Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Ma révérence pour Fleurette à la Garenne |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
15/12/2017 07:55 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
9560
|
Pour qui ne connaîtrait pas la légende de Fleurette, voici un lien pour Wikipédia qui en fournit un résumé fidèle. Fleurette de Nérac — Wikipédia (wikipedia.org)
Et me voilà comme un perchiste qui vient de manquer son saut de quelques millimètres. Assis sur le bord du sautoir, il regarde le ciel "bon sang, que la barre est haute !". Mais il ne se convertira pas au saut en hauteur et reprendra l'entraînement. Ce n'était pas mon choix que d'avoir opté pour la catégorie contemporaine, c'est bien un pantoum classique que j'ai proposé. Une diérèse a trompé ma vigilance, une toute petite diérèse incontrôlée, masquée par une autre, semble annihiler le caractère classique de l'ensemble du poème. Je vais considérer ce poème comme un classique fautif et ne me convertirai pas à d'autres formes. Merci au CE d'avoir inclus ce poème au catalogue mais surtout de m'avoir expliqué son reclassement en raison de remarques formulées en espace lecture. @ Coeurdeloup. Vous avez apparemment passé un bon moment à la table de l'auberge de la Garenne, observant le jeune couple. Merci de votre gentil mot. @Miguel. Effectivement, cette diérèse fautive... J'ai choisi de remplacer conviée par priée. Merci d'avoir beaucoup aimé ce "bien joli pantoum". @ Socque. "Reprises de vers jamais forcées". Merci de ce grand compliment car c'est effectivement , à mon humble avis, le plus compliqué à réussir. Dans le pantoum comme dans toutes les autres formes où des vers se répètent. La reprise des vers, justement, peut faire naître la tendance de patinage que vous évoquez sans l'avoir ressentie en première lecture. On a perdu l'habitude de ce genre de construction mais peut-être ne vous êtes-vous pas attachée à cela, goûtant juste aux images lors de votre première lecture ? C'est ce que nous faisons un peu touts sur Oniris : on lit, on goûte puis on décortique. Il faudra que je vérifie si l'on sert encore dans les auberges du sirop de canneberge. Merci beaucoup. @ Gil. Merci de votre haute appréciation. Effectivement, le pantoum est un exercice délicat. Et j'y ai tellement concentré mon attention que je n'ai pas vu le panneau du garde-diérèse. Merci pour ce petit mot d'humour. Vous soulignez "l'aisance apparente des enchaînements" et vous avez bien raison. L'aisance n'est qu'apparente mais le résultat mérite l'effort. Poète, poétesse, narratrice, j'en parle un peu après. Mais j'avais le choix, pour narrer cet épisode historique, de prendre la voix royale ou celle du peuple. Or je n'ai pas de sang bleu... @ Papipoète. Vous n'aimez pas les formes à "refrains", surtout le pantoum. Soit. Mais en quoi un apprenti poète donnant sa page à une narratrice est-il si surprenant ? Nombre d'auteurs ont utilisé un pseudonyme féminin et vice-versa sans être trans-sexuels. Jean de Lafontaine faisait parler des animaux et n'était pas pour autant un âne. Vous m'embarrassez un peu en annonçant que je suis bien du sexe masculin, je ne pensais pas cette précision très utile hors d'un site de rencontre. Je vous confirme une nouvelle fois que je suis bien un homme, père de famille honorable qui n'a pas encore cherché de vêtement à sa taille dans le rayon des dames. Vous avez, malgré tout cela, trouvé dans ce poème "de bien tendres lignes" comme quoi la tendresse n'est pas que féminine. Merci ! @ Corto. N'avez-vous pas remarqué cette façon qu'ont les filles de dénouer leurs cheveux pour ajouter à leur charme et "détendre" le garçon de leurs désirs ? C'est ce que fit ma Fleurette devant les hésitations de son Prince qui bégayait en avouant ses sentiments. Merci d'avoir partager ce moment. @ Senglar. La garenne était ce terrain où les seigneurs se réservaient le droit de chasse de