Remerciements pour " à l’assaut des monts du Jura "

Je remercie ONIRIS pour ce cadeau de fin d’année, auxquels chocolats et sourires s’ajoutèrent pour mon grand plaisir ! Bien sûr que les " petites mains " y contribuèrent, mais un merci particulier à notre marimay dont la santé chancela à ce moment-ci ! La voilà guérie et nous en sommes tous heureux !

Genèse

Le tacot ( tramway à vapeur ) prit possession de sa voie en octobre 1898, jusqu’à octobre 1958.
Il fallut 3 années de travaux colossaux ( ponts, tunnels et viaducs ), exécutés par des ouvriers français et italiens, sous-payés… et en venant souvent aux mains, au point de devoir congédier la main-d’œuvre italienne !
La voie ferrée longeait souvent les routes, occasionnant avec voitures " hippomobiles " et fardiers de nombreux accidents ; un " wattman " imprudent roulant trop vite, des rails mal serrés, des passagers descendant en marche… longue était la liste des causes d’accident !
Il ne fallait pas être pressé ( mais ça allait quand-même plus vite qu’à pied ou à vélo ) pour effectuer les 68 km de Lons à Saint-Claude, avec 24 stations qui pouvaient s’éterniser en raison du chargement et déchargement de marchandises ! Sans compter les pannes, ou prises dans les neiges en hiver ( pas de S.M.S. pour prévenir le dépanneur… )
Malgré ces vicissitudes, le tacot permit le transport de la plaine à la montagne, des marchandises, mais aussi des voyageurs pour affaires, mais aussi pour l’agrément… les premiers skieurs affluant à la gare de Lons le Saunier pour grimper jusqu’à Morez, et les Rousses. 
Mon père qui travailla à la gare de Lons, nous racontait que dans la traversée de Conliège, ( rails collés à la rue ) si quelque habitant oublia d’accrocher ses volets, le Tram se chargeait de le faire !
L’explosion du phénomène AUTOMOBILE, menaça bien vite ce mode de transport, et la route fut rendue toute entière aux " Panhard-Levassor " et lourds camions " Berliet " .
Si vous passez par là, vous pourrez voir encore des vestiges de ce passé : tels viaduc de Revigny, ponts métalliques, tunnels et arches de pierres de taille, et bien sûr vous aventurer sur l’ancien tracé devenu " voie verte " , en toute sécurité !

