Chers Oniriens et Oniriennes, mes remerciements sont encore en garde à vue dans leur chrysalide mais l'éclosion est proche, très proche.

À très vite

On pourrait dire comme c'est bientôt l'éclosion, que ça monte, ça monte !
papi, t'es pas encore couché ?

Madame Papipoète, pourriez-vous appeler Monsieur Papipoète pour qu'il aille se coucher ? Il est tard...

Bon, la voie est libre, ma voix aussi je l'espère ^^


Pour une fois, exceptionnelle, où j’ai tenté de rester sérieuse sur un sujet délicat, ben oui, ça m'arrive, j’ai juste voulu écrire un "blason" dans les règles de l'Art en l'honneur de cette pièce masculine vénérée dans certaines peuplades et sociétés anciennes mais c’est vous tous et toutes qui, par vos mots absolument délicieux et jouissifs, me dévergondez. Je me suis donc régalée de vos petites phrases pleines de malice et de bonne humeur et je les ai relevées avec plaisir tant vous m'avez offert de sourires.
Promis, la prochaine fois vous regretterez de m’avoir demandé plus de folie et moins de... rigidité (oui bon ben ça va hein ?^^)


Poldutor "on ne nous cache rien", Zoé "un onctueux-majestueux qui colle parfaitement au sujet", Inconnu1 "tout est une affaire de goût", AnnaPanizzi "C'est beaucoup pour une chose aussi moche", Socque "le beau au poil dormant...je suis en plein coitus interruptus", Lebarde "une certaine pudeur poétique qui n'évite pas la verdeur érotique et prosaïque du propos.",  Donaldo "j’imagine bien les rieurs de la Cour s’esclaffer à la lecture de cet opus en séance tout en s’empiffrant de volaille et en ingurgitant des nectars vinicoles" , Vincent "un véritable féminisme si loin de ses détestations voire cette guerre", Papipoète "nous voici face à ce membre, sans qui pas d'orgasme et pas de bébé !", Hananké "alors qu'on pouvait honnêtement s'attendre à un jaillissement de feux d'artifice.", Véro "Ah ben oui, quand même, il est certes moche...mais il rend bien service, et pas uniquement pour repeupler la planète !", Fanny "cela nous pousse à lâcher nos déguisements d’Halloween , tous à p..l, euh pardon, tous en blason." Annick "Dans le troisième quatrain, on dirait qu'il s'étire après son sommeil, en fait, il s'allonge", Miguel "Pour le reste, belle pièce (si j'ose dire)... Les Sandrine Rousseau et autres exaltées voudraient bien faire arrêter chaque homme pour port d'arme prohibée.", MartinHer "quelle horreur que ce monde clivé où s'opposeraient le bien et le mâle !", Lotier "Autant que je puisse me saisir de l'objet", Mokhtar "Si j’osais, je dirais de la dame « qu’elle en a ». Surtout à une époque où mugissent des kyrielles d’égéries castratrices.", Myndie "c'est qu'il me manque ton petit grain de folie, ce petit côté coquin, ta griffe libertine qui sait si bien épicer les sensualités les plus sages.", Archibald "sans souci du gland dira-t-on" : Celle-ci m’a tuée ! Ornicar "remplacer ce "il" par un "tu". Ça aurait de la gueule, non ?"


Chers Commentateurs et Commentatrices, chers Membres et Responsables du Comité, décideurs, correcteurs et tous les teurs, veuillez accepter mes remerciements les plus chaleureux.
Vous êtes tous merveilleux !

Je vous aime.

Cristale

L'ode au phallus - le poème est ici

Merci Cristale de nous avoir donné ainsi à tous l'occasion de briller dans le domaine de l'humour. mais enfin le mérite principal revient à votre poème; Héraultais, j'ai été nourri des chansons de Brassens, parfois un peu misogynes (mais il était misogyne comme il était anti flic, pour rire), et souvent très délicates et, si j'ose dire, "philogynes", avec ses blasons, ses déclarations et ses hommages. Vous répondez à ce troubadour d'une manière tout à fait digne de lui.

Oui Miguel, quand on dit " Brassens misogyne ", je réponds écoutez "la non demande en mariage".

C'"est précisément la chanson à laquelle je pensais en tapant le mot "déclarations".

Hiraeth
Merci pour ce commentaire édifiant, on apprend de ces choses à cause d'un pov' poème innocent :
" jeu de la métamorphose, qui m'a fait voir ma bite sous un autre jour, et c'est ce qu'on demande après tout à la poésie. Les vers sont bien taillés (on sait à quel point une bite peut être con... et ça tombe bien en un sens, ahem)"
Je suis heureuse de vous avoir aidé à ouvrir les yeux, maintenant vous regarderez la chose en connaissance de cause ou en pleine conscience...


Quelle bonheur de recevoir des commentateurs si bon public, je me régale


@Miguel, mon frère était fan de Brassens, il m'a gavée de tout son répertoire qu'il écoutait en boucle alors que tous ses copains écoutait du hard métal. Il doit m'en rester quelques traumatismes bienfaisants
Ah ! Brassens...irremplaçable et inoubliable Brassens.

@Mokhtar
On se l'écoute ?

Ah ! si un homme avait su me parler ainsi (^-^)

Brassens misogyne ?
Quatre-vingt-quinze pour cent, La complainte des filles de joie, La femme d'Hector, Pénélope, Don Juan, Embrasse-les tous, Marquise, Le père Noël et la petite fille, Saturne, La tondue...
Il y a bien « Misogynie à part » et quelques autres, mais c'est d'une tradition gauloise destinée à faire sourire. Brassens anti-flic dit Miguel, mais il écrit « L'épave », il est anti-clérical mais il écrit « La messe au pendu ».

C'est bien ce que je dis, archibald, quand Brassens est "anti", c'est pour rire. S'il l'était "pour de vrai", il me serait moins sympathique.
Il était très ami avec l'abbé Barrès, curé à Sète ; ce dernier a même prié à son enterrement. Et sa chanson "Le Pornographe du phonographe" montre bien que cette attitude de rebelle était un peu son fonds de commerce, il a l'honnêteté de l'avouer d'une façon humoristique et charmante. Et puis, il avait son petit côté bourgeois, comme tout le monde : avec ses premier cachets, il s'est acheté une DS noire ! Sacré Georges. On t'aime.

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