Bonjour,

D'abord, un grand merci à tous ceux qui passent et qui lisent ce poème. Un merci spécial à ceux qui prennent le temps de me laisser un commentaire, c'est apprécié.

Tiré de Wikipédia (même si certains n'aiment pas) :
La sibylle dans la mythologie grecque est une prêtresse d'Apollon qui fait des prophéties. Elle exprime son oracle dans un langage énigmatique permettant de nombreuses interprétations. D'où le terme employé de nos jour "sibyllin" pour des propos confus.

Ainsi :
"Avant son départ, Arkis se présente au temple d'Apollon pour un augure."
Dans la première strophe :
La sibylle lui fait une prophétie nébuleuse dans une danse enivrée, une suite de contradictions et de phrases dénuées de sens.
Dans la seconde strophe :
Arkis, charmé, tente d'en comprendre les tenants et aboutissants. Il espérait obtenir des réponses à ses inquiétudes avant son départ. Il est déçu et rouge de colère.
Dans la troisième strophe :
Arkis, la mine basse, quitte le temple en laissant quand même l'offrande en paiement pour l'augure.
Dans la dernière strophe :
La sibylle se saisi aussitôt de ce gage et se sauve par peur de devoir s'expliquer.

Cette histoire présente une personne ayant foi au système en place et qui se fait arnaquer par une autre personne qui a foi en ces personnes crédules ayant foi au système.

Vilmon

Bonjour Vilmon
Après lecture de vos explications, j'ai corrigé mon appréciation...
Merci du retour.
Cordialement
poldutor

bonjour Vilmon
Malgré vos explications ( je confirme que ce texte requiert une certaine érudition ) celui-ci ne m'ouvre pas les yeux pour autant !
Comme il ne m'est pas courant d'être sévère, je m'en vais modifier ma note ( par rapport au travail que vous dûtes accomplir )
papipoète

Bonjour,

Merci pour ceux qui apprécient ce texte.

Quelques précisions supplémentaires sur la forme et la structure.
Ce poème est en octosyllabes, il ressemble à un sonnet avec ses strophes 8-8-3-3.
Il y a un équilibre des vers entre la sibylle et Arkis, chacun a une strophe de 8 vers et de 3 vers.
Certains vers ont des mots presque identiques sauf pour quelques lettres, un genre d'effet miroir.
(Si belle) soit cette (sibylle)
(Se colore)-t-il (de colère)
Plusieurs figures de styles sont utilisées, homéotéleute, assonance, allitération, paronomase, question rhétorique et un peu d'ellipse. Et tout le poème est une allégorie, une personne honnête qui demande conseil et se fait arnaquer par des artifices et des mensonges.

Pour l'aspect sibyllin du texte, chaque vers est compréhensif et a un sens.
L'assemblage porte à réflexion, mais il ne s'agit pas d'expression insaisissable.

Les fraises de tes paupières sont des arbres brûlés de passion.
Les bastions de tes pas ont l'odeur du chant des hirondelles.
Que le printemps me surprenne, il ne sera que mauve et mièvre.
J'attends, je mange, je vole que rien ne me fasse ramer de honte.

Que certains croient que ce récit est plutôt banal ?
Quand on compare, on se console.

Changer de registre ?
Pour me conformer aux normes des autres ?
Je vois bien que ce style ne donne pas de plumes.
Mais j'aime bien écrire avec celui-ci.
De jouer avec les sonorités, les syllabes et les mots.
N'est-ce pas là une forme de poésie?

Au plaisir !
Vilmon