Remerciements personnels

socque ( bien + ) une jolie évocation, visuelle que ces décasyllabes rendent agréablement ; on entend bien le tchoutchou du tacot, qu’un vocabulaire simple terre-à-terre sert avec bonheur ! Le dernier vers put être évité ? Non, chère poétesse ; celui-ci, le premier de le " Gérardine " doit se retrouver en dernier ! ( à travers vos compliments, je vois encore une fois combien vous connaissez alexandrins, césures et rimes ! ) merci
Gil ( bien + ) « tiens une Gérardine ! » ben oui, avec le Maillet, c’est mon exercice préféré en poésie ! Joli poème sans prétention à la gloire des " tacots " jurassiens, avec son écriture simple et bon enfant ( j’aime bien cette définition ! ) présenté en " classique ", oui avec pieds et césures au poil mais ces rimes aux consonnes ( loco/bourricot et bord/décor ) muettes … je l’avais oublié cette règle-là ! ( toute épreuve il gagne /// oui, je sais que l’inversion en classique est Poison, mais la rime " agne " s’annonçant, il me fallut trouver une solution ! Mais vous avez aimé l’ensemble ; merci
Cyrill ( beaucoup ) un poème bien sympathique au verbe savoureux et très en verve ( sympa ! ) ça cahote dans l’imaginaire, mais c’est fluide… malgré la prosodie à la technique dont ce n’est pas votre rayon ! Eh oui, ce tacot n’existe plus mais comme dit plus haut, bien de ses vestiges demeurent, alors ; fermant les yeux et ouvrant Grand les oreilles, assis sur un banc de la voie verte, on entend venir la loco ! Merci beaucoup
Lebarde ( beaucoup + ) une fois encore, mes lignes nous renvoient dans le passé, avec ce récit sur le nostalgique temps du Tacot. Avec des mots simples, bien choisis emplis de sentiments et délicatesse. Que de travail ( manuel ) accompli par ces ouvriers, pour désenclaver vallées et autres endroits loin des villes… mais pour si peu de temps, ici à peine 60 ans après un labeur de titan ! Un joli poème simple comme vous les aimez ( je ne sais faire mieux ) je voulus même retâter du " classique " = loupé à cause de 2 consonnes finales ! Merci beaucoup
Stephane ( bien + ) lecture plaisante avec cette montée jurassienne, évocatrice d’un passé révolu, mais non dénué de charme. On sent que le tacot souffre pour monter vers les monts, et enfin libérer ses voyageurs : merci
Marité ( beaucoup ) très sympathique ballade dans ce tacot, lancé à l’assaut des pentes jurassiennes ; La forme de la Gérardine convient à merveille, avec ses 5, 4, 3, 2, 1 vers jusqu’au but final ! Merci beaucoup
pieralun ( bien + ) toujours émouvant de se rendre dans le passé lointain ! Bien sympathique ce petit tortillard qui monte à la montagne, en soufflant ; une écriture simple directe, comme lui qui rend le texte touchant. Vous me souhaitez de rester alerte sur ONIRIS… j’y compte bien, si mes yeux ne me lâchent pas ! merci
émilia ( beaucoup ) l’ancien tortillard vécut son heure de gloire, à l’assaut des monts du Jura, " première automobile à vapeur ", et allait rendre de grands services à tous ces villages difficiles d’accès. Aux hommes qui suèrent tant à construire ce réseau ferré, je témoigne par mes vers tendresse et sympathie. La Gérardine vient fort à propos, égrener le temps de 5 à 1, puis zéro...Je vous narrerai encore bien des récits ( si l’on me produit ), j’en ai encore plein la tête ! Merci beaucoup
inconnu1 ( beaucoup + ) un joli poème qui nous rappelle les trains d’autrefois, dont la technique de versification ne semble pas défaillante ( si classique fautif ! ) ; un thème charmant qui vous procura du plaisir ! merci beaucoup
Larrivière ( bien - ) être lu par Vous est déjà gageure inespérée, aussi que vous ne soyez pas entré vraiment dans le sujet, ( pas pris le train en somme ) ne me surprend pas, ma technique poétique trop linéaire n’est pas ce que vous préférez de ma plume ; je le sais et comprend tout-à-fait ! Vous saluez cependant mon travail sur la métrique, que vous reconnaissez comme remarquable ! Sans me gausser, je dois admettre toucher… au classique, néo-classique, libre, prose, chanson et ( nouvelle par contre sans succès ; je regrette de voir cette corde de mon arc, n’avoir que 0 ) en tout cas, merci de votre lecture
Annick ( beaucoup + ) un retour sur le passé, un sujet original sur la vie d’autrefois, à travers le regard d’un narrateur-poète, semblant venu du fond des âges ( ça me va bien ce portrait ! ) Vous avez accompagné les voyageurs, sur le lé de pierre, quand la loco n’en pouvait plus… vous étiez vraiment à bord de mon tacot ! Merci beaucoup
Virou64 ( beaucoup ) bien sympathique ce petit tacot qui évoque l’un d’eux du côté de chez vous ? Loin du T.G.V. avec ses 2 h pour relier Paris-Bordeaux ! Ma Gérardine est tout-à-fait adaptée, pour accrocher les wagons de mon petit train, mais cette inversion vers la fin fait bémol ( je savais que je fautais, mais comment faire autrement ? ) merci beaucoup
Cristale ( beaucoup + ) vous avez reconnu cette plume qui versifie si joliment sur les lignes de la Gérardine ( je crois être le premier à l’avoir fait ici ? Si non, que l’on me bastonne ! ) je sais raconter comme personne, ces bouts de vie où je mêle simplicité et tendresse, où l’on embarque avec moi les yeux fermés. Je suis content de vous avoir emmenée avec moi dans mon petit tacot ! Merci beaucoup
Provençao ( passionnément ) vous avez adoré et invitez d’autres lecteurs à se laisser porter, ressentir de la bienveillance à ce que j’offre à lire. La première strophe vous sembla, comme le petit train, prendre son élan et vous faire dérouler cette aventure sur cette voie ferrée d’un autre temps ; Mon vocabulaire d’un autre âge participe aux émotions les plus simples ( merci beaucoup )
Atom ( bien - ) vous avez bien aimé cette retranscription d’une scène de vie d’antan, avec son côté " carte postale sépia " . Ce devait être toute une aventure qu’embarquer puis descendre de ce train cahotant ! Les deux premières strophes vous plurent, quand la suite vous parut moins inspirée ( merci )
Miguel ( bien ) je vous aurais déstabilisé dès le départ, en évoquant l’automobile en exergue ( c’était pour situer sans date, l’époque à laquelle cette épopée se situait ) quelques véhicules motorisés pas encore appelés CAMION, qui escaladaient les routes, sûrement pas bitumées ? ) peu à peu, vous avez pris le train en marche, et l’expédition vous plut. Merci
Myo ( beaucoup ) une jolie évocation de ce petit train qui ne redoutait rien ( si, un peu ! trop chargé, rails se déglinguant, enneigement en hiver ) mais s’attaquait vaillamment aux pentes les plus rudes ! Il permit avant tout de rapprocher les gens, et sans lui beaucoup ne sortirent jamais de leur contrée ! Belle gérardine ( j’ai affaire à une experte en la matière ! ) merci beaucoup
Vincendix ( beaucoup ) un moyen de voyager d’un autre temps, où il ne fallait pas être pressé, mais au moins pouvait-on admirer le paysage ( de Lons à Saint Claude, c’est une palette de couleurs en auto ; alors par le tacot et ses pointes de vitesse, on devait se régaler ! ) la forme de poésie utilisée convient agréablement à cette évocation . Merci beaucoup
Robot ( beaucoup + ) je te rappelle l’époque de ces trains des plaines et des montagnes, par ce brin de nostalgie du tacot d’avant ; hélas, bien qu’il fit beaucoup de fumée ( la traversée de Perrigny, Conliège, Revigny sans compter le départ du chef-lieu, devait piquer les yeux et embaumer les draps étendus… ) la voiture allait pointer son nez, puis celui des camions et bus… Un joli tableau que nous livre cette Gérardine néo-classique. Merci beaucoup
assagui ( beaucoup ) ( la plume montante dans le monde onirien… ) c’est avec délicatesse que je prends ma " Sergent-Major " pour parler de ces premiers trains à vapeur, qui permirent à la " campagne " de sortir du Moyen-age ! Et tu prends place à bord avec bonheur, doublant sur le plat un Fardier de Cugnot, attention ça déménage ! Et l’on prend son souffle pour attaquer la côte qui monte dans la " haut ", et l’on sent les sueurs des bâtisseurs, des cheminots ; 5,4,3,2,1 et nous voici arrivés au bout de la Gérardine, et du voyage , ouf ! Merci beaucoup

