Un grand merci à Oniris et ses petites mains derrière le rideau d’avoir permis la publication de « Leitmotiv» , un grand merci également à vous lecteurs, lectrices, commentateurs, commentatrices, d'avoir pris de votre temps pour m'offrir vos impressions.
Ne pouvant tout retranscrire j’ai choisi, entre-autres, quelques mots de vos chaleureux commentaires.

Jemabi
"Ici, le ton léger l'emporte bien heureusement, sans jamais tomber dans la facilité du sentimentalisme, et encore moins dans le piège de la puérilité. "

J’essaie de garder une certaine distance, une maîtrise, entre l’écrit et les émotions qui submergent mes pensées, ce que vous avez semble-t-il apprécié.
Merci pour votre commentaire Jemabi.
Au plaisir de vous lire.

Geigei
" On voit une main. La nuit. Le silence, ici. Je me suis fait cueillir quand même, par une émotion autre, venue écraser la première en me demandant de me taire pour une minute de silence "

C’est joliment dit, joliment exprimé. Je suis ravie que ce poème vous ait plu.
Au plaisir de vous lire également.
Merci pour vos hautes appréciations.

Lebarde
"Un superbe poème, un des plus beaux que j'ai pu lire dont on connait la signature et pour lequel, une fois encore et plus que jamais peut-être, les superlatifs me manquent. "

Eh bien, après un tel commentaire c’est à moi de me taire. Mais laissez-moi vous dire que je suis extrêmement touchée par vos ressentis de lecture.
Merci beaucoup Lebarde, au plaisir de vous lire.

Ornicar
"Ce poème, tout en esquisse et en délicatesse, n'en dit jamais trop, mais suffisamment pour qu'il soit sujet à plusieurs interprétations de la part du lecteur. C'est ce qui fait sa richesse."

Votre commentaire étayé m’ouvre les yeux sur des images diffuses et pourtant précises dont je n’avais pas conscience. Merci Ornicar d’avoir pris le temps d’une si belle analyse.
Au plaisir de vous lire.

embellie
"La personnification des objets évoqués donne la poésie nécessaire à l’énumération de ces souvenirs. Comme bien souvent dans ce cas, les odeurs et les couleurs se manifestent, faisant naître l’inévitable émotion "

Voici un tableau finement brossé par la sensibilité de votre regard, effectivement la pensée, quand les sons ne sont que ceux du silence, garde le souvenir des couleurs, des odeurs.
Merci embellie pour votre joli commentaire.
Au plaisir de vous lire.

papipoète
"Dans une boite en bois, un cowboy dort alors qu'un ourson bien sage, attend d'être pris dans des bras câlins.
Mais dans cette chambre, règne un silence... où se mêlent des parfums de bonbons, de chocolat... "

Un joli résumé très visuel comme vous savez si bien les composer. J’aime beaucoup votre commentaire empreint de tendresse cher papipoète.
Un grand merci pour vos mots chaleureux.
Au plaisir de vous lire.

Myndie
" La poésie s'éploie avec naturel et simplicité, ne laissant rien transparaître du travail en amont. Tout comme se déroulent avec naturel, simplicité et une douceur/douleur infinie l'histoire, le drame, que l'on devine en filigrane. Pas de fioriture inutile mais de la pureté "

Des appréciations qui me vont droit au coeur tant j’essaie de transmettre des émotions sans en faire des tonnes. La gérardine se prêtait bien, de part sa forme, à ce projet d’écriture.
Un grand merci Myndie pour ces appréciations qui m’encouragent à poursuivre mon cheminement poétique.

Mokhtar
"J’aime beaucoup la troisième strophe, et les expressions confondant les sens : « le silence crie », « les reflets des parfums », « j’écoute leur mémoire ». "

Je suis ravie que mes petits souffles visuels et sonores vous aient plu. L’idée encrée dans mon esprit n’a su les interpréter que de cette façon assez spontanée.
Merci beaucoup pour votre agréable commentaire.
Au plaisir de vous lire.

Cyrill
"C’est dans les bons poèmes qu’on remarque le plus facilement le détail qui gêne, aussi ne m’en veuillez pas de les avoir soulignés."

