Merci au CE d’avoir accepté de publier ce sonnet auquel, vous lecteurs et commentateurs, avez réservé un bon accueil en lui reconnaissant au moins le mérite de satisfaire aux règles du classique malgré quelques rimes jugées faciles ou malheureuses qui auraient pu être améliorées j’en conviens.
Merci pour vos remarques, j’en prends bonne note pour en tenir compte à l’avenir.
En abordant ce sujet que certains ont trouvé original je pensais qu’il y avait matière à développement, mais placé devant mon clavier, je me suis aperçu à l’évidence que des choix restrictifs, pas nécessairement les meilleurs, seraient à faire dans les idées et les thèmes à aborder : un sonnet n’est pas une dissertation ou un traité philosophique.
Le propos ne demande pas d’éclaircissements particuliers, simplement quelques remarques personnelles.

Socque (bien+) en EL
Vous avez aimé « la bonne dynamique du poème » qui à vos yeux, retombe dans le dernier tercet donnant une synthèse que vous jugez inutile. Soit.
Merci pour votre propos argumenté qui me convient bien.

papipoete (Bcp) en EL
Vos appréciations pleines de sentiments sont toujours bienvenues et agréables à lire.
Merci.

poldutor (Bcp) en EL
Vous avez relevé le rythme saccadé des alexandrins dans les quatrains en adéquation avec le sujet. C’était en effet une volonté de ma part.
Merci de l’avoir remarqué dans votre commentaire.

Miguel (bien+)
« Joliet, un peu naïf, mais au moins…de la fraicheur, précision clinique de la description des symptômes de la colère ! »
Je prends tout avec un plaisir d’enfant que je voudrais encore longtemps rester. Merci.

Vero (Bien+)
« Une colère, peut être aussi silencieuse, …gardée au fond de soi, ……qui aurait pu s’exprimer d’une autre façon ….. »
Oui bien sûr, un choix parmi mille autres manières d’aborder le sujet, c’est ce que j’ai voulu dire en préambule.
Merci, nous nous sommes compris.

Cyrill (Bien-)

J’entends vos remarques critiques sur le comportement des bébés et de l’incapacité du sein de la maman pour calmer les hurlements. Je vois que vous connaissez bien ce problème que moi aussi j’ai connu à une époque mais maintenant un peu oublié.
Pour répondre à votre reproche concernant « dans la poche un oursin » et « ire ». Je vous confirme que ces mots se rapportent à l’adulte, l’acteur dans le deuxième quatrain.
Merci pour votre commentaire.

Pouet
En effet, pas facile de « s’attaquer » à un tel sujet dans un sonnet classique de quatorze vers !
J’ai tenté de le faire sans totalement réussir a priori, vous m’en avez persuadé.
Vous avez aimé et je vous en remercie certains vers et quatrains et faites vous aussi remarquer, que les bébés « ne font pas de caprices » et que « le sein de maman n’est pas forcément la panacée ».
Sans doute, sans doute. J’en parlerai dans une prochaine thèse approfondie sur le sujet.

Ioledane (Bien-)
« Les vers bien ficelés, la plume maitrisée » ont eu le mérite de vous faire sourire mais pas de vous convaincre totalement pour des raisons multiples déjà évoquées précédemment, que je reconnais volontiers.
A commentaire long, réponse courte, avec mes excuses et mes remerciements.

Anje (bien)
« Un sonnet suffit-il à ce thème ? »
La question donne la repose et ce fil en a parlé, mais peut être que tout le monde ne l’a pas compris.
« Buccin/tocsin », j’avais d’abord choisi « tocsin » et puis ….j’ai finalement retenu « buccin » qui m’a paru plus original. ??
Merci pour vos intéressantes « petites remarques d’un modeste lecteur » que je ( modeste auteur en devenir ) prends très au sérieux.
Merci

hersen (un peu)
La colère (ou pas) du bébé, le sein de la mère salvateur (ou pas), vous avez l’air de bien connaitre le sujet, sans doute bien mieux que moi, qui n’avais pour objectif que d’écrire un sonnet.
Merci pour votre commentaire qui argumente sur le côté mythologique du propos.

pieralun (Bien)
Merci pour votre remarque fondée sur les rimes masculines que vous avez jugées difficiles à traiter.
C’est votre ressenti que j’accepte volontiers. Il est en effet bien préférable (j’y songerai à l’avenir) de bien choisir les rimes au départ pour ne pas tomber dans une impasse en cours de rédaction.
Merci

Cristale ( Bcp)
Votre commentaire qui arrive en dernier, résume bien la situation, et apporte avec votre tact habituel toutes les pistes d’amélioration possible et vos conseils éclairés pour permettre de progresser.
Je bois tout cela comme du petit lait avec l’espoir qu’il sera profitable à ma croissante et à « la maturation » de mes prochains sonnets !
Merci Cristale

Salut,

ah si vous me prenez par les sentiments alors.

Ma prochaine thèse sera un solipsisme d'ironie et de dérision, vous m'en avez persuadé.

J'hésite pour le titre, La panacée et les caprices ou Les capridés et la varice...?

Au plaisir.

Bonsoir Lebarde,

Merci pour ce généreux retour sur commentaires.

Je suis rassurée quant à votre façon d'entendre mes quelques modestes conseils mais moi aussi j'ai appris de ceux qui me faisaient l'honneur de m'en donner (et pas toujours en prenant des gants), j'estime donc juste de les partager avec ceux que cela interesse bien que j'ai toujours la crainte de blesser involontairemet un auteur qui a mis tout son coeur et parfois ses tripes dans son poème avant de nous l'offrir, ce qui m'est déjà arrivé à mon grand dam et bien involontairement. Maintenant j'hésite.

Je vous souhaite une bonne croissance et des sonnets bien arrivés à maturation dans un proche avenir, disons...demain. ^^

Le sieur Pouet a toujours les mots pour sourire

Encore merci et sans doute à bientôt...il vous reste 6 péchés à gérer.

Cristale

Rimes "faciles" : pour moi la rime est importante en soi mais ce n'est pas sa nature qui l'est : pauvre, suffisante, riche, facile ou recherchée, que m'importe. Elle est pour moi un élément du rythme. Pourvu qu'il y ait alternance et qu'on ne fasse pas rimer des dérivés, comme "voir" et "revoir", tout va bien. J'aime et approuve ce vers de l'Art poétique de Boileau, le maître, le législateur :

"La rime est une esclave et ne doit qu'obéir."

J'approuve plutôt Schoelcher...

Rimes esclaves, libérez vous !... ;)