pêche. Il en existait deux aux pieds de château de Nérac où grandit en partie Henri IV. On ne s'y roulait pas dans la paille comme d'autres amants fougueux dans les granges. Les amours pouvaient tout de même y être passionnés et passionnels. La légende dit que Fleurette se noya dans Baïse, la rivière que longe cette garenne, après le départ du prince. C'est la légende, on la retrouve encore vivante vingt ans plus tard sans précision sur ses frisettes ! Merci de votre "forme jolie d'un naturel confondant". Vous m'en voyez confondu. @ StephTask. On dit qu'il ne s'est rien passé de sulfureux entre le futur roi et Fleurette. Ce serait d'ailleurs de cette histoire qu'est née l'expression "conter fleurette". Mais la seule évocation d'Henri IV semble appeler un peu plus de grivoiserie. Je n'en avais pas conscience. Merci à vous aussi d'avoir aimé la fluidité de l'enchaînement sans pourtant être fan de cette forme. @ Cristale. Il me faut encore remettre une fois le travail à l'ouvrage. Mais je pense que priée remplacera conviée comme je le disais à Miguel. Dans mon petit carnet de notes, l'idée de ce poème dormait depuis six ans. En la relisant, j'ai reconnu un pantoum. Mais je ne suis pas entièrement satisfait, n'ayant à mon goût pas suffisamment fait ressortir les deux idées nécessaires au pantoum. Si la romance y est bien visible, on y voit moins bien la description des lieux, cette promenade aujourd'hui protégée au fond de laquelle on peut se rafraîchir à la table d'une auberge près de la statue de la paysanne (dont on célébrera le 430° anniversaire de la mort ce 25 août). Un grand merci pour votre présence et pour l'image de l'hélice d'ADN, qui me semble parfaitement dessiner le pantoum. @ Yannblev. Merci d'avoir trouver l'idée du pantoum bonne et réussie. Merci aussi à Victor Hugo et Leconte de Lisle d'avoir fait revivre cette ancienne forme de poésie malaise et à Baudelaire d'en avoir écrit une magnifique imitation.
Contribution du : 22/08/2022 15:53
|
|
_________________
Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier). |
||
Transférer |
Re : Ma révérence pour Fleurette à la Garenne |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
29/01/2013 15:18 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
53094
|
ne vous méprenez pas cher poète : ma seconde belle-fille est fort amoureuse sa sa belle Bérangère ; nous avons marié deux neveux voici 2 mois et passâmes un délicieux moment, à les accompagner de la mairie jusqu'au derniers au-revoir ; j'ai maints amis homm'ohhh comme ils disent !
ne vous méprenez pas cher poète ! papipoète
Contribution du : 22/08/2022 19:45
|
|
Transférer |
Re : Ma révérence pour Fleurette à la Garenne |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
15/12/2017 07:55 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
9560
|
Cher Papipoète,
Je ne pense pas me méprendre ni chercher à tromper quiconque. Je n'égalerai jamais Verlaine ou Raimbaud ni dans les vers ni à l'envers. Je suis gai dès que possible mais pas grec. Ce qui m'amène pourtant à partager ces vers délicieux de Callimaque : Archinos, tu me reproches Après une nuit de bamboche Et dans la fumée de l’ivresse De te prodiguer des caresses Et sans prononcer un seul mot De te faire l’amour aussitôt. C’est un crime, je le confesse Mais que ne cachais-tu tes fesses ? Bonne soirée.
Contribution du : 22/08/2022 20:41
|
|
_________________
Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier). |
||
Transférer |
Re : Ma révérence pour Fleurette à la Garenne |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
29/01/2013 15:18 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
53094
|
cher Anje
Ce poème enjôleur sera pour moi, comme une dernière visite du marchand de sable et Nounours à Nicolaspapipoète avec un " carré blanc ", pomp, pomp, pomp, pomp bonne nuit les petits et grands !
Contribution du : 22/08/2022 23:06
|
|
Transférer |