Je ne vous en veux pas, soyez en assuré. Au contraire, mettre le doigt sur le détail qui gêne m’est d’une grande utilité pour peaufiner des poèmes en couveuse.
Merci beaucoup pour votre commentaire étayé sur les points positifs et négatifs.
Au plaisir de vous lire.

fanny
" je crois même avoir failli décrocher entre le cow-boy et le planeur tant la douleur essaie de se fondre dans la neutralité et l'accoutumance...Ce n'est qu'une fois la porte de la chambre refermée que l'on prend la mesure du poème et de sa crue réalité. Des feux follets qui crient un peu trop fort, une histoire un peu trop courte, un lit un peu trop froid, un leitmotiv qui une fois de plus s'exprime avec beaucoup de subtilité "

Heu...que puis-je répondre à cette vision parfaitement réaliste de l’ensemble du poème ?
Rien...si : merci beaucoup fanny pour ce touchant commentaire.

Corto
"Plus je lis votre poème, plus je le trouve mélodieux. Je veux dire qu'il pourrait donner naissance à un chant lent et raffiné, vous enveloppant d'une nostalgie, une attente, un doute de souffrance, pour éviter de trop affronter le chagrin. "

Vous lisez bien entre les lignes et au-delà de mes vers. Effectivement, mon « chant poétique », de façon assez générale, s’exprime avec une certaine lenteur, langueur disent certains et ce poème, comme vous l’évoquez, pourrait se chanter doucement.
Merci beaucoup Corto pour la délicatesse de votre commentaire.
Au plaisir de vous lire.

Marité
"je crois que chacun peut se retrouver dans ce leitmotiv ... ces instants où l'on ouvre la porte aux souvenirs heureux de l'enfance, cette "trop courte histoire" inscrite dans nos mémoires."

Une vision heureuse de ces instants souvenirs en vos mots apaisants.
Merci beaucoup pour ce joli commentaire et vos hautes appréciations.
Au plaisir de vous lire Marité.

Pouet
" J'ai envie de retenir ce vers : "Mon front sur le lit froid j'écoute leur mémoire " qui m'a rappelé mon vers préféré de vous : "Mon front contre la vitre un jour dure cent ans" L'ensemble m'a réellement beaucoup touché..."

Sieur Pouet, vous ici dans le salon des classiques, eh bien, quelle heureuse surprise ! Et vous me faites un grand honneur d’avoir retenu l’un de mes vers d’un poème titré « L’attente », un quinzain décroissant également en ce qui concerne la forme.
Merci beaucoup de votre présence sur ma page avec ce joli commentaire.
Et merci pour les hautes appréciations.
Au plaisir de vous lire.

Ferrandeix
"Situation propre a émouvoir, d'autant plus qu'elle n'est évoquée qu'indirectement. C'est le lecteur qui doit comprendre. Malheureusement, la réalisation me paraît dissiper cette potentialité. L'assimilation de l'enfant au cow-boy, à mon avis, détruit plutôt l'empathie. Pour le reste, la description de la chambre ne s'accorde pas non plus avec l'argument. Et trop de sonorités qui se heurtent. C'est un exemple de poème où l'euphonie aurait pu ajouter une dimension. c'est l'inverse."

Dans le poème le cowboy est le personnage miniature en plastique qu’on trouvait dans toutes les chambres d’enfant ainsi que les Indiens portant une plume dans un bandeau autour de la tête et des chariots, des saloons, des fermes, des chevaux, avec tous les personnages de fiction, rien à voir, dans la tête d’un enfant, avec le réel gardien de vache « cow-boy ».
Evoquant l'euphonie : je raconte une histoire, avec mes images, mes émotions, mon intention n’était pas de rendre un poème euphoniquement parfait, ce serait comme utiliser du « néocodion » pour camoufler les fêlures de mes émotions, et les quelques cacophonies ou irrégularités ne sont que la représentation de ma pensée où, heureusement, rien n’est lisse ni parfait. Je cacophone cérébralement en permanence, les règles de la versification classique me permettent de poser des limites quant à mes débordements émotifs.
Merci de m’avoir donné votre avis et fait part de votre vision quant à l’écriture de mon poème. Au plaisir de vous lire.

Miguel
"L'écriture est impeccable, d'un classicisme parfait; les vers sont extrêmement mélodieux et envoûtants. Mais il y a là un petit aspect surréaliste qui me gêne, un peu d'hermétisme quand même. Souvenirs de l'enfance du locuteur ? Jouets d'un enfant mort dont le petit cowboy serait la représentation ? Ces petites obscurités entravent ma lecture"

Ce ne sont pas des souvenirs d’enfance de la locutrice, donc votre deuxième question serait la réponse, pas d’hermétisme juste des images suspendues dans un temps qui n’appartient qu’à celle qui regarde la chambre pleine de jouets immobiles mais vide de vie.
Merci beaucoup Miguel pour votre commentaire et vos appréciations, j’espère avoir répondu discrètement à vos questionnements tout à fait légitimes.
Dire sans dire est un peu mon leitmotiv aussi.
Au plaisir de vous lire.

