Merci à vous pour la parution de ce texte et pour l'accueil que vous lui avez réservé qui me fait vraiment chaud au coeur.

Compte tenu des nombreux conflits à l'international, je suis partie sur l'idée d'un poème lié à la notion de terre d'accueil et de reconstruction, dans et avec un ailleurs qui n'en est pas vraiment un puisqu'il sagit de notre planète commune, cela a donné ce petit lopin qui est au cours du poème tout à la fois le même et un autre puisqu'il recèle en lui toute l'essence de notre terre-mère universelle.

Les douleurs humaines sont toujours mises en exergue dans les conflits, je voulais aussi traiter le sujet en rappellant que l'ensemble du milieu environnemental souffre aussi beaucoup en temps de guerre, et souligner la façon dont l'homme et le contexte naturel sont toujours imbriqués de façon étroite, presque charnelle, dont ils se détruisent et se réinventent à tour de rôle, chacun puisant dans les forces, les capacités et l'imagination de l'autre pour se relever.

L'homme est en guerre contre lui-même autant que contre son hôte et les reconstructions risquent de s'avérer de plus en plus compliquées, mais en dépit des lugubres états de fait et de la violence dont l'humain ne peut se départir, nous devons quand même essayer d'honorer un minimum notre statut de bestiole qui se veut pensante et continuer à déclamer haut et fort nos messages de paix, c'est ce que j'ai essayé de faire.

J'ai réussi à distiller des notes d'optimisme qu'en mon fort intérieur je serais vraiment tentée de qualifier de très utopistes, j'ai néanmoins eu beaucoup de plaisir à écrire ce texte, au moins le temps de l'écriture, on y croit, et j'y ai cru aussi le temps du partage de vos beaux et riches commentaires.

Je voudrais aussi remercier le monde végétal qui sait si bien panser nos plaies ouvertes, ses muses inconditionnelles et ses parfums de roses qui ont la lourde mission d'accompagner les créatures immatures que nous sommes.

Je pense que je n'aurais pas le temps de faire des retours individuels, merci encore à tous d'avoir pris celui de commenter, de publier, de lire, chacun avec sa propre sensibilité, c'est un plaisir.

Tout particulièrement pour :
Robot, Cyril, Papi, Cornelius, Eskisse, Ornicar, Provencao, Cristale, Hersen, Myndie,

et après une réflexion aussi longue que profonde, je fais le pari de l'audace et de l'originalité en vous offrant ces quelques fleurs

Merci Fanny pour ce retour, et encore une fois pour ce poème qui dégage tant de notes d'optimisme !
Et de bonnes notes également
Nous avons probablement tous besoin de tels morceaux pour ne pas sombrer dans la tristesse !

Non, ce n'est pas une fée qui écrivit ce poème, mais une jeune pousse onirienne, dont la plume nous épate et nous ravit.
Alors que le long de la route, mon vieux Saule les bras dans l'eau qu'elle assiège, semble encore avoir pied au pré inondé...
Mon rosier " biscornu/redressé " défeuillé semble me dire
- puis-je le temps de l'Hiver, me reposer ?
- oui, cette saison encore tu m'as gâté !
à vous relire encore fanny, encore et encore.
papipoète

Merci également aux deux derniers commentateurs apparus récemment sous mon texte.

Brièvement sur le parterre des herbes folles puisque Polza me tend la perche d'une réponse.

Ornicar et Polza : Bien qu'on ne puisse pas changer un texte publié, je m'incline pour l'inversion lopin/jardin vu que vous êtes deux à souligner ce point et que votre raisonnement est tout à fait logique, par contre je garde mes houes dont un coup violent balancé dans le grand pif d'un adversaire ne doit quand même pas lui faire du bien et ne relève pas de l'acte pacifiste.
Quant à mes dessous, ne comptez pas que je les enlève par le froid qu'il fait.

Robot et Myndie : vous avez bien senti mes hésitations, j'étais partie sur un poème contemporain mais comme je me suis laissée débordée par le texte (enfin par moi-même quoi...) cela c'est fini dans un "genre" de libre.

Esquisse : du coup mais sans houe, comme vous êtes une spécialiste du libre, j'entends que la proximité des énumérations puisse ne pas toujours sembler judicieuse dans cette catégorie, par contre, bien travaillées et en contemporain, j'aurai tendance à les maintenir.

A tous, bien que je n'ai pas le temps d'y revenir, j'ai beaucoup aimé et ait été très touchée par tous les points positifs que vous avez abordés dans vos commentaires ainsi que par les rapprochements que vous avez établis.

Eki, Polza,
Après nombre d'interrogations, pour vous aussi j'ai trouvé un cadeau totalement inédit, vous ne devinerez jamais :

Merci Fanny pour ce retour et le grand plaisir d'avoir lu et grandement apprécié ce poème aux notes délicates.

Un p'tit kdo avec des

Il y avait un petit jardin

Merci Fanny pour les fleurs !
J'avais raison lorsque je te disais que tu ne faisais pas dans l'ortie culture...Oh ! les jolies fleurs...
Quoique les orties sont pleines de nutriments, riches en vitamine C et en fer...Popeye en mangeait probablement.

Eki demandera la recette à Olive

Re-merci pour vos si gentils retours, aller-retour.

Mais quand même, c'est dingue tous ces chanteurs qui se sont inspirés de mon texte, sans compter les illuminés qui ont été tentés par le plagiat de mon poème trois siècles avant sa parution, quel mauvais esprit j'en reviens pas.

Des fleurs, encore des fleurs, toujours des fleurs pour Louis et Malitorne, je vous laisse profiter pleinement de leurs commentaires qui ont retenu toute mon attention et dont je les remercie infiniment, et puis si vous ne savez plus quoi lire vous pouvez toujours allez rechercher les textes des petits auteurs du XVIIIème, Roussaire et Volteau, enfin des noms comme ça je crois.

Trève de plaisanterie, je suis très honorée que vous me fassiez côtoyer ces messieurs dont la pensée nous a tant influencé et nourrit encore nos réflexions, dites-leurs un grand bonjour de ma part, non sans avoir partagé avec eux.....
Non ? vous ne voyez pas ? Ha vraiment vous êtes nuls en devinettes.

Salut Fanny. Ça m'a fait sourire hier quand je me suis aperçu qu'à quelques minutes près, Louis évoquait Rousseau tandis que j'étais parti sur Voltaire. Si une poésie les convoque à son chevet, c'est qu'assurément elle ne peut être vide de sens.

Merci pour le retour fanny (que d'allers et de retours !).

Vous vous inclinez devant la logique et je pense que vous faites bien, même si la logique n'est pas toujours de mise en poésie...
Je vois que les roses poussent de mieux en mieux dans le jardin (donc puisque nous nous sommes mis d'accord), vous en offrez à profusion !

En voilà pour vous en retour que j'ai cueillies dans mon allée