Une fois n’est pas coutume, (les remerciements vont au CE, GL) je commence mes remerciements par un hommage à la littérature, c’est-à-dire à l’humain. Prodigieuse alchimie, elle transforme le plomb en or. Elle permet de prendre de la hauteur et de tutoyer les sommets, en toute humilité, portée par les souffles de l’humour et de l’humanisme.

L’homme est mortel, mais la littérature est éternelle, du moins pendant un temps.

L’homme est mortel, mais l’humain est éternel, du moins pendant un temps.

Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont permis la publication de ce poème, en GL, en CE. Merci aux 158 (à ce jour) lecteurs (trices) et merci aux 10 qui ont commenté.

J’apprécie l’évocation amusante de CURWOOD faisant allusion à Roméo et à un certain balcon. Je suis touché par le commentaire « façon poétique et grande sobriété ».

Pour LEBARDE, il y a « un crescendo émotionnel très convainquant » : ça me fait plaisir. (On peut noter que l’échelle a pris le contre-pied avec un décrescendo.)

J’ai été très intéressé par l’analyse philosophique, sociologique, de JEANPHI qui évoque un drame amoureux et un drame social.

SOCQUE est en partie réservée : « trop elliptique pour me remuer » « la légèreté du début colore tout l’ensemble ». C’est vrai que j’ai davantage insisté sur des glissades joyeuses que sur l’épaisseur et la consistance de la tache rouge, que j’ai préféré laisser dans un ailleurs brumeux à la disposition du (de la) lecteur (trice)

J’approuve SENGLAR de vouloir passer dorénavant par l’escalier et je suis heureux d’avoir pu procurer un conseil salvateur. La Belle ne s’en plaindra pas. J’ai aimé la malice du commentaire détaillé qui trouve de l’humour à l’échelle. J’ai bien noté le mot (fondamental !!) : jubilatoire.

PAPIPOETE amène le mot « BOUM » de façon drolatique. Merci pour l’inquiétude concernant « le passager ». Mais, au fait, pourquoi pas « passager ou passagère » ? Soit les femmes ne montent pas sur des échelles (c’est Roméo qui escalade et non Juliette ; mais les temps ont changé...) ou alors elles montent mais ne tombent pas, bien plus habiles que les hommes... À discuter. Merci aussi d’évoquer des « séquences bien illustrées » mais dont la conséquence ne va pas le faire rire.

MYO souhaite d’autres comparaisons pour exprimer le glissement, mais est sensible à un instantané, un arrêt sur image. Hélas celui-ci n’a pas duré !

MARITE valorise le poème en parlant de « prouesse », de « belle trouvaille poétique ». J’y suis très sensible.

AUGUSTE évoque une « transfiguration poétique d’un très fâcheux accident domestique » mais je note avec intérêt qu’il rend cette « traîtresse » échelle responsable de cet état de fait.

Des mots de DONALDO : « évocateur » et « sombre » ; avec une analyse détaillée à laquelle je suis sensible. Quant aux mots « perception », raisonnement » : j’ai écrit ce poème au ressenti pur, à la sensation, comme si je ne faisais pas intervenir le mental. C’est seulement mon deuxième poème publié sur Oniris ; je n’en écris pratiquement jamais ces temps-ci. J’en commente très rarement sur Oniris.

Ça a été évidemment un très grand plaisir d’écrire « Rouge » (jubilation selon le mot de SENGLAR) et de lire vos commentaires.
Merci pour leur tonalité générale dont je retiens l’humour, la chaleur, l’élégance et la constatation que, plus ou moins implicitement, vous considérez que la coupable,

c’est l’échelle.

Bien amicalement.

Tadiou

Merci pour les retours sur commentaires Tadiou. Je trouve que c'est souvent bien enrichissant de les lire et ça permet de revenir, parfois, sur les commentaires des autres lecteurs. En ce qui me concerne la belle trouvaille poétique c'était : l'image de l'échelle " s’appuyant sur les molécules d’air virevoltantes ..." Bonne journée !

Merci pour ces retours Tadiou. Ils éclairent mieux ma lecture de ce poème réussi.

Citation de Marite : ** En ce qui me concerne la belle trouvaille poétique c'était : l'image de l'échelle " s’appuyant sur les molécules d’air virevoltantes ..." **

Ça me fait plaisir que tu aimes cette image; elle m'est venue spontanément, d'un coup, sans prévenir; ma formation scientifique y est sûrement pour quelque chose.


Tant mieux, Donaldo, si mes commentaires éclairent ta lecture de mon poème. J'ai bien réfléchi à mes commentaires; et s'ils peuvent être "utiles"...

