Bonjour à toutes et à tous,
bonjour ONIRIS,
De doux rêveur que je suis souvent ,je n'ai mis que quelques instants à tirer les grandes lignes de ce texte. Je me suis tout d'abord laissé porter par les rimes qui s'offraient naturellement à moi comme un chant avant d'en atténuer les notes tout comme le cri final.
Heureux homme je suis car ma Noune ne m'en veut point de n'être pas toujours près de ses pensées. Heureux aussi d'avoir flâner plutôt que l'accompagner.
je n'ai donc aucun mérite sinon d'avoir eu à cet instant sur moi une plume et un carnet de notes. Il me suffisait alors de décrire ce qui se présentait à mes yeux. J'y ai pris beaucoup de plaisir malgré le constat et espère pouvoir renouveler la chose en d'autres lieux.
Plaisir semble t-il partagé puisque ce texte est aujourd'hui publié. Un grand merci donc au comité de lecture!

à Papipoète et Robot
Merci pour vos soutiens jurassiens.
La cour sans miracle m'est apparue telle une évidence. Comme s'il ne fallait pas attendre du cri d'un poète aujourd'hui le moindre écho. Tout comme il ne faut rien espérer ici non plus, de jour comme de nuit, de la part de passants aveugles. Un clin d'œil aussi à la crasse et autres puanteurs qui pouvaient régner dans les bas quartiers( tiens donc au bas de la Grande Rue de Dole par exemple...rue des tanneurs?) autrefois avant l'arrivée... de Mr POUBELLE!
De laideur ainsi que de beauté, j'avais le sentiment de peindre un tableau.
Puissent nos petites voix être entendues par quelques décideurs locaux.

à Socque
Les masques recouvrant nos visages finissent ainsi dans la rivière, comme les feuilles sur les arbres... lorsqu'elles n'ont plus d'usage? Pour autant, tout comme nous , la nature est -elle aussi insouciante quand elle pense à nourrir ses racines ? De feuilles dégradables, ne pourrions-nous pas , nous aussi utiliser... masques transformables?
Quand je vous disais qu'il m'arrive souvent de flâner...merci Socque!

à Cyrill
Heureux que ma sensibilité et ma cour sans miracle vous aient touché. merci!
La poésie est tout autour, il suffit parfois d'y faire un tour! Et j'ai voulu aussi évoquer ma Muse sans laquelle je ne serais point.(voir en bas de mon blog, quelques pensées et autres combles).

à Placebo
Bonjour placebo : " la lecture de Germinal " vous donnerait la clé pour la compréhension de mon texte ? De ce temps-là, le Canal des Tanneurs était un quartier nauséabond, et mal fréquenté… je fais donc allusion à ce roman, pour me dire ( on ne va quand-même pas laisser les choses mal tourner, au risque de retrouver l’endroit à l’état de 1885 ? )
La première ligne pose le décor, où chaque pierre parlant, pourrait en raconter sur la vie d’ici d’avant, de son évolution jusqu’à ce jour…
Vous évoquez une rime dissonante dans cette même ligne… nous sommes en Prose.
Vous avez apprécié le milieu du texte. Passionné de jardinage aquatique ( voir mon blog jardin), j'ai eu à cœur de décrire l'état des plantes moribondes qui tentent de survivre ici.
Etant déjà passé dans ma belle ville, vous aviez aimé Dole et mon texte dans l’ensemble, vous l’a évoquée de manière plaisante ; merci de votre lecture

Assagui

bonjour assagui
Certes Dole resplendit, par rapport au chef-lieu du Jura Lons le Saunier , ne serait-ce qu'avec sa cathédrale dominant la ville tel un phare, et le Doubs escorté de son canal où voguent des bateaux venus de loin...
Mais notre humble cité de Rouget de Lisle, a sa rivière aussi, son ancienne cour des miracles ; mais notre Vallière qui fut l'égout des pauvres et des riches, montre une eau si limpide aujourd'hui que des poissons y nagent comme pour notre plaisir... et la Place de la Comédie, coupe-gorge d'antan, est à présent l'endroit le plus " chic " de la petite capitale !
Mais j'ai toujours beaucoup de bonheur, ma mie, ma canne et moi, de déambuler dans les parages du Pont Charles Nodier où se promena Pasteur !

Bien sur, Pasteur, mais n'oublions pas Marcel Aymé qui fréquenta aussi les rives du canal des tanneurs sur les pas du chat perché d'où naquirent "la jument verte" "La vouivre" et "le passe muraille". Ajoutons que Charles Nodier, précurseur du romantisme venait régulièrement sur les lieux depuis son Besançon natal.