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Remerciements pour L'amusement |
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Organiris Animodérateur
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Un très aimable merci au CE et ma reconnaissance à toute l'équipe qui fait vivre Oniris.
Ce poème est né d'une volonté de jouer un tour au temps en un détour par lequel, pour une fois, ce serait moi le maître de ce celui qui si longtemps m'a tenu sous son emprise, en a profité pour me tordre le bras, me coincer la tête et meurtrir mes plus véloces velléités. Je lui en veux de ses impératifs, cadences et intempérances intempestives et infernales. D'autant que tout "petit déjà", il n'a eu de cesse de m'ennuyer, il ne trouva jamais bonne mesure, trop long, trop court… puis vint le monde du travail, productivité oblige, parole engagée et autres absolues temporalités, si peu temporisables, et son aérienne fluidité s'avéra gangue existentielle. D'ailleurs, je ne pensais même pas alors à sa perspective au point de fuite fatal, non mais déjà il me plombait, si bien que là, quand pour une fois, "pour une fois seulement" pour paraphraser le grand Brel, j'ai tenu quelques instants ma revanche, par le col je l'ai saisi, et j'ai serré… jusqu'à le prendre et le pendre dans mon amusement. Vous avez vu que je n'étais pas un tortionnaire indélicat, j'ai préféré, dans une approche quasi pédagogique, enfin pour le moins attentive, lui proposer un jeu plutôt qu'une guerre, une sorte d'affrontement sans aucun doute mais avec des règles de mon cru. De toute façon il s'est laissé faire, c'est fou comme ce genre d'absolutiste s'avère en fait assez "malléable" ; fluide on le savait, mais falot ainsi je ne l'imaginais, fuyant en quelque sorte, alors à mon jeu il s'est gentiment prêté et l'on s'est amusé ; l'on fût comme amis… quelques instants ! Voilà au titre de l'intention, à l'amont du texte. Louis vient d'en proposer l'aval. En tant qu'attentif exégète, il en avalise donc le propos et en étend des interprétations dans lesquels je me retrouve, et qui peut-être hésitaient à se dévoiler aussi pleinement que par ses mots. Entre lui et moi, chacuns à une extrémité de "l'objet" qui nous a "occupés" le temps d'un instant, il y a vous, aimables commentateurs et appréciateurs aux ressentis singuliers comme autant de points de perception grandissant ma modeste contribution. Avant de passer à vos remerciements individuels, je voulais remettre en avant une notion très globalisante, émise pertinemment par Annick, qui soumet toute la réflexion "en instance" à une considération essentielle du temps comme un système défini, normalisé, quantifié par l'homme. Vu ainsi l'homme en est, depuis l'axe de sa conscience, le pivot temporel – et là ce n'est plus un jeu, même pas au sens d'une latitude de mouvement ou d'un espace intermédiaire – qui par la perception qu'il en a et autour de laquelle il s'ordonnance et se définit, embrasse son sujet, comme le conclut Louis, en une" synthèse dans une union supérieure, du repos et de l’éveil, de la[sa] "mort’’ et de la[sa] vie". C'est important de ne pas l'oublier. @socque – (bien) – Ressenti en deux temps donc, le deuxième moins affriolant que le premier. Je comprends pour bonne part votre réserve sur le final ; dernière strophe peut-être un peu longue et avec quelques "trops". Dans cette dernière strophe mon idée était justement l'insistance, nécessaire en vue de servir le final, mais ces jeux d'insistance sont à double tranchant, ça passe ou ça casse, désolé donc si ici cela ne vous a pas convaincu. Merci de ce retour direct socque. @Robot – (passionnément↓) – "Ce temps qui s'est pendu entre le fugace et l'éternité", oui c'est bien à cela que le propos s'accroche, je me réjouis vraiment que tu aies apprécié à hauteur de cette belle évaluation… Pour la redondance du final au vers 10, c'est comme ce que j'évoque ci-dessus pour socque, ces jeux d'insistance à double tranchant résonnent de façon particulière à chacun, dommage que celui-ci t'est semblé évitable. Merci beaucoup Robot. @Cyrill – (beaucoup) – "Réflexion à la fois plaisante et profonde", oui j'assume cette ambition "un peu prétentieuse" d'une "profondeur" non feinte dans cet amusement, et c'est pourquoi j'ai voulu cependant ne pas la prendre trop au sérieux… tout en ne la négligeant pas, je dirais même en lui offrant