Bonjour à tous,

Je remercie tous les lecteurs et bien évidemment le Comité éditorial qui a pris le risque de publier ce texte et qui a montré un intérêt certain pour les camélidés.

Ce texte était une nouvelle fois une prise de risque suite à un échange avec chVlu. Ce diablotin m’a poussé à sortir de ma zone de confort.

Je remercie tous les commentateurs connus à ce jour : socque qui a apprécié l’ambiance, Vilmon qui s’est perdu entre les bosses, Donaldo75 qui a compris mon intention cubiste, Hananke qui a trouvé une perle sur cette île, AnnaPanizzi qui a malgré tout trouvé du bon dans ce poème, Miguel que j’ai réussi à déconcerter, Provencao qui a aimé l’écriture musicale, papipoete qui a souri, senglar qui a aimé ce côté décalé et épicurien, inconnu1 qui a aimé les sonorités, Cristale qui su finement déceler le rythme du camélidé (chaloupé mais sans heurt, donc j’ai utilisé des conjonctions et aucune virgule dans mon poème), Ornicar, à qui j’adresse mes remerciements les plus appuyés tant son travail d’analyse est fin et précis (je suis touché par l’énergie, le temps consacré à commenter ce texte et même admiratif devant ce talent de critique littéraire), Gil qui trouve que ce machin (j’aime ce terme) est super bien balancé et pour finir chVlu qui a su me pousser à faire du hors piste et qui me demande aujourdhui de jeter ma boussole

Sans dévoiler tout le mystère du texte, mon intention était évidemment de surprendre. Après avoir lu un article illustré sur Madère, j’ai trouvé le décor pour mon poème. Puis, la rime avec dromadaire est apparue comme une évidence.

Je me suis alors demandé que ferait un dromadaire là-bas. La chaleur et l’animal étaient des éléments susceptibles de créer une ambiance tropicale, pleine de langueur. Il ne restait plus qu’à créer le mirage venu du désert et entretenir la confusion en peignant un tableau impressionniste.

L’idée était de plus jouer avec les sens que sur le sens... Et enfin passer de l’impression à quelque chose d’encore plus surréaliste en changeant d’animal. Étouffé par la chaleur, qui peut être sûr de ce qu’il voit ?

Jeter la boussole ? ah oui surement, l'idée de tracer son chemin sur un versant vierge, faire sa propre trace sans se soucier des voies préconstruites, sont contenues dans l'expression jeter la boussole.
Enfin je demande pas, je signale qu'en tant que lecteur j'aimerai en lire une exemplaire !

Merci de ce retour, StephTask !
Et encore bravo.

Merci Steph pour ce retour sur commentaires.

La ponctuation minima j'en rêve. Des conjonctions pour liants, quelques points et un seule virgule dans le vers médaillon : bravo !