Merci à tous les acteurs de s être penchés sur cette prairie, à l’écoute de la libellule. Le jour était mal choisi, le bull, je ne l’ai pas entendu venir.

Depuis que j’ai écrit ce poème, c’est à dire pas très longtemps, se dresse un squelette métallique. Des chapes sur le toit, sur les parois, tout est chape, tout m’échappe. Ce sera gigantesque pour une petite ville déjà fort pourvue en grandes surfaces. Sans doute que ce centre commercial, retail park comme on dit ici, manquait…

Vous êtes plusieurs à parler de légèreté, j’ai voulu, par contraste et sans mots spécifiques,' expliquer, rendre plus « fracassante » la nouvelle de la construction de ce centre commercial, au fond, on sait tout à fait ce qu’on perd, sans rien gagner de réelle valeur en retour. Et tout ce qu’on peut faire, c’est… un poème ? Il y a beaucoup de dérision dans ma démarche.

Merci de toutes vos remarques concernant la forme. Je n’ai rien à dire pour ma défense, dans un sens, vous avez raison. J’aurais dû être plus performante (avec moins de mots peut-être?) quant à ce qui me semble important.
Ainsi, ce – pour dire vrai, il fracasse – est en quelque sorte l’entrée en scène du spectateur qui se prend le spectacle de plein fouet. Et qui comprend plus vite que la libellule.
Cousue – couverte, dans les deux premiers vers. J'aime bien ce coucou de début de jour, mais je peux comprendre que ça n’ait pas trop marché.
Enfin, le bulldozer.
Calamiteux, a dit Adejardin. Je ne saurais pas mieux dire. Mais séparé ainsi, il représente la sidération. Un tel spectacle à cet endroit est si incongru, si… calamiteux, sans retour en arrière possible, jamais, que le mot coince dans la gorge.

Un merci spécial à tous les commentateurs : socque, Pouet, Lari, Lulu, Adejardin, Cyrill, Ascar, Luz, Papipoète, Atom.

Un fil ouvert, comme d’hab...

des champs

Ben, il s'en passe des choses sur ta terre portugaise ! Fais attention quand-même en traversant la rue, un bulldozer ça ne prévient pas... surtout un jaune !
bonne nuit !
papipoète

C'est comme ça ? :
https://www.youtube.com/watch?v=d_BSbGBySv4

C'est le progrès...

Luz

Désolé, ça bugue le Youtubu !
On devrait normalement entendre la chanson de Nino Ferrer : "La maison près de la fontaine"...

Dernier essai :
https://www.youtube.com/watch?v=0pjy_Bv_9WY

Salut hersen,

Peut-être que mon commentaire ne le dit pas, mais j'ai bien compris ton poème dans le sens d'une calamité, d'une incongruité qui t’atteint profondément, et j'éprouve les mêmes sentiments en pareilles circonstances.
J'ai surtout retenu l'aspect ludique de ton poème à la forme originale.

C'est sûr qu'il faut faire attention à dozer les bulles

Cyrill,
Oui, j'ai tout à fait compris ton com, et c'est bien ce que j'ai voulu faire, profiter d'un champ, le matin, dans la légèreté du lever du jour. C'est un peu après que ça a foiré pour la libellule !

pas de souci, Cyrill, je bulle sans doser

Luz,
Ah merci pour ces liens, plus particulièrement pour "le sud". Depuis que j'y suis, je m'y accroche
Oui, luz, il paraît que nous progressons...

Papipoète,
"Un bulldozer, ça ne prévient pas" : peut-être moi qui aie oublié de prévenir le bull que ses chenilles, ça le ferait pas sur les libellules !

Wancyrs,
merci de ton passage, et de ton jaune jaune jaune des pissenlits. ça matche à 100% !

--> pissenlits

Salut hersen,

tout n'est que chantier,
l'humanité de plus en plus enrouée.

Merci pour le retour.
Encore bravo pour le traitement du sujet.