Je remercie Oniris d’avoir intégré mon poème "L'impromptu" à son catalogue ainsi que chacun d’entre vous, lecteurs et commentateurs, lectrices et commentatrices, pour vos commentaires et appréciations qui me touchent beaucoup. La création d’un poème est l’aboutissement d’une gestation qui prend parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et quand celui-ci est accueilli avec des bouquets de compliments et de hautes appréciations, c’est un grand bonheur pour moi et me donne du coeur à l’ouvrage. Alors mille mercis à tous et toutes de me lire et m’accorder de votre temps pour m’offrir un commentaire.

Donaldo75

« un travail de précision, de la matière pour les commentaires composés d’élèves consciencieux et amateurs de bel ouvrage. »

L’amour du travail bien fait, c’est un peu l’un de mes défauts:) Je suis heureuse que vous ayez apprécié le traitement de ce poème malgré le manque d’enthousiasme pour le sujet. C’est vrai, c’est beaucoup de travail mais c’est aussi ma passion...mon tricot perso.
Au plaisir de vous lire.

Geigei

 « Cette peinture aurait eu sa place à la Cour de Louis XV, entre un Fragonard et un François Boucher.» « D'autant que le travail sur les rimes m'apparaît très exigeant » 

Pour la peinture ce sera peut-être à titre posthume (mes héritiers peuvent toujours rêver de fortune :))
Effectivement, le jeu de rimes souffre de mes propres exigences, je ne sais pas si cela existe déjà, mais j’ai eu grand plaisir à cette construction.
Merci pour vos hautes appréciations.

Lebarde

 "...sous la forme d’un double muzain (pas très courant) écrit sur quatre rimes qui sont reprises dans chacun des doublons, quatrain /quintil, dans le parfait respect de l’alternance féminine/masculine. "»... »aussi pour le lecteur admiratif qui souhaiterait que la lecture se poursuive. »

Pour la poursuite de votre lecture, ne soyez pas inquiet, j’ai d’autres scénarios « romantiques » dans mes tiroirs secrets :)
Vous expliquez parfaitement la construction de ce double muzain et je vous remercie de l’avoir remarquée, et précisée dans votre commentaire.
Au plaisir de vous lire.

Polza

 "Je ne m’en suis pas aperçu dès ma première lecture tant l’ensemble est fluide, mais en deuxième lecture, j’ai vu la subtilité des croisements de rimes. Arriver à allier technique et poésie de la sorte n’est pas à la portée du premier venu"

Votre commentaire me dit que vous avez apprécié l’ensemble fond et forme de ce double muzain, et c’est un grand plaisir qui me pousse à continuer mes projets d’écriture.
Mille mercis !

Fanny

"J'aime l'îlot de corail et sa perle vermeille, l'archer qui vient gonfler les rangs de ton vocabulaire membré et le Si du déhanché glamour"

Laisse-moi sourire:) J’aime bien ton humour pince sans rire et ton histoire de « vocabulaire membré » m’a bien amusée:)
Oui, j’essaie d’utiliser des images parlantes pour ce « détail »
Je remercie encore Lebarde d’avoir expliqué la forme de ce poème, l’éclairage t’a été utile et j’en suis heureuse.
Merci beaucoup pour cet agréable commentaire.

Myndie

 "Loin d'être subversif, le poème attaque en douceur la pudibonderie coercitive ; il dévoile sans dévoiler et l'on n'a pas beaucoup de mal à décoder la scène, malgré le joli voile linguistique posé sur les réalités crues."

Quelle jolie lecture tu as faite de mon poème ! Ton commentaire ne manque pas non plus de poésie, un vrai plaisir !
Concernant « le sucré des roses » qui à tendance à t’étouffer, je peux te proposer « le sel des embruns » dans un prochain opus:)
Quant au « Si » retentissant, c’est la note la plus haute de la gamme qui s’exprime par le cri féminin à l’approche de l’org… du...final » (rhaaa ! Faut tout t’expliquer:)
Merci de ta présence sur ma page.

Papipoète

 »Quelle santé avaient ces amants, pour " remettre le couvert " à peine un petit sommeil achevé... cela nous ramène au temps où " tamalou " était à des années-lumière du présent, quand la soif de l'autre jamais n'était tarie, la faim de chair toujours au bord des lèvres. »

Vous avez de jolies images dans vos mots cher papipoète et votre « tamalou » est amusant. Dans mon « fief » il existe un site avec bancs et tables en bois en pleine campagne, où l’on peut lire sur un panneau »La pause des tamalous ».
Un grand merci pour ce joli commentaire

Annick

« Le sens du poème n'est accessible qu'à travers de majestueuses métaphores exacerbées par des hyperboles délicieusement séduisantes.
Très peu de ponctuation. Le poème semble glisser sur "la vague ondoyante". »

Effectivement, dans ce genre d’écrit, il est nécessaire d’utiliser toutes les nuances et subtilités que nous offre le langage afin de ne pas franchir les limites de ce qui deviendrait censurable.
Tu as « senti » « la vague ondoyante » du poème… Quel plaisir pour l’auteure que je suis quand le lecteur, la lectrice que tu es, se prend à mon petit jeu d’ambiance !
Mille mercis pour tes mots.

Zeste

 »Je ne cesse de m'éblouir par les splendeurs de la nature magnifiées par l'art. De l'imagination intuitive du corps à la la redécouverte des sens, il y a cet échange, lire et écrire...

L’art est l’aboutissement des splendeurs pour qui sait les regarder.
J’aime beaucoup votre vision éthérée qui harmonise cérébralité et sensualité exposées par l’écriture aux yeux du lecteur.
Un grand merci à vous pour cet agréable commentaire.

