Tout d'abord merci à Oniris d'accepter de publier mes étranges portraits.

Je ne suis pas un poète.

Je le sais à ce que je ne comprends pas le langage des fleurs.

Je ne comprends pas le message des oiseaux ( j'imagine qu'il est question de territoire ).

Comme beaucoup, j'ai parfois l'impression que la mer voudrait se confier...
Mais je me contente de la regarder, un peu coupable...de ne pas pouvoir recueillir...

Et comme un vent se lève (c'est l'enthousiasme ), une transe, j'écris pour mettre de l'ordre dans cette apocalypse de signes muets, d'y voir clair...

...et c'est raté,

et ce n'est pas très grave.


Jean a cette vision d'une étoile nommée Absinthe dans le livre de l'Apocalypse. Elle détruit un tiers de l'humanité en empoisonnant les eaux.
J'ai appris qu'en ukrainien, Absinthe se disait " Tchernobyl".

Dans le "Temps retrouvé" le narrateur bute sur des pavés et accède au souvenir.
Pourquoi le Monde n'aurait-il pas des remontées brusques de souvenirs lui aussi ?
D'un jour où, entre tous, il aurait perdu son étoile importante ?

L'Etoile Sophia, étoile de sagesse...


Je remercie

EKI d'avoir entrouvert la porte de l'étrangère.

Jemabi pour les confins du rêve et du fantasme...

Myndie pour l'accroche et l'amertume

Eskisse pour les cerf-volants qui saignent

Cox pour être la voix d'un petit troupeau silencieux

Pouet pour s'abîmer dans des mares de ciel

Vincente pour la lumière franche malgré le sombre

Zeste pour le velours de la Vague Noire.