Merci au CE d'avoir retenu ma nouvelle, merci aux lecteurs et aux commentateurs pour s'y être attardé. J'ai voulu prendre le contre-pied de l'idée selon laquelle quand on travaille il est mal vu de ne rien faire. Ici, le travail consistant à ne rien faire il est mal vu de faire quelque chose. En découle alors une situation absurde où l'on risque de perdre sa place en désobéissant à cette règle, de la même façon qu'on risque de perdre sa place ailleurs en désobéissant à d'autres règles.
Un merci appuyé aux commentateurs qui ont "beaucoup" aimé : Donaldo75, Alfin, Angieblue. Sachez que vos compliments m'ont beaucoup touché.
@jeanphi Je précise bien qu'on est ici dans une situation absurde et, même si j'ai essayé de lui donner un maximum de crédibilité, elle ne saurait être totale, étant donné le postulat de départ.
@Vilmon Vous aurez noté que j'ai voulu enrichir le récit, notamment avec le dessin, d'une réflexion plus large sur l'excès de pouvoir, et pas simplement me limiter au côté anecdotique de ce travail pas comme les autres. Je pense au contraire que le titre colle parfaitement au ressenti du personnage principal.
Asrya, cherbiacuespe et Disciplus, merci à vous également pour votre bonne notation.
@Asrya et Disciplus L'obligation de ne rien faire dans son travail ne signifie pas pour autant qu'il soit interdit de se déplacer, d'aller comme ici dans un bureau voisin, ou par exemple d'aller manger, etc. On continue à vivre malgré tout, c'est l'accomplissement d'un travail qui est interdit, même si cet accomplissent est créatif. Il y a là une nuance à saisir.

Bonjour, je me demande en quoi le devoir de faire respecter les consignes de travail est un abus de pouvoir. L’obliger de ne rien faire chez lui, en dehors des heures de travail, aurait été de l’abus. L’équation pouvoir = abus est fausse. Il n’est pas de facto de l’abus. Et je ne crois pas que ce récit démontre un abus de pouvoir. Si on suis la même logique, un auteur qui a le pouvoir d’influencer ses lecteurs serait automatiquement en abus ? Le pouvoir de l’électeur en démocratie serait de l’abus ?
Vilmon

J'ai eu cette réflexion également, me suis torturé les méninges une seconde fois lors de la publication de ce texte. À sa découverte quelques temps plus tôt, je me disais que c'était du mauvais absurde trop peu de crédibilité et trop proche du réalisme. Lors de la publication je me suis dis que c'était toujours aussi dérangeant à ma rationalité. Ce n'est qu'après, bête que je suis, que j'ai compris que c'est cela qui en faisait du très bon absurde, un truc qui oblige le cartésien à des torsions dignes de Escher, et qui nous flanque à bas des escaliers avant d'avoir compris que le plafond est en fait le sol.
Merci pour votre retour, Jemabi.

Merci pour ce retour, jemabi. Oui, j'ai trouvé cette nouvelle très réussie. Elle montre un style d'écriture qui ne laisse pas indifférent. Ici, la narration tape bien fort.

Bravo !

Merci pour vos retours à mon retour.
Je n'ai pas cherché à philosophier autour de l'abus de pouvoir, juste à faire un peu sourire autour de ce thème. Dans un travail normal, le héros aurait été ravi de se tourner les pouces, mais là c'est le fait qu'on le lui impose qui le met en rogne. Pour lui, c'est de l'abus de pouvoir. Et ce qui m'amusait, en effet, c'était de montrer qu'on peut tous être accusés d'abuser de son pouvoir.

Merci Cyrill d'avoir laissé un commentaire à la fois amical et constructif. Même s'il est tardif, je prends !