J’adresse tous mes remerciements au CE pour la publication de ce poème. Ma gratitude va également aux lecteurs et commentateurs, qui lui ont fait si on accueil. Catégorie ‘prose’, je n’en attendais pas tant.

@ Ornicar : votre enthousiasme me comble, ainsi que toutes les références - cinoche, chanson, littérature etc - qui émaillent votre commentaire et qui sont pour moi autant de madeleines à re déguster.
Les « sœurs d’avalanches » sont les équivalents de la débâcle ou de l’infortune. Je reconnais volontiers que c’est un poil capillotracté !

@ Eki : j’ai répondu plus haut à votre première interrogation ; en ce qui concerne les « reculades enhardies », je le traduirai par ‘courage, fuyons’ en langage plus prosaïque, une couardise cachée sous un vernis de crânerie.
J’ai particulièrement apprécié la citation de Valéry à propos de la prose, je vois très bien le petit rongeur de prose s’autodétruisant en se dévorant.

@ Eskisse : je suis toujours épaté par tes analyses si fines, ici ou ailleurs quand je lis tes commentaires, et ici particulièrement touché par ta sensibilité et ta capacité à t’imprégner des mots, d’ « adhérer à 100 pour cent ».

@ Don : je reconnais bien là ta propension à comparer la poésie à la peinture et/ou la musique. Une grille de lecture imparable qui fait ta marque.

@ Papipoete : je n’ai pas l’impression de faire dire à mon narrateur qu’il est un raté. Pas vraiment, du moins. Un perdant magnifique comme plus haut le souligne Ornicar, plutôt. Mais le lecteur est roi et je ne conteste pas votre interprétation. Il y a sans doute un mélange des deux.

@ Robot : j’ai un peu la même impression que pour le com de papipoete. Déchéance ne me paraît pas tout à fait correspondre à l’image que je me fais du narrateur. Aurais-je une trop grande empathie pour lui ?

@ Myndie : ah oui, aurais-tu remarqué combien la mer m’est importante !? Il n’y a pourtant pas moins marin que moi, mais c’est un regret éternel. J’apprécie l’émotion que tu m’offres en retour.

@ Provencao : vous touchez de la plume la proximité de l’âme avec l’esprit et le cœur. Hagards, évidemment !

@ Lari : je travaille particulièrement la musicalité et la rythmique, content qu’elles te soient apparues ici.

@ Pouet : c’est toujours un plaisir que tes commentaires décalés dont j’ai bien du mal parfois à démêler la trame mais qui sont toujours pleins de poésie, comme écrits selon le principe de la libre association.

@ Vincente : « quelques briques d’artifice », mais ne sont-ce pas celles qui nous permettent de poétiser sans être obligé de vivre totalement les affres d’un narrateur malade de ses idéaux inatteignables ?

Grand merci à vos remarques et développements sensibles que vous avez apporté à ma prose, échanges ô combien nourrissants !

Au plaisir de vous lire,

Slt,

oui sans doute le principe de la libre association de malfaiteurs.

Merci pour le retour.

Mais oui, Pouet, comment n'y ai-je pas pensé avec ce crime au bout des doigts.
Comment ça... le pactole, on avait dit qu'on partageait ?

Ah, ok ! Cyrill, le fourbe aux sens cachés !!! Le poète nous fait des entourloupes.

Je suis trop terre à terre sur ce coup, Eki décortiqueuse de pistaches.
ça m'apprendra.

C'est tout mignon ce petit rongeur mais carnassier tout de même...

Merci pour votre commentaire, Skender.
Toujours très agréable quand on ne s'y attend plus.
C'est en effet un texte travaillé au niveau des sonorités. La forme prose, à mon sens, ne justifie pas qu'on s'en affranchisse. C'est du moins ainsi que les mots me viennent. Je suis d'autant plus satisfait qu'il vous paraisse spontané et naturel.

Je constate que vous êtes inscrit depuis peu, je viens de lire votre présentation. Alors au plaisir de vous lire dans vos œuvres.

Citation :

C'est la poésie qui veut ça, Eki