Bonjour à tous !!!

Je tenais donc à remercier chaudement les lecteurs pondérés de "100 Raisons", et même les bougons. À ces derniers cependant, je voudrais signaler qu'ayant un ego en papier crépon je peux tout entendre, qu'on aime moyen ou pas du tout, que c'est pas assez ceci et trop cela, mais s'entendre dire que j'ai torché vite fait mal fait "une liste de courses", franchement c'est abusé, pour ne pas dire dégueulasse ! Une autre chose qui m'agace depuis pas mal de temps aussi est cette ponctuation des lecteurs qui vous font bien sentir qu'il n'ont pas aimé, et finissent leur commentaire par un miséricordieux "Une autre fois peut-être" ! Non, mais quelle hypocrisie suprême ! Imaginez un enfant devant son plat d'épinards qui, d'un air dégoûté, dirait à ses parents : désolé, je n'aime pas, une autre fois peut-être ! On en rirait, non ?

Tout autant, j'aimerais vous dire que j'aime beaucoup ce site et la plupart des textes que j'ai lu pour l'heure en diagonale, mais que je ne tarderais pas à commenter.

Bien à vous !

Vous avez raison Zultabix de vous élever contre cette expression « une autre fois peut-être » dégoulinante de condescendance. Comme si on en était à attendre, à supplier du commentateur un avis positif.
Revenons à cette fameuse Jeanne qui m’a fait choir sur le séant quand vous avez précisé qu’elle a réellement existé. Hé ben, sacré phénomène ! Je ne peux m’empêcher de croire qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez la demoiselle. Trop de démesure dans son comportement, de désinhibition, d’émotion exacerbée, me font inévitablement songer à un état maniaque caractéristique d’une personne souffrant de trouble bipolaire. Manquent les états dépressifs, ou alors vous n’en parlez pas, donc ce n’est pas sûr. Je ne tire aucune certitude, juste mon interprétation dont vous avez le droit de vous moquer. En tous cas, vivre avec ces gens n’est pas coton, forcément ça secoue, ce que vous décrivez avec brio dans votre récit. On est parfois happé plus que raison par des personnalités avant de se rendre compte qu’il y a de la pathologie derrière.
Un texte fort et percutant, belle entrée en matière !

Merci pour le prompt retour sur commentaires.
je pense qu'il ne faut pas trop s'arrêter à des formules.
Elles peuvent déplaire mais ne sont pas pour autant mal intentionnées.
Il y a X raisons d'aimer ou pas cette nouvelle, les commentateurs se sont exprimés.
Au plaisir d'autres lectures.

Re Malitorne,

Curieusement, je ne juge pas que cette expérience amoureuse, forte, très forte, avec ladite Jeanne Berto fut catastrophique pour moi. C'était un sacré phénomène, fantasque et pleine de vie, une amoureuse pantagruélique, ça on peut le dire. Somme toute, malgré toute son insolence et ses multiples travers, elle aura transporté mon coeur, mes tripes et mon âme, bien plus haut que je ne le pensais à l'époque. Tout d'abord, elle m'aura appris à me guérir de la jalousie à tout jamais. Elle m'aura appris à aimer les gens comme ils étaient, libres, facétieux, tragiques, désinvoltes et à la fois profonds. Elle m'aura surtout appris un peu, beaucoup, ce que pouvait être l'amour inconditionnel, cette politesse de savoir aimer l'autre, même intensément, sans rien attendre en retour. N'était-elle pas également un peu pythonisse ? Sa prédiction, le fait que je rencontrai probablement après elle l'antithèse de sa personnalité allumée, se réalisa peu de temps après. J'ai rencontré la femme de ma vie qui était d'un calme olympien, d'un équilibre à toutes épreuves, et d'une sagesse de sainte, avec laquelle j'ai eu 2 enfants et une magnifique relation de 35 ans. Bref, certains passent leur vie a tomber dans même trou de la bouche d'égout. Quand d'autres finissent par comprendre un jour qu'il faut simplement contourner la bouche d'égout, en faisant juste un pas de côté.

Bien à vous !

Bonjour Cyrill,
"Une liste de courses", c'est quand même bas de plafond. On peut faire plus distingué, non ?
C'est pour cela que je ne critique plus les textes que je n'aime pas, tel un bélier envapé des fumerons. Il m'est arrivé sur d'autres sites de déraper, et de me faire reprendre par les modos qui avaient totalement raison. Je ne m'en suis du reste jamais froissé, car ils avaient raison.

Bien à vous !

Merci pour ton retour, Zultabix, bien que tu n'aies pas l'air content du tout !

La question n'est pas de savoir si le commentateur aurait pu dire autrement ce qu'il a dit : il l'a dit d'après ce que lui a inspiré le texte.
Et toi, auteur, tu n'y peux strictement rien.
Les sensibilités de chacun sont différentes et je ne pense pas que l'on puisse dire à un commentateur ce qu'il aurait dû dire, ni comment il aurait dû le dire.
J'en arrive à constater une fois de plus cette constante : le pov' commentateur qui n'a pas aimé et qui le dit, selon ses mots et son ressenti, est maltraité. Pour ceux qui ont aimé, ça roule, on les laisse tranquilles !
Je m'interroge...
Je crois que c'est très important de prendre en compte TOUS les commentaires, sachant que ceux qui n'entrent pas dans la charte seront modérés.

Un retour sur texte est un échange, Zultabix, et chacun le commence et le finit comme il le veut !

bravo pour ce premier texte sur Oniris et...

à te relire ?

Bonjour Hersen,

Le pov'commentateur ????????

Je crois que ce serait bien d'arrêter là, non ? Ce qu'ils ont dit a été dit, et ce que j'avais à dire en retour a été dit ! Tout cela ne casse vraiment pas trois pattes à un canard ! Non ?
Y a pire dans le monde en ce moment !!!

Bien à toi !

Rha la la, l'ego des auteurs.

Au lieu de vous apitoyer sur les avis négatifs, pourquoi ne pas simplement vous délecter de ceux des autres ?
Ou encore mieux, apprécier le simple fait d'écrire et d'être lu.

Citation :

Il semblerait que vous n'ayez pas tout appris...

Cyrill, la formule « une autre fois peut-être » n’est sans doute pas malintentionnée mais en tout cas maladroite et potentiellement blessante. Tout comme « désolé, je n’ai pas aimé », qui oublie qu’un auteur ne cherche pas forcément à plaire, que des textes sont écrits de manière délibérée pour provoquer répulsion ou controverse. Pour ma part je préfère des réactions vives au consensus mou, car c’est de là que surgit le verbe, le choc des pensées.

Malitorne,
Encore faudrait-il questionner chaque auteur qui reçoit ces formules. Je n'y attache perso pas trop d'importance.
Tout à fait d'accord qu'un auteur ne cherche pas forcément à plaire. C'est du moins mon cas.
Il faut aussi accepter qu'un commentateur ne cherche pas à plaire, mais à exprimer son ressenti.