Merci ma douce,

Merci d’avoir permis la publication de ces états d’âme qui sont peut-être personnels mais communs à bien des lecteurs à une période de leur vie.

Bien sûr, nous ne sommes pas tous égaux devant la solitude, certains la chérissent, certains font avec, certains l’apprivoisent, et d’autres la redoutent. Les « coachs » en développement personnel nous serinent que pour être bien avec les autres, il faut d’abord être bien avec soi.
Mais il est des caractères, des chemins de vie, des manques liés à l’enfance qui nous rendent plus ou moins vulnérables fassent à cette situation surtout lorsqu’elle nous est imposée. En prendre conscience est déjà essentiel...
Même ceux qui sont attachés à leur liberté, se leurrent parfois… l’être humain reste un animal instinctivement sociable, c’est une question de survie, depuis la nuit des temps.

Malgré tout le travail entrepris, tous les bouquins de développement personnel avalés, toutes les actions mises en œuvre, je suis de celles qui ne trouve pas son bonheur sans quelqu’un à aimer. La solitude physique ne me fait pas peur, mais bien la solitude de cœur …. Il me reste la poésie pour me dire.
Merci à chacun des commentateurs qui m’a partagé son ressenti.

Dans le qualificatif de douce donné à la solitude, il faut y lire une grande résignation, c’est comme une vieille amie dont on connait l’influence toxique mais qu’on accueille malgré tout.
Ne parle t’on pas d’une drogue « douce », ce terme s’est imposé à moi, peut-être dans ce sens aussi.
Cette solitude qui signifie le sommeil des émotions amoureuses qui bousculent, font tellement mal parfois, l’engourdissement des émotions fortes qui nous plongent dans une sorte de léthargie sereine, dans une vie entre parenthèses… mais génère une souffrance autre, celle qui nous ramène à nos limites.
Aujourd’hui, c’est dimanche » jour de fête pour elle.

Un tout grand merci à Lebarde, Socque, Cyrill, Ramana, Papipoete, Tomoe, Inconnu1 ( je crois que vous êtes celui qui a le mieux compris ce que j’ai exprimé… oui, cette fausse résignation, c’est tout à fait juste), Miguel, Hananke, EtienneNorvins, et Louis ( dont l’analyse poussée est toujours un précieux cadeau que j’accueille à sa juste valeur).

Merci, chacun de vos mots est un peu de baume apaisant qui m’aide à ne pas perdre ni l’envie, ni le courage d’avancer vers plus de sérénité, même seule. 😊

Myo

Merci Myo pour ce retour tout en nuances et ... en douceur.