Ce dernier poème a franchi l’obstacle de la parution ; j’en remercie chaleureusement le comité d’édition, et bien sûr, les lecteurs et plus encore les commentateurs qui ont pris le temps de s’y intéresser.

Une fois encore, le thème tourne autour des Sens, un sujet qui m’inspire souvent et me permets d’exprimer des émotions personnelles dont j’ai du mal à me défaire et dont les excès peuvent faire sourire.

Dans le cas présent, pleurer en goutant un vin, même capiteux ou une fraise cueillie du matin, est sans doute très excessif (quoique…, et en poésie tout est permis), mais pour le reste, il m’est arrivé, un peu honteux, de m’émouvoir parfois au parfum d’un corps ou à la douceur d’une chevelure, et bien sûr très souvent, au son d’une voix ou d’un violon et à la beauté d’un paysage…

Quant à ce qui peut me faire pleurer de tristesse et de rage…la liste étant si longue que je me suis limité à un seul vers par strophe, pour en parler.

Les vers en décasyllabes ne m’étant guère familiers, je me suis un peu perdu dans les césures (5/5, 4/6 ou 6/4), ce que certains ont regretté mais ce qui pour d’autres a permis de casser le rythme et la monotonie d’un poème trop respectueux des règles du classique !

Merci, Geigei, Edgard, pieralun, socque, papipoete, Provencao ( qui me reprochez une écriture trop correcte…), plumette, Donaldo75, pour vos appréciations globalement bien agréables à lire qui me vont droit au cœur.

Je saurai en tenir compte dans mes tentatives à venir.

Merci à tous et à bientôt peut être.

Lebarde

Slt,

quelques interrogations désordonnées:

que pleurez-vous finalement, la disparation ou l'impossibilité supposée que ce que vous considérez comme bénéfique au sens puisse retaper à nos portes blindées existentielles contemporaines.
Oui, en pleurez-vous le souvenir ou l'absence.

Ps: je n'ai pas saisi votre "honte" à vous émouvoir, déconcertant.

Voilà, désolé ce sont des élucubrations peut-être, vous n'êtes pas du tout obligé de me répondre, d'autant que je n'ai même pas pris la peine de commenter votre texte, malotru que je suis.

Bien à vous.

Bonjour Pouet

Ne soyez pas désolé mais je ne comprends pas bien vos remarques et interrogations, car je ne vois pas ce que mon propos contient de subliminal.

Comme je l'annonce dans l'exergue, je pleure d'émotion, oui simplement d'émotion, quand je goute, sens, touche, entends ou vois ce que je trouve naturellement, délicat, subtil, doux, sublime ou beau ...et je pleure aussi de tristesse et de rage quand on abime, détruit, enlaidit ...ce qui aurait pu rester beau ou bon.

En fait je suis comme tout le monde je crois.

Ce n'est rien de plus que ma sensibilité personnelle, souvent excessive qui s'exprime, à mon corps défendant et qui peut me faire "honte" et me rendre confus, tant elle est souvent mal comprise.

Un vieux barbu, barbon qu'on croit viril, préfère pleurer en cachette à l'abri des regards moqueurs...
Oui en effet, il m'arrive de pleurer d'émotion surtout et souvent même...cela fait tellement du bien de pleurer...
Riez si vous voulez.

Bonne fin de we

Lebarde