une tribune attentive. En même temps tu reconnais un pendant cyclique assez vicieux, donc ce doit être pour cela que j'ai tenté de vicier ma relation à lui, jusqu'à lui "tordre les aiguilles" (il m'a bien tordu le bras, lui, autrefois…) comme tu l'as suggéré ! Tu cites trois vers "inutiles à verbaliser" parce qu'énonçant une "évidence". J'ai donc relu ce passage, et je constate qu'il signale une telle évidence qu'elle s'en trouve oubliée dans notre implicite culturel, mais aussi en forme œillères comme en protection. Je pense qu'il y a lieu de l'afficher pour le rappeler (moi je l'avais oubliée cette évidence) et de plus il introduit les alternatives qui s'annoncent dans le final, faire mourir pour faire saillir la vie, et son agrément fondamental qui se nomme plaisir ; car sans lui non plus : plus de plaisir, pas de vie… Merci beaucoup Cyrill. @Annick – (passionnément) – Ces "nasales em, en, an etc… venant en écho scander" et imprimer ces appuis sonores me sont venues "presque" toutes seules, mais quand je les ai repérées, je les ai bien gardées et même accentuées, elles marquent le pas d'une avance assez irrépressible dans l'intention ; je suis heureux qu'elles vous soient apparues comme un bon support au propos. "Temps facétieux" "prisonnier de sa condition" qui en joue pour s'en départir… je me retrouve bien dans cet angle de considération. Poème physico-philosophique facétieux, "une manière originale d'aborder ce thème" "s'appropriant toute chose" d'une façon entremêlée et transversale, je suis ravi que vous y ayez ressenti une "magie", ravi vraiment. Merci beaucoup Annick. @Provencao – (beaucoup) – "Petite coquetterie du temps" que je reconnais comme une petite coquetterie d'auteur… Et puis vous en avez apprécié l'écriture qui vous a procuré une "belle lecture qui ouvre la voie à la philosophie…". Je prends tout ça et m'en rassasie. Merci beaucoup Provencao. @hersen – (beaucoup) – Le "temps-vent", hersen, j'adore ! il est ce "souffle… qui est aussi" "le sel de notre vie" ; tu me fais une contre-proposition là mais qui va je te l'accorde bien dans le sens de ce vent-temps poétique. Oui, un peu lourd ce vers "tentative délibérée demeurant vaine cependant", il faudra que je lui trouve un "léger allègement". :) Merci beaucoup hersen. @Sphyria – (bien) – Tu as vu d'abord de l'originalité dans ce poème, c'est pour moi une espérance qui n'est jamais gagnée, alors je m'en réjouis. Cependant, tu m'étonnes dans ton évocation de cette "certaine monotonie qui s'installe"… mais je ne conteste pas ton ressenti. Ce que j'ai voulu c'est moins un "crescendo" entre début et fin qu'une première phase relativement monotone qui rebondit à partir de la "petite coquetterie" pour tenter ce petit plaisir "intemporel", un interlude pour passer agréablement le temps. Merci beaucoup Sphyria. @Eskisse – (beaucoup) – "À la fois plaisant et sombre" ce rapport au temps, je vous suis complètement dans ce regard à la fois divergent et conciliant. Merci beaucoup Eskisse. @Bellini – (beaucoup↑) – "Prévert chez Pascal", alors ça j'aime beaucoup. Ça me va, m'amuse et me conforte dans cette déclinaison d'une poésie qui "si elle veut tuer le temps, doit stimuler le présent.". Là vous me servez sur un plateau un résumé qui pourrait à lui seul servir d'intention. D'autant que quand Pascal pense et suggère, considère que "nous ne pensons presque point au présent"… "ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre", je comprends pourquoi j'ai tenté de faire vivre le temps, un instant ainsi… À vous entendre, j'y aurais réussi ; réussi à vous convaincre de préférer "l'expurgation de la petite mort à celle de l'éternuement."… je le réaffirme avec vous :). Merci beaucoup Bellini. @Pouet – (beaucoup) – Alors tu t'es déjà penché sur la question du pendu, ce temps alors "au gibet du néant". Je savais bien que l'on se souciait souvent des mêmes choses, on ne peut que se recroiser de temps en temps… Tu tombes juste aussi, en phase avec moi, sur cette inflexion en "une sorte de lune miel cyclique avec l'instant", oui je savoure ça avec toi. Merci beaucoup Pouet. @papipoete – (beaucoup) – Votre avis rappelle que si la chose "poétique" reste une notion d'une grande contenance, elle est aussi très personnelle ; et pourtant nous n'en finissons pas d'en débattre, d'échanger et de nous y étendre, elle en devient un lit qui satisfait