Oui, Tadiou, tes commentaires apportent quelque chose au lecteur que je suis. Continue comme ça.

Salut Donaldo.

Ce serait intéressant de comparer ton ressenti à la lecture de mon poème, sans commentaires, à ton ressenti avec.

Si on déplace le domaine et qu’on s’intéresse à l’Art Contemporain, on sait que c’est maintenant quasi habituel que toute œuvre d’Art Contemporain est (doit ?) accompagnée d’un commentaire écrit ; alors que, justement, un sculpteur, un peintre etc... a choisi d’utiliser un langage qui n’est pas composé de mots.
Alors, quelle est l’œuvre ? La sculpture ? Ou la sculpture accompagnée d’un commentaire (de clés de compréhension) ?Une visite guidée fait-elle partie de l’œuvre ? La définition d’une œuvre d’art a-t-elle changé avec l’Art Contemporain?

Pour mon poème, tout(e) lecteur(trice) se fiche a priori de savoir le
pourquoi du comment : les circonstances de l’écriture, les sources d’inspiration etc... etc...


As-tu envie d’expliquer pourquoi les « osselets » dans ta dernière nouvelle ? Qui est ce personnage ? Pourquoi est-il là ? Pourquoi ces drogues ? Chacun(e) est censé(e) se faire son cinéma personnel.


Lors de mes quelques séances de présentation de mes romans (librairies, bibliothèques...), certain(e)s avaient envie de s’intéresser aussi à la vie de l’auteur, pour éclairer leur lecture. Cela aurait été inconvenant de ne pas répondre, mais j’étais très pudique ; j’étais venu pour mes bouquins, pas pour raconter ma vie.

Je pense qu’une œuvre est censée se suffire à elle-même. Mais dans le cas d’une œuvre abstraite, sans clés de compréhension, pas de salut (d’où l’importance de sa culture personnelle pour se fabriquer ses clés, ou alors l’importance de visites guidées etc...)

Et c'est vrai, ici, que les commentaires de l'auteur (trice) sont les bienvenus.

Voilà quelques petites remarques inspirées par tes commentaires.

Bonne soirée et toujours au plaisir de te lire.

Tadiou

Salut Tadiou,

Tu m'as tenté avec ce dernier message. Pour être franc avec toi, je ne suis pas fan de poster un fil concernant un de mes textes, encore moins de répondre aux commentaires mais je le fais car certains m'ont reproché de ne pas le faire.

Je vais répondre à tes questions:
As-tu envie d’expliquer pourquoi les « osselets » dans ta dernière nouvelle ? Non
Qui est ce personnage ? Non
Pourquoi est-il là ? Non
Pourquoi ces drogues ? Non
Chacun(e) est censé(e) se faire son cinéma personnel. Exactement

Et d'ailleurs, à chaque fois je me dis que je ne créerai plus de fil concernant un de mes textes publiés ici, cela d'autant plus que comme le dit cherbiacuespe sur mon dernier fil de ce type, il n'y a pas beaucoup de réactions ou réponses (alors, pourquoi est-ce que je me casserais le cul, sérieusement, sorti des remerciements d'usage ?) sur le fil en question.

A cette phrase "Ce serait intéressant de comparer ton ressenti à la lecture de mon poème, sans commentaires, à ton ressenti avec." , je te rejoins et souvent j'essaie de ne pas m'embarquer sur le seul commentaire technique mais de mettre en exergue ce qui m'a frappé lors de ma lecture, mon ressenti en somme. Ce n'est pas facile car certains veulent lire des commentaires techniques plus que du ressenti. Et vu que je n'ai pas toujours les clés pour faire du sur-mesure, j'improvise la forme.

C'est toujours un plaisir de discuter avec toi.

A bientôt sur les ondes.

Don

Don, je voulais dire : comparer ton ressenti à la lecture de mon poème (ou d'une œuvre en général) sans commentaires explicatifs de l'auteur(trice) au ressenti à la lecture reprise après les commentaires explicatifs de l'auteur (trice)

Désolé, Tadiou, j'ai compliqué la sauce.



Ceci dit, ce n'est pas simple de comparer ces deux perceptions parce que si je relis ton poème après avoir lu tes retours, évidemment je serai influencé mais cette influence déclinera avec le temps. Et si je relis ton poème dans deux semaines, je ne me souviendrai probablement pas suffisamment de tes retours pour influencer ma lecture.

Hello Don. Je crois qu'on s'est maintenant quasi tout dit (pour l'instant ?) sur ces histoires de commentaires !

Alors bonne soirée.