Salut papipoete, je viens ici pour vous féliciter pour votre poème même si je ne l'ai commenté.
Je viens surtout ici pour vous féliciter pour votre participation aux commentaires. En jetant un œil sur la liste des évaluateurs et m'apercevant que je dépassais péniblement les 1000 évaluations, j'ai pu constater votre large première place avec plus de 3000 commentaires !
Donc bien sincèrement bravo pour cela à vous qui savez oublier les guéguerres "libres /classiques" et qui mettez un point d'honneur à tout commenter, nouvelles comprises.
Voilà, à l'heure où la tendance est parfois à se commenter en vase clos, à prêcher pour sa paroisse et à oublier la transversalité, votre ouverture d'esprit et votre investissement font plaisir à voir et si ce site doit perdurer ce sera bien grâce à des oniriens comme vous !

bonjour Pouet,
je partage tout à fait votre brève matinale à l'égard de Papipoète.

Sa grande sollicitude pour chaque plume qui se pose ici lui vaut aujourd'hui foule de commentaires.
Rançon de la gloire, dirait-on? non, juste la récompense de l'immense travail qu'il fournit ici au quotidien.
Un amoureux de poésie, certes, mais surtout du partage de la richesse de nos âmes!

assagui

bonjour à vous poètes
Vous êtes gentils de me congratuler, mais je dois concéder que lors de mes débuts, non seulement je ne... remerciais pas ! mais point ne commentais non plus !
Aussi, ai-je voulu combler cet abîme impardonnable de ma part !
Certes, je vais sous toutes parutions ( hormis hiéroglyphes indécryptables pour mes neurones ) même sous des plumes peu amènes envers ma rémige...
Il arriva aussi que sous un poème, compliqué pour ma compréhension, son auteur vint à me voler dans les plumes, alors que j'émettais un avis favorable... il se reconnaitra sans doute, mais devant ses oeuvres dorénavant, je passerai mon chemin !
Je vais rarement sous le " nouvelles ", n'étant pas le mieux placé pour savoir faire... mais parfois je m'y aventure.
Comme je l'ai dit dans mes remerciements d'hier, je compte sur mes yeux pour continuer ma passion, et venir déambuler dans la maison ONIRIS : je n'ai pas besoin de mes jambes, qui elles me laissent tomber peu à peu. Mais mes yeux, fasse qu'on me les laisse encore et encore !
Bonne journée à tout le monde !
papipoète

Merci pour la petite leçon d'histoire, papipoete, et pour le retour sur commentaires.
Pareil de mon côté : à mon inscription je ne commentais pas ou très peu. Timidité sans doute.
En tout cas vous vous êtes bien rattrapé !