l'appellation des uns quand elle en écarte d'autres. Pour vous donc ici, "Non point poésie". Soit ! ça ne me dérange pas car je ne cherche nullement à "faire poésie", je me permets juste d'écrire de façon concise hors du factuel, du descriptif et du littéral. À chacun de choisir l'appellation qui éventuellement lui semblera nécessaire ou convenable. Et puis comme vous m'y invitez, je vous cède volontiers une part de ce gigantesque gâteau conceptuel s'intéressant au temps, je suis sûr que vous saurez aussi vous y amuser, car je vous assure qu'il y a matière à s'amuser, penser, écrire… Merci beaucoup papipoete. @Robertus – (beaucoup↑) – "Poème amusant et plein de finesse". Merci Robertus, c'est bien plaisant. Le mot "expurgation" n'a pas été "placé" par moi car il s'est imposé… non je vous assure, il est venu, il avait vraiment sa place ici. Merci beaucoup Robertus. @Davide – (bien↑) – En écrivant "Faire d’une telle abstraction une matière poétique aussi souple et questionnante offre au poète inspiré le regard de l’enfant malicieux,", tu me (re)places dans la posture généreuse mais modeste qui à la fois recherche une contre-proposition insolite mais aussi avoue "une tentative désespérée… empruntant au registre surréaliste ce beau brin de fantaisie.". C'est joliment dit, j'apprécie. Merci beaucoup Davide @Luz – (beaucoup↑) – "(impossible sujet…)"… mais vous avez aimé "beaucoup↑". Que dire ?... peut-être bien souligner que ces quatre vers relevés en particulier sont également parmi mes préférés. Merci beaucoup Luz. @Myo – (beaucoup) – Pour une fois, "le temps ne se prend pas la tête à être le centre du monde", il voudrait "juste faire comme si…" et parfois ne plus être cette impérieuse entité toujours avançant, jamais se reposant… je vois que mon intention ne vous a pas égarée. Merci beaucoup Myo. @Louis – (beaucoup↑) – Vous avez dans votre commentaire retracé toutes les "minutes" de cette mise à mort joueuse, je vous en garde une reconnaissance profonde d'autant qu'au "factuel" de sa poétique si je puis dire, vous y avez parsemé ces grains de sel et autres adjuvants adroits pour en relever, en révéler le goût, les goûts ; c'est un plaisir de vous lire car force est de constater que vous apportez à l'œuvre originelle une saveur particulièrement goûteuse, et une prolongation à la fois très personnelle mais aussi qui l'adresse à bien plus vaste qu'elle. Vous avez le don de poétiser les poétiques, je ne vais donc rien ajouter qui risquerait d'affadir votre expression mais me retenir et vous citer en quelques-uns de vos passages parmi mes préférés. " Que le temps puisse rester pendu, surprend moins si l’on considère qu’il peut être donné par des "pendules’’." "l'on considère [le temps] comme le plus grand "serial killer’’, le meurtrier absolu, assassin de toute vie, infanticide même sous le pseudo de Cronos." " Il s’avère, en effet, dans la suite du poème, que le temps qui s’est pendu, c’est « l’instant ».". " « Aujourd’hui », somme d’instants, ne peut se comprendre que par l’intervention subreptice, et métonymique, d’une subjectivité qui prend « aujourd’hui » conscience, que l’instant peut mourir. Et s’il le peut, il le peut à chaque instant, c’était vrai hier, ce sera vrai demain." " « Le temps est un enfant qui joue. Royauté de l’enfant » [Héraclite] Sa part ludique se ramène, dans le poème, à la dissimulation, au déguisement, à se faire paraître autre qu’il n’est. Mais aussi, implicitement, à l’obéissance des règles d’un jeu. Et à leur transgression. Le temps nous joue des tours, pendables." " L’intuition poétique qui porte le poème semble proche de celle que l’on trouve dans "l’Intuition de l’instant’’, et "La dialectique de la durée’’, deux ouvrages de G. Bachelard." " L’instant, distinct de la durée qui est un temps continu, suppose une discontinuité du temps. Dans l’illusoire continuité du mouvement, il y a des ruptures, des "intervalles", des "repos" entre les phases événementielles. Bachelard exprime dans La dialectique de la durée sa conviction que : «le repos est inscrit au cœur de l’être » et « que nous devons le sentir au fond même de notre être, intimement mêlé au devenir (…) " " Le poème vise surtout l’intuition d’un repos entre-temps. Dans un « dépassement » aussi, comme synthèse dans une union supérieure, du repos et de l’éveil, de la "mort’’ et de la vie." Merci beaucoup Louis.