Louis
"Ce mouvement de décroissance s’insère encore dans un autre mouvement, cyclique cette fois. Quand le deuil semble accompli, tout revient en mémoire vive, et tout reprend selon les étapes du poème qui égrènent à nouveau ses strophes décroissantes. Le cycle semble perpétuel, sans que la locutrice puisse en sortir. Là, dans ce perpétuel retour, se situe le « leitmotiv »."

Une parfaite analyse strophe à strophe, vers à vers, les mots prennent toute leur place à travers les images que vous me rendez de ma propre écriture. Je ne peux pas détailler l’entièreté de votre commentaire mais je peux vous en remercier très vivement ainsi que pour vos hautes appréciations.

Curwwod
"C'est alors toute une vie qui refleurit avec son goût doux amer, car tous ces bonheurs ou chagrins d'autrefois sont rejetés hors du temps présent. Toujours une très belle écriture, un sens aigu de l'image poétique et une émouvante discrétion dans l'expression de l'émotion. "

Je suis ravie de vous retrouver sur ma page et heureuse de vos appréciations.
Merci beaucoup d’avoir pris de votre temps pour lire et commenter ce poème, et des compliments que je pourrais vous retourner en matière d’écriture et de sens aigu de l’image poétique. Merci Curwwod.

jfmoods
"L'élément central du récit, ce ne sont pas les objets. C'est la chambre, espace à arpenter en tous sens, espace clôturé qui fait écho à la clôture du poème sur lui-même. L'intériorité de la chambre, c'est celle du coeur (des émotions et des sensations) assurée par un jeu filé de personnifications. On mesure bien ici, par l'affichage des contrastes ("pénombre"/"rais de jour", "Tous les bruits"/"le silence"), la distance qui s'établit entre le monde du dehors, intrusif, et celui - recueilli, investi sur la perte et sur la cristallisation - du dedans. "

C’est moi qui vous remercie pour votre lecture et son interprétation d’une grande justesse, comme toujours j’en reste muette.
Ravie de vous retrouver sur ma page Jfmoods. Encore merci !

Annick
" C'est un poème très touchant. Il n'y a pas réellement d'effets esthétisants. Tout est dans le fond.
J'ai été émue en lisant et en commentant ce beau poème qui traduit bien l'absence, la séparation, la douleur, le réconfort dans le souvenir. "

Un commentaire qui analyse avec précision chaque strophe, un regard juste sur chaque image, une réflexion profonde et un ressenti si bien exprimé que je ne sais que dire tant j’en suis touchée.
Merci beaucoup Annick, merci pour ces hautes appréciations.

Eki
"On voudrait retrouver la candeur de l'innocence, de l'enfance brisée dans cette chambre où tout nous parle de ce petit être parti trop vite. "

Un commentaire tout de poésie empreint et tellement juste dans ces images exprimées avec des mots d’une grande sensibilité.
Merci pour ces vers de Baudelaire en cadeau :
"Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille"
"Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche"
Émouvant.
Merci Eki, merci beaucoup.

Raoul
"J'aime beaucoup celle mélodie de vers parfaits où des jouets, des souvenirs, des sensations extrêmement subtiles, mais aussi la mort, rôdent."

Et tout est dit, joliment exprimé. Votre ressenti de lecture me ravit, vos mots soulignant exactement l’osmose entre la forme et le fond.
Un grand merci à vous.
Au plaisir de vous retrouver sur vos lignes.

Vadim
Évoquant votre commentaire vous terminez pas : «(Je le regrette déjà celui là mais tant pis je le poste. Et bravo pour ce poème incroyable) »
Que voici un joyeux luron sur ma page ! Ne changez rien, toute occasion de sourire m’est bonne à prendre.

