Permettez-moi d'abord de vous témoigner ma gratitude pour ces commentaires.

Voyez-vous, lorsque j'ai composé ces "palabres mortelles", mon intention était simple : désacraliser la Mort, en faire un bouffon ricanant plutôt qu'une sinistre faucheuse. Quoi de mieux, de m’inspirer de la fête des morts la plus joyeuse, une frairie bachique où l'on savoure goulûment les délices du présent et où il faut savoir s'ébaudir sans retenue.

Voyez donc comme cette sombre faucheuse se pare des atours de la fantaisie, délaissant ses oripeaux sinistres pour se muer en bateleur ricanant ! Tel un bouffon de foire, elle nous convie à la ripaille et à la beuverie sans retenue, nous rappelant que la vie n'est qu'un bref festin, un carnaval éphémère.

Soyons donc épicuriens le temps d'un souffle car "même les crânes qui rient, en cendres seront réduits...":)

Nquadiri, je reconnais bien le style de la nouvelle que j'ai commenté.

bonjour poète
Vous dites très justement, " la vie n'est qu'un bref festin... " et la faucheuse qui nous convierait à faire ripaille, nous ferait presque réserver, à peine né à prendre un ticket " aller " sans retour !
Mais, je préfère dîner de peu et rester vivant !
papipoète

Doublon :)

Bonjour,

Dans une de mes nouvelles, publiée ailleurs, j’écrivais ceci :

Un silence de plomb tomba sur l'assemblée, comme si nous venions d'être le témoin d'une révélation millénaire. Finalement, la Mort elle-même prit la parole d'une voix où pointait un certain respect :

« Voilà qui n'est pas dénué d'une certaine sagesse, étrange lutin des mots... Réconcilier les contraires pour mieux les transcender, tel serait donc l'Opus du véritable artiste ? »

Mon double hocha gravement la tête. « Nul paradis céleste ni absolu philosophique ne valent la félicité de l'instant réellement vécu. C'est en embrassant chaque parcelle d'éphémère que l'on touche aux frondaisons de l'éternité...»

La vérité est que l’importance du souffle transcende la peur de l’après :)