Remerciements pour Décembre

À Oniris et toute l’équipe qui besogne dur tout d’abord, et me rend si heureux de voir mes lignes paraître. La fameuse phrase que l’on attend tous, du moment que l’on adresse un texte pour avis, me semble si douce depuis ce joli mois de Mai ( sa sœur contrariante serait-elle pour quelques lunes remisée pour papipoète ? )
Je suis content voilà tout

Genèse

Alors que l’Hiver avait pris ses quartiers, marquant ici et là son empreinte, chaulant toute forme pour plusieurs mois ( comme dans l’temps ) il faisait déjà si froid, que l’on se croyait partis pour frissonner un bon moment ! Or, durant la nuit, un vent venu du sud jeta son dévolu sur toutes les images d’au-dehors ; il enfla tant et tant et chauffant, que bientôt la nature reprit ses teintes automnales. Nous passerions un nouvel " hiver au balcon "
Rien d’extraordinaire « ma pov’dame « , mais pourtant mes lignes troublèrent certains de mes lecteurs, se demandant en quel état j’erre ?

Mercis particuliers

Eki ( bien ) on ressent l’attente entre deux saisons, dans une atmosphère cotonneuse bien dépeinte. Un coup de pinceau que le poète a jeté sur la toile blanche. Certes l’Hiver n’est pas là depuis longtemps, mais son emprise semble partie pour durer ! Avez-vous terminé votre ouchanka ? Merci
Mintaka ( bien ) une transcription d’un coin d’hiver que l’on imagine fort bien reproduite sur une toile… plaisant à lire malgré le thème mille fois déjà vu ! Vous songez davantage à l’arrivée du Printemps, plutôt qu’à l’Automne à nouveau là ? Voyez plus haut : merci
Critale ( beaucoup ) la pendule des saisons saute à grands pas, voici revenue la langueur monotone de l’Automne. Des images qui sentent le vécu, pareilles à des cartes postales en noir et blanc . Une jolie prose qui manque un peu de clarté ( oui, désolé ! Il manquait sûrement le "mot-clé" qui put assurément éclairer le lecteur?) Heureusement, l’avis lumineux de certains poètes vint tout expliquer ! Merci beaucoup
Lebarde ( bien ) il n’y a plus de saisons mon pauv’ monsieur ! Vous comprenez tout de suite que ce début décembre aux allures d’hiver, n’est que feu de paille, et que bientôt un bonhomme de neige commencé, n’atteindra guère que la taille de son nombril ! Je vous sais gré de vous arrêter sous ma PROSE, qui n’est pas du tout votre tasse de thé, mais mon côté «  poly-genres » vous surprend… agréablement, finalement : merci
poldutor ( beaucoup ) l’ambiance de l’hiver vous apparaît bien décrite, et des images telles «  les petits yeux que le brouillard fait aux automobiles «  vous semble bien observé ! Alors que l’on grelottait, le vent levé balaye ce qui restait des feuilles mortes. Je maîtrise de plus en plus la poésie non rimée . Merci beaucoup
Robot ( bien ) une froidure hivernale a succédé à l’automne... un coup de neige et le voilà de retour ! l’alternance est bien décrite, et la lecture du texte permettrait à elle-seule de brosser un triptyque pictural ! Olé !!! merci
Provençao ( beaucoup ) ma prose vous fait si plaisir, et me voici récompensé une nouvelle fois par sa parution ! Le contenu de mon récit n’est pas figé, il est idée déroulement qui se déferle dans le temps. Le passage des «  petits yeux des automobiles, que le brouillard s’amuse à dessiner… «  vous plut particulièrement ; merci beaucoup
Mokhtar ( un peu ) non pas PAS, alors je suis satisfait ! j’ai sans doute évoqué un été indien survenu en plein hiver ? Vous me taquinez au sujet du tilleul, avec son feuillage comme à la parade, que ce vent viendrait balayer ; si, si il lui en restait ! Et ça voltigeait en tous sens ! Idem pour le coq du clocher ; si si, il tourne et comment ! De ma fenêtre je vois l’aile gauche du château, et à droite le clocher que coiffe un bougeant coq ! Là, il tourne résolument la tête au nord, mais le vent l’effleure à peine ; trop chaud pour souffler ! Merci
Quidonc ( bien ) le retour de l’automne après l’assaut de l’hiver, évoque la résilience, la capacité de se relever des épreuves, et la constante évolution de la vie ; «  Hissant les couleurs, il délivre son étonnante tiédeur « Mon optimisme est de rigueur, vous semblant une suite à mon précédent poème " appas " ? ma mie en sera très touchée, comme moi le suis à vous lire ! Merci

Aparté

l’octosyllabe fut mon vers fétiche ; bien que l’écrivant encore, comme son grand frère dodéca, je le pratique toujours mais que pour moi, pour ne pas perdre la main ; mais son succès semblant révolu, je crois ne plus tenter de proposer de vers " à pieds " ; reconnaîtra-t-on ainsi, la prose ou vers libre de… papipoète ?  

Bonjour Cyrill ( un peu ) C'est dans la tiédeur qu'on attend le Père-Noël, dans ce texte évoquant les hivers de jadis avec neige et frimas. Ma " pseudo image d'épinal " soufre d'une prose un peu tiède. Vous n'avez pas frémi devant mon tableau, mais vous êtes sous lui attardé pour le commenter ! Noté d'un " un peu ", je suis satisfait de ne pas voir un " pas " ; merci

Bonjour Papipoète, et merci pour votre retour.
A l'origine, le coq des églises, symbole du lever du jour, était orienté vers le soleil levant, et donc Jérusalem.
Aujourd’hui effectivement, et là je fais amende honorable, il est très souvent orientable et sert de girouette.
Mais comme il sert aussi souvent de paratonnerre, je me sens préservé... de vos foudres.

" allez en paix... ! "
( ce matin, le coq montre sa tête à l'ouest )