Contribution du : 01/11/2021 09:48
Edité par Vincente le 1/11/2021 10:18:16
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Re : Remerciements pour L'amusement |
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Maître Onirien
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quand j'ai écrit " non point poésie ", je voulais dire bien sûr : Plusss que de la poésie !
" jongleur de mots " put convenir à votre exercice !
Contribution du : 01/11/2021 09:59
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Re : Remerciements pour L'amusement |
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Organiris Animodérateur
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Ah papipoete, "plusss que de la poésie", ce n'était donc ni réducteur ni écarteur, mais au contraire plus ample que ça...
Merci beaucoup de cette précision "importante"... si l'on s'attache à l'appellation bien voyageuse qui nous intéresse.
Contribution du : 01/11/2021 10:24
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"... Il y a tant de bouches au bout de soi-même Tant de bouches pour une seule langue..." Bernard Noël - Extraits du corps 2006 Oniris sur Facebook |
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Re : Remerciements pour L'amusement |
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Visiteur
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Ce matin j’ai croisé le vent des chrysanthèmes,
Et sur les cailloux bleus je pensais à la mort Que Vincente a pendue au gibet de ses thèmes : « Chers poètes le temps est un quai sur le port. » Bellini
Contribution du : 01/11/2021 12:32
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Re : Remerciements pour L'amusement |
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Organiris Animodérateur
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À nouveau merci beaucoup Bellini, c'est une cerise sur le gâteau que vous me servez là. Je me vois ainsi sous votre plume en pourfendeur de la mort… mais ma cible est mouvante, vous le savez, d'où ce "temps" qui l'autorise à l'échappée, comme en effet "un quai sur le port" peut à la fois reposer et relancer…
Contribution du : 01/11/2021 22:46
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"... Il y a tant de bouches au bout de soi-même Tant de bouches pour une seule langue..." Bernard Noël - Extraits du corps 2006 Oniris sur Facebook |
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Re : Remerciements pour L'amusement |
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Organiris Animodérateur
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Merci beaucoup Cat pour ton "compréhensif" commentaire.
Oui je m'amuserai bien à lire l'exergue "à peine suspendue" comme cela, ça sonne bien et avoue en creux aussi cette déclinaison intempestive… :) Tu dis, " C'est facétieux, profond, sans être insondable, et léger à la fois, et cela me laisse indubitablement un petit air guilleret à la sortie de ma lecture.", alors je suis content. Mon désir en écrivant ces "ricochets" temporels n'était sûrement pas d'affliger mon lecteur, mais bien de lui proposer un joyeux intermède.
Contribution du : 02/11/2021 14:31
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Re : Remerciements pour L'amusement |
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Maître Onirien
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Merci Vincente pour ce retour.
Oui, j'ai même ce vers présent sur Oniris dans mon pouème "Bibliothèque" : "Un ange s'est pendu au cadran de l'horloge" qui demeure dans le même thème, peut-être même avec quelques effluves théologiques pouvant tant nous étreindre dans leur immanence controversée... :) Au plaisir.
Contribution du : 02/11/2021 16:17
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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