Je suis très touché par l’accueil que vous avez réservé au texte mis en ligne ce matin.

Je ne peux rien dire de plus que ce qu’il vous a dit - sinon un nouveau très grand merci, à vous, invisibles bénévoles du CE, de la relecture et de la mise en ligne, grâce à qui la publication fut possible ; à vous Papipoete, Lebarde, Eki, Don, qui lui avez donné sa chance en EL ; à vous Eskisse, Aldo, Cristale, Provencao, Corto, Jemabi et Marite, qui l’avez déjà honoré d’un commentaire … avec une pensée spéciale pour cette petite mésange anonyme qui m’a forcé à rompre mes habitudes d’écriture – et à l’Oiseau Lyre qui m’a discrètement encouragé à publier le résultat.

Pour répondre à Lebarde : j’ai trouvé ce petit corps le 26 janvier vers midi comme un manteau pendu à une patère – la nuque brisée dans un de ces porte-boules de graisse verticaux. Elle avait passé la tête pour pignocher les derniers restes de la boule qui se trouvait tout en bas, provoquant la chute de celle, intacte, qui se trouvait juste au dessus.

J’ai supposé que cette boule avait une saveur particulière, qui avait conduit l’oiseau à la préférer. La pesanteur a fait malheureusement le reste.

J’ai découvert depuis qu’une mésange bleue adulte pèse à peu près 20 grammes, soit, si l’on en croit les ‘expériences’ de Duncan McDougall passées dans la culture populaire, à peu près le poids d’une âme humaine...

je proposai ici, voici longtemps un poème dédié à un de mes canaris ( une femelle " petite rosée " ) à qui je portais ainsi qu'à ses 20 compagnons dans ma volière extérieure de forme octogonale ( tiens tiens octo... ) leur pitance de la journée...
d'habitude, elle venait se poser sur mon épaule, se laissait caresser or ce matin-là point de Petite Rosée, ni sur les perchoirs, branches, ni sur les balcons cernant le haut des lieux quand...
dans un auget où je déposais du miel à venir siroter,
je te découvris engluée, morte d'épuisement dans ce qui devait être ton dessert...
j'en fus fortement attristé ; m'en allai la mettre en terre dans le jardinet aux jonquilles.
si quelqu'un est intéressé par cette histoire ( en vers néo-classiques ) non retenu pour publication, je peux le lui envoyer en MP
papipoète

Merci Skender pour votre élogieux commentaire !

Merci Papipoete pour votre retour : j'ai eu le même sentiment de culpabilité... Je suis intéressé !

Merci Étienne pour vos explications,
Bien triste fin pour ce magnifique petit oiseau, comme quoi en croyant être utile, on peut produire la mort.!!!
Moi aussi, tous les jours de l’année je garnis des mangeoires de graines pour avoir le plaisir d’admirer, les mésanges, verdiers, pinsons, chardonnerets et moineaux etc.. qui les fréquentent et font vivre le jardin!!!

Réjouissance !

Le club des "Poètes amis des oiseaux " est en train de naître sous nos yeux.

Encore Bravo.
Corto

Merci pour vos retours !

Merci à Jeanphi, Apierre et Graoully pour les commentaires et appréciations élogieuses que je découvre ce matin !

S'il existe un paradis des mésanges... :)

Merci Ascar pour votre commentaire - la "justesse" me touche beaucoup...

Merci Etienne pour ce retour !

Un poids plume...20 grs !
La plus petite est la mésange noire : 10 grs.
Je pense que nous ne trouvons plus de boules de graisse dans ses filets de nylon qui sont très dangereux pour les petits oiseaux...Ceux-ci ont été dénoncés par la LPO comme pièges mortels.
Hier, vu dans le jardin, trois mésanges qui picoraient une des boules...c'était un charmant petit manège !

"un paradis des mésanges"

Que c'est joli ! Bien sûr qu'il existe.

Merci pour ce retour Etienne.

Merci Etienne pour vos explications, je comprends mieux maintenant le titre de ce poème, le poids d'une âme en quelque sorte ...