Merci à tous les correcteurs, lecteurs et commentateurs. Le texte visiblement mérite quelques éclaircissements. Merci donc à Socques, Donaldo, Plume, papipoète, corto, Miguel, Cyrill, Robertus, Labarde et Myo

Certains lecteurs ont eu un peu de mal à lire la première strophe, qu'on peut lire ainsi en remettant les choses dans l'ordre :

Comme ces ronds dans l'eau qui fuient sous les cailloux (je vais changer les à coups par les cailloux), comme la volute gitane qui fuit du bord incandescent (de la cigarette), et qui vont on ne sait où, mon passé s'évapore aux abords de ton âme et laisse l'avenir s'accrocher à ton cou. L'idée est bien entendu qu'à l'arrivée de l'enfant, le passé s'enfuit devant un avenir qui s'éclaire. c'est effectivement une allégorie sur le passé qui s'enfuit Plume

Voici donc pour l'explication de la première strophe, Socques, et vous avez raison, ces éléments sont repris dans la dernière strophe car quand l'enfant parait, la vie prend une autre dimension et ces éléments qui semblaient si volatiles prennent une nouvelle ampleur : la volute devient nuage et les ronds dans l'eau de puissants mascarets.

Merci papipoète, vous avez parfaitement cerné le thème. Vous relevez les rimes qui ne sont pas en fait des rimes mais des assonances que j'ai volontairement insérées pour le côté contemporain (sur les conseils de quelqu'un qui se reconnaitra). Il s'agissait ici d'un texte sur un petit enfant (comme s'interroge Robertus), mais,il est applicable à l'enfant également.

Je remercie bien entendu particulièrement Corto pour ses commentaires dithyrambiques.

Merci Miguel, vous vous étonniez de quelques images. l'arrivée de l'enfant modifie l'espace temps : Le temps s'arrête, on rajeunit, les jours semblent toujours beaux et les minutes semblent des secondes. Le doute aussi se dissipe : sa présence peut permettre de répondre à certaines questions existencielles, par exemple celle de notre présence sur terre.

Merci Labarde, vous vous interrogez pourquoi ne pas avoir choisi le style classique. Par ce que je pense que ce n'est pas une fin en soi, et c'est bien la raison pour laquelle j'ai volontairement choisi les assonances. Je trouve intéressante l'assonance gitane -âme, alors pourquoi s'en priver de temps en temps. Je pense qu'un poème peut être bon sans être classique. Mais je ne renie pas le classique, bien au contraire, dans la mesure où la prosodie et l'émotion n'en pâtissent pas, et certains sur le site savent très bien le faire.

Enfin merci Myo de votre soutien indéfectible. Vous n'avez pas été transportée par certaines images, surtout vous n'aimez pas les assonances. Il faut se souvenir qu'avant d'utiliser les rimes, les poètes utilisaient des assonances

Bien à vous

Merci Inconnu pour ce retour.
Et tes explications au sujet des métaphores. Ça correspond tout à fait à ce que j'ai ressenti à ma lecture.

Je suis particulièrement intéressé par ce que tu dis des assonances.
Elles ne m'ont pas gêné et j'ai eu l'impression de lire un poème avec des rimes. Je ne les ai pas remarquées à vrai dire, avant de lire les remarques dans les commentaires.
La plupart des rappeurs et slameurs que j'écoute les utilisent et c'est une réussite selon moi.

Oups remerciements encore plus tardifs pour Cristale. Ce n'est que récemment que j'ai vu le commentaire. Vous avez raison, ce poème était un peu timide, allant s'aventurer vers le pays des assonances. Et je suis bien d'accord avec Cyrill pour penser qu'elles peuvent ne pas gâner la lecture. A voir pour une prochaine fois. Encore merci pour l'appréciation

Bonjour Inconnu,

Pas de souci, je sais combien un nouveau texte prend vite la place du précédent, un dernier né demande beaucoup d'attention, son grand frère, lui, marche déjà tout seul.

Et oh que non, les assonnances ne gênent pas la lecture, ça peut être aussi très agréable à l'oreille.

Merci pour ce sympathique retour,
Cristale

Bien sûr Inconnu1 qu'un poème peut être bon sans être classique....pourtant on a parfois l'impression que certains auteurs placent volontairement un hiatus ou quelques rimes incorrectes au milieu d'alexandrins superbes pour simplement exclure leur poème du classique comme si dans cette catégorie plus exigeante, il risquerait d'être moins bien traité !
Je plaisante et noircis le trait car je sais bien qu' a contrario beaucoup d'autres, encore nombreux heureusement, font l'impossible pour y entrer.
Sachez que j'aime beaucoup votre écriture .
Merci
Lebarde