Avant de me déconnecter pour une dizaine de jours je viens remercier rapidement le CE , les correcteurs , commentateurs et lecteurs de ma nouvelle "Quitter Casa" .

j'ai été heureuse de sa publication, un peu inquiète cependant de savoir comment cette histoire, vue à hauteur d' ado, allait pouvoir être perçue. L' accueil réservé à ce texte est une vraiment une bonne surprise pour moi.
S'il est beaucoup question dans nombre de romans et récits de l'exil, de l'émigration forcée, des souffrances liées à la colonisation, le point de vue de celui ou celle qui est "déraciné " de son pays de naissance est rarement traité. Il se trouve qu'ici le pays de naissance de Florence est une ancienne colonie placé sous protectorat Français entre 1912 et 1956. Au Maroc, la fin du protectorat n'a pas "signé" la fin de la présence française et la famille de Florence qui vivait dans un milieu d'expatriés venus travailler au Maroc dans les années 1940 ( ses grands-parents) a sans doute continué à se sentir chez elle. Ce mode de vie paraissait naturel à l'enfant puis l'ado qu'elle est devenue et le sujet que j'ai voulu traiter ici est celui de la perte de l'enfance qui coïncide avec ce déracinement (qui n'est lié qu'indirectement à la décolonisation.)
l'histoire se passe à la toute fin des années 1960.
Florence commence à se rebeller, il est encore un peu tôt pour le regard critique, elle est surtout submergée par ces pertes cumulées, elle se sent incomprise autant dans sa famille qu'au collège. J'ai quitté Florence au moment où elle va pouvoir s'émanciper un peu ( le mensonge à la mère et la boum qui ouvre des horizons)

J'ai voulu saisir et faire passer son ressenti. Il pourrait , en effet, y avoir plus de développements dans cette histoire, la suite n'a pas été écrite, mais vous me donnez envie de poursuivre ( d'où le titre de mon post!)

Merci à Socque, Robot, Cat, Pépito, Myo, Hersen , Maria, Placebo, Luzd'avoir lu et commenté.

Plaisir ce matin de voir remonter un texte dans la page d'accueil. Plaisir que ce soit celui-là!

Merci s.salam d'être passée me lire et me commenter.

Pas vraiment de chute pour ma nouvelle: comme souvent! Une de mes faiblesses en nouvelles, ce sont les fins. Je les laisse souvent ouvertes, ou alors l'histoire s'arrête un peu brusquement, pourquoi là, plutôt qu'ailleurs, je me le demande aussi.

Je pense que je continuerais dans quelques temps à cheminer avec Florence. En tous cas c'est mon intention, Inchallah!

Au fait, je suis sensible à votre pseudo.

je vous lis avec intérêt en commentaires, vous semblez avoir une expérience solide de l'écriture et de la lecture des autres.

Merci encore!