Eskisse
"Avoir choisi ce lexique sobre, avoir privilégié la pudeur, avoir construit le poème sur la perte en faisant disparaître les vers pour n'en garder plus qu'un, tout cela fait de ce poème une grande réussite. L'absence est suggérée dès la première strophe avec le sommeil et le rêve...Je regrette presque l'oxymore " le silence crie" qui "casse" cette sobriété, et " ont baissé le volume" ( je ne sais pas pourquoi!) "

Voilà une interprétation qui me plaît beaucoup. C’est vrai que la pudeur est de mise pour certains poèmes, dont celui-ci, merci de l’avoir souligné. Quant au silence qui crie, et la baisse du volume...je ne sais pas, c’est venu comme je l’ai ressenti de façon spontanée :)
Un grand merci pour ce commentaire élégant ainsi que pour les hautes appréciations.


Encore merci Tous et Toutes pour votre présence et vos précieuses appréciations.
Merci Oniris.

PREM'S !

Merci d'avoir pris le temps d'écrire ces retours personnalisés pour chacun.

Mhhhf... j'avais pourtant le souvenir d'avoir modifié cette fin de commentaire...

J'ai ma théorie : vous voyez dans le passé !

Je veux ce pouvoir ! pour en faire quoi je sais pas par contre.

À la prochaine Cristale

Si le Dieu des Mots ne m'a pas retiré sa foi, tu ne perds rien pour attendre, Cristale.

Une fois mes vagabondages achevés, lorsque je serai de retour auprès de mon précieux et si cher clavier, j'ai beaucoup à dire sur toutes les belles choses lues ici cet été. Dont ton émouvant "Leitmotiv".

Félicitations, déjà, pour le beau succès qu'il vient de remporter. Il faut dire que tu nous as bien habitués...^^ Je suis certaine que ta couveuse est belle et bien garnie pour nous gâter encore. Mmm ?

Des appréciations qui me vont droit au coeur tant j’essaie de transmettre des émotions sans en faire des tonnes. La gérardine se prêtait bien, de part sa forme, à ce projet d’écriture.
Un grand merci Myndie pour ces appréciations qui m’encouragent à poursuivre mon cheminement poétique.

Bonjour Cristale,

Transmettre l'émotion sans en faire des tonnes : pareil pour moi. Je peux donc parler de la grande difficulté que cela représente pour un auteur, surtout quand on fait le choix de formes fixes comme ici la gérardine ou pour moi la cyclanelle.
La délicatesse ne se laisse pas aussi facilement apprivoiser, elle me laisse parfois en chemin.
Du coup, je suis d'autant plus admirative de la légèreté profonde de ta plume (ou de sa profondeur légère, tu choisis^^).
Bravo à toi

Bonjour Cristale,

Cela a été un réel plaisir de commenter ce beau poème. Beau, tant il y a de trésors à découvrir.
Il ne se lit pas, il se dévoile, se donne peu à peu à qui sait entendre les battements de son coeur, où se cachent, derrière une apparence paisible, les secrets douloureux d'une âme.

Si un jour, tu faisais éditer tes poèmes, préviens moi. J'achète !

Merci à vous Dame Cristale, je ne suis pas connaisseur en prosodie, juste amateurs de poésie. Celle que vous venez de nous proposer m'a réellement touché par sa délicatesse et sa retenue. Alors qu'importe les étiquettes. Je suis venu commenter dans la catégorie sensibilité .

Au plaisir.

Merci Cristale.

J'aime beaucoup ce que vous dites ici :

Citation :

En quoi je me retrouve, si ce n'est que les règles que je m'impose ne sont pas classiques.

Je me rends compte, aussi, que j'ai imaginé ce premier jouet, le petit cowboy, comme étant l'enfant lui-même dans son cercueil. Il y a je trouve un léger flou qui persiste malgré d'autres commentaires qui m'ont ouvert les yeux. J'apprécie d'autant plus lorsque des mots peuvent se prêter à des doubles voire multiples sens.

Vadim, bien sûr que je vois dans le passé :) les mots gravés sont ineffaçables. Quant au futur...
Merci de votre aimable retour.

Elena
"Si le Dieu des Mots ne m'a pas retiré sa foi, tu ne perds rien pour attendre, Cristale."

Petite séance rétro microsillon 78 tours ?
Rina Ketty - J'attendrai

Myndie
"la légèreté profonde de ta plume (ou de sa profondeur légère, tu choisis^^)."
Je prends les deux :) j'en retiens une et je te donne l'autre : choisis

Je t'offre aussi une petite chanson rétro ? (ne pense pas pour autant que je suis d'âge canonique, je n'ai pas fini ma crise d'ado )

Ginette Reno - Toi le poète