Marité : Ah ! Toute première en EL, et voici que tu as aimé ! Je le savais que j’y arriverais un jour, c’est juste que je ne savais pas quand…
De plus, je n’ai rien à ajouter. Alors c’est vraiment super.
Merci.

Jeanphi : Merci pour ton passage. Il y a pour moi un mystère chez les lecteurs : pourquoi l’histoire, de plus une nouvelle, devrait être « crédible » ? Je pense que le com de Marité en parle bien, c’est le dépassement de soi. Ce ne sont pas des actes, mais plutôt une introspection initiée par une expérience, un monde si différent que dans la têtte de rémi, ça galope…
pourquoi warrior ? Parce que rémi, assurément, ne peut être comparé au guerrier de l’histoire. C’est un peu une terminologie qui rappelle les jeux video, des univers constitués d’irréel, sinon d’irréalisme.

Eskisse « Il y a un avant et il y aura un après ». Cette histoire est un déclic, de ceux parfois déclenchés dans un univers si différent du nôtre que les notions ne sont plus claires, qu’il faut en quelque sorte se recaler sur des importances n’ayant aucun lien entre elles.

Joy : oui, le mot warrior est décalé. Je m’en explique dans ma réponse à Jeanphi plus haut.
Décrire plus ? Oui, peut-être. Mais le flash de Rémi qui soudain entre dans un monde qu’il ne connaît pas est sans doute comme un éclair, une fulgurance d’une civilisation que jusque-là il ignorait. Naturellement, il y a l’encre… Alors qu’a vu rémi réellement, qu’a-t-il vécu ? Lui seul sans doute le saura.
Merci de ton passage !

Geigei : Oui, tu as raison, cette nouvelle au départ était une carte postale que Paul a envoyé à sa copine, la pauvre, restée en Métropole. Seulement, problème : ça ne rentrait pas dans les clous, pas assez de caractères. Constate toi-même :

« Ma mimine, je passe de belles vacances avec Rémi, je m’amuse bien, je mange bien, je dors bien.
Je t’écris avec de l’encre de bancoulier, un truc de dingue, je te raconterai...
Gros bisous
Paul.
Ps : Je te rappelle que tu dois venir nous chercher à Roissy le 23 à 6h30 »

Donc j’ai étoffé, forcément.
Mais je sens que tu préfères la première version, celle du dessus, plus « vraie ».
ne me remercie pas 

A tous, un grand merci pour votre passage sur cette nouvelle !

Cornelius,

Je comprends ta critique, ou plutôt ton attente. Mais je voulais dans cette nouvelle faire revivre l'art du tatouage, d'autant plus qu'il a carrément le vent en poupe de nos jours. Mais je voulais insister sur le côté sacré de ces tatouages qui avaient une signification concernant la communauté.
Pour tout dire, c'était un choix de ma part d'être très light côté vocabulaire autochtone car j'en ai déjà saturé un poème et on me l'a reproché ensuite. Ce que je comprends, car ça devient vite lourd de devoir chercher le sens des mots.
Cette nouvelle se passe plus précisément aux Îles Marquises, à Atuona, où il y a bien un festival des arts marquisiens tous les quatre ans. On change d'île à chaque fois. Et il y a toujours des invités d'autres îles du Pacifique, en dehors de la Polynésie.
Je trouve tellement positif de valoriser ce passé et surtout de continuer à parler la langue. Une langue se perd vite, et avec elle tout un savoir.

Merci pour ton passage !

Jay5, merci pour ton passage sur "La noix du bancoulier".
Si je ne me trompe pas, ce commentaire est le premier (d'une longue série j'espère :) et tu as bien compris le principe de l'échange que nous prônons sur Oniris.

Bienvenue à toi.

A te lire !

Bonjour,

C'était effectivement un simple avis personnel et en aucun cas une critique. En tant qu'auteurs nous sommes appelés à faire des choix en privilégiant certains aspects du récit. En tant que lecteurs aussi surtout pour ceux qui décident de la publication ou de la non publication d'un texte.
Cela ne m'a toutefois pas empêché d'apprécier votre texte.

Hersen,

J'avais esquivé de répondre à votre question, la faisant ainsi passer pour une pure question rhétorique, ce qu'elle est peut-être.
Crédible n'était pas le bon mot. Je mettais l'accent sur le fait que le touriste est pris par surprise dans ce voyage initiatique, ce qui est peu probable. Il y a peut être de ma méfiance pour les expériences mystiques et la décompensation qui peut en découler.

Votre réponse est excellente, pourquoi, en effet, faudrait-il que cela soit crédible aux yeux du lecteur...
À vous lire.

Pour moi, jeanphi, je ne trouve pas que ce soit si impossible qu'un touriste ait une "révélation", de quelque ordre que ce soit.
Disons qu'un voyage sans qu'il y ait une once de conscience est un voyage un peu perdu.
Mais c'est vrai aussi qu'il faut parfois du temps pour digérer certaines pratiques.
Merci en tout cas d'y être revenu.

Oui, j'y ai repensé sous cet angle, j'avais imaginé le touriste pris au piège pour un éveil spirituel forcé. C'est une lecture littérale. Alors que vous décrivez justement toute la subjectivité et la suggestivité de ce passage initiatique.