J'ouvre un post parce qu'Ancelly n'y est pas arrivé et qu'il souhaitait expliquer aux lecteurs un détail de lecture qui avait échappé à certains.

(D'un autre côté, Ancelly, ça veut dire que votre parallèle est bien passé !)

Personnellement j'ai trouvé le texte très clair.
La mention de la douleur comme étant la qualifiée de Salope est évidente.
En ce qui me concerne aucune équivoque.

Grand merci à Pattie.

Je suis malheureusement un peu pris par le temps, mais je prendrai le temps de répondre à tous.

Ma première réaction a été un peu épidermique... Ce texte m'est cher car il est un résumé de ma situation actuelle et me tient particulièrement à coeur...
Il est aussi la preuve, à mon avis, que des mots prétenduement orduriers ou vulgaires (je cite... car, moi je ne le pense pas et appelle un chat un chat), peuvent servir la poésie aussi bien que des suites de mots plus ou moins absconses et mille fois répétées.

Je me suis mis à écrire beaucoup, beaucoup ...Quand j'ai arrêté la morphine.

Sur d'autres sites, ce texte a été superbement accueilli car je ne l'ai publié qu'une fois connu après de nombreuses publications de textes plus "soft"...

Ici, j'ai voulu faire l'inverse, pensant donner à l'évaluation ce texte hors de tout pré-ressenti à mon égard.

Je m'attendais donc à des réactions plus vives, mais j'attendais aussi que ce texte soit au moins LU et Compris (ou non...) avant que d'être jugé.

Les puristes que j'ai pu choquer se réconcilieront peut-être avec moi en lisant "Ne pas vouloir déjà..."

Merci en tout cas pour tous les commentaires constructifs et le bon accueil que j'ai reçu sur Oniris

Littéralement votre.
Ancelly

ayant traversé des années de ce que l'on nomme pudiquement "une longue maladie" je sais ce qu'est la douleur et je prends acte que ce que tu passes te manges une partie de toi-m^me... Mais comme je suis une femme, et une grand-mère, il est vrai que les mots que tu as employés m'ont heurtés...Je suis certaine que dans d'autres poèsies que je lirai de toi je y pourrai trouver la poèsie...et ce sera le signe attendu que tu vas mieux..courage !!!!

Ancelly, je te soutiens avec mes maigres moyens. J' ai parcouru ce forum en diagonale, je l' avoue. Sois sure de mon empathie.
On peut se lâcher aussi à travers la poésie, et se soigner de ses blessures.
Je te souhaite longue vie et bonheur, ainsi qu' à moi.
Ma salope de maladie à moi, c' est dans la tête, et il faut faire avec, courage à toi, courage à toi, et à tous.

je l'ai lu, une fois, avant tous vos post, j'avais aussi compris le sens du poème. je n'avais pas répondu car je n'avais pas ressenti quelque chose d'interessant à répondre.
par contre, je suis aussi femme et grand mère et je ne vois pas le rapport entre ces "états" et le fait d'être "choqué" par du vocabulaire somme toute courant de nos jours
ce texte manque de "poésie" ou devrait on dire '"d'édulcoration" , ?
à bientôt

Je viens de le commenter, mais j'y vais de mon avis sur le forum. Je suis d'accord avec Ristretto, il manque de poésie, quant à l'édulcoration, ce n'est pas nécessaire heureusement.

Les mots employés sont bien devenus courants, rien n'empêche que le mot salope interpelle toujours. Ici ça a été le cas, la preuve...

Ca ne m'a pas choquée, j'ai trouvé au contraire assez réaliste ce texte, un peu trop de "tripes" peut-être, pas assez de recul quoi. Du coup, (comme j'ai dit en commentaire), peut-être la sacro-sainte forme en vers est à revoir, une prose m'aurait fait dire : "merde", voilà quelque chose de fort.

Allez savoir pourquoi, je l'ai ressenti ainsi...

Moi non plus le registre de vocabulaire ne m' a pas chquée et pourtant j' ai l' âge d' être grand mère.
C' est vrai qu' à la lecture, ce texte manque de poésie, comme disent srtega et ristretto. Agressions verbales. "Salope" nous interpelle et nous choque. Mais on a vite fait de comprendre que l' auteur invective sa douleur. Certes, c' est très tripal, mais qui a dit que ce site ne pouvait accueillir des demande de soutien, de tiens bon, fussent- elles versifiées. Après tout, oniris est une communauté bienveillante à priori, non ?

À vrai dire, nous avons décidé il y a bien longtemps de refuser tous les poèmes et les textes à vocation thérapeutique.

Deux raisons à cela : premièrement nous souhaitons publier des textes à vocation littéraire, et non thérapeutique. L'un n'empêche pas l'autre, certes, et donc voici donc la deuxième raison : l'écriture thérapeutique demande des conditions et une formation que nous sommes loin de posséder. Or c'est une chose qui ne souffre pas l'amateurisme.
Comment, par exemple, gérer la douleur d'une personne qui dévoile un traumatisme et à laquelle on répond que son poème est mal fagoté, que sa nouvelle n'a pas d'intrigue ? Comment s'assurer que la personne fait la différence entre son texte, production de fiction, et son traumatisme, réel ? Comment être sûr qu'elle ne va pas prendre une mauvaise note comme un jugement sur son malheur, et que ça ne va pas augmenter encore les problèmes qu'elle rencontre ?

Donc si nous avons publié le texte d'Ancelly, c'est parce que nous avons identifié un poème, pas une demande de soutien. Nous espérons donc que les commentaires sur le poème seront en conséquence. (C'est ce que souhaite l'auteur, d'ailleurs, d'après ce qu'il dit.)

Après lecture du forum, j'ai relu ce poème. Je le trouve tout à fait clair tout à coup et encore moins choquant
Pour répondre au dernier post de Pattie, je dirais que je trouve une plainte valable si elle peut aider les autres à exprimer quelque chose qu'ils ressentent mais qu'ils ne peuvent pas dire. ll y faut du talent et, à mon avis, c'est le cas ici.