Provencao

 »Belle libération en ces vers plus que délicieux et delicats: "Lorsqu’au « Si » de ma voix ton déhanché glamour / Annonce du final ses mille apothéoses"
Quel bonheur de lire une pure merveille. »

Un commentaire élégant qui me plaît ô combien tant vos mots délicats et les soulignés de mes vers me sont agréables.
Et si mon poème a su vous « émerveiller », j’en suis ravie et encouragée pour de prochains écrits.
Mille mercis à vous.

Roxanne

 » Un très joli entrelacs de thème marin (vague, îlot, embruns) et musical (accord, récital, refrain) nous entraîne délicatement vers cette note ultime »

Bienvenue sur ma page Roxanne ! Je suis heureuse que vous ayez apprécié mes épices poétiques à travers quelques « impressions lutines », vos mots souriants à cette lecture qui vous inspire un soupir d’envie… c’est si joliment dit. J’adore !
Merci beaucoup pour vos hautes appréciations.
Au plaisir de découvrir votre plume.

Cerventès

 »Presque dix ans que j'ai quitté Oniris, je reviens aujourd'hui et mon premier commentaire est pour toi, Cristale, toujours aussi sensible, toujours aussi musicale. »

Dix ans ! Mais comment as-tu pu vivre loin d'Oniris pendant dix ans ?
Un grand merci de me faire l’honneur de ton premier commentaire, l’intention est extrêmement touchante et crois bien que j’y suis sensible. Ce poème t’a plu j’en suis également comblée.
J’espère que tu nous offriras quelques œuvres de ta composition très bientôt.
Tu me dis « merci d’exister », je te répondrais que c’est grâce à toi, et tous les lecteurs et commentateurs, à Oniris, que j’existe à travers la poésie. Dans la vraie vie rassure-toi j’existe aussi et je sais prendre de la place:)
Heureuse de ton retour, je te souhaite de bonnes lectures.
Au plaisir de te lire.


♪ ♫ ♩ ♬ ♭ ♮ ♯ ♪ ♫ ♩ ♬


Merci encore à vous tous et toutes.

Bonjour Cristale,

Merci pour votre retour.Citation :

Je suis heureux de m'apercevoir que mon commentaire fut suffisamment explicite. Continuez, continuez plus que de raison, c'est un immense plaisir chaque fois !

@Cristale,

Citation :

Merci pour ton retour, toujours attendu avec impatience.

Oui, "la vague ondoyante" est sensible dans ta poésie : Y participent, la syntaxe, la ponctuation, le choix des mots, des rimes, le rythme, la musicalité...la forme et le fond.
C'est une vague ondoyante qui devient lame (l'âme) de fond, raz de marée... tout en délicatesse.

Merci chère Cristale d'offrir ces trésors de poésie sur Oniris.

Cristale,

J’aime beaucoup votre vision éthérée qui harmonise cérébralité et sensualité.
De l'indicible à l'invisible, au lecteur, cette absence palpable!
Art alibi ou pulsion esthétique, la véritable et sincère expression de soi par l'écriture telle que ressentie dans vos poésies ne saurait être en aucun cas la traduction d'une infidélité émotionnelle.

J'en conclus que Myndie à la voix grave et que tu as trouvé un nouveau cocktail pour éloigner les vampires :
4 Si bien aigüs, 2 roses fort sucrées
Et quelques gousses d'ail
D'un portail échappées
Atchik atchik atchik
Mêm pas aïe mêm pas aïe mêm pas aïe
Le suçon de la tique
Qui va se détacher
Se trouvant rebutée
Vampirette s'en aille

(C'est pas un double muzain mais quand même ça s'approche non ?)

Merci Cristale pour ton retour et la qualité de tes écrits, bisoux.

Merci pour votre retour

Quant au « Si » retentissant, c’est la note la plus haute de la gamme qui s’exprime par le cri féminin à l’approche de l’org… du...final »

Ahhhh! Si senora Cristalina! (désolée, pas trouvé la tilda sur mon clavier). merci d'éclairer ma lanterne!

rhaaa ! Faut tout t’explique Pourquoi rhaaa seulement? Dans le genre il y a aussi le célèbre "rhaaa lovely" de Gotlib... Coït interrompu?

Citation :

Pour le concours j'avais pensé
Détacher les gousses d'ail
Qui déshonorent le portail
Mais non, ça c'était déjà fait
La poésie c'est bien duraille
Faut du rythme et de la musique
Fanny tu me coupes la chique
Mais j'aime notre retrouvaille.

(c'est n'importe quoi!)

Polza, Annick, Zeste, Fanny, Provencao, Myndie, merci pour vos retours chaleureux, je reviendrai un peu plus tard répondre à chacun de vous.
Bon, le dimanche matin est sacré, je ne peux pas déroger à ma sacro-sainte et religieuse habitude d'aller déguster des huîtres, bretonnes évidemment, au marché du village d'à côté.
Concernant l'adresse exacte et l'attribution du pass afin de m'y rejoindre, il me faut de chacuns et chacunes, surtout chacunes indisciplinées tard le soir et tôt le matin, suivez mon regard ... la présentation d'un muzain (simple : 1 strophe de 4 vers 1 strophe de 5 vers) pour commencer étant donné l'aperçu de vos hauts talons... heu... talents), on verra la suite pour un double selon vos copies.
Les vampirettes sont acceptées, des gousses d'ail tressées sont pendues à chaque étal...



À tout'

Bonjour Cristale,

Je dois m'absenter, mais j'ai déjà la première strophe, j'ai le droit à un indice sur l'endroit tenu secret du coup ?

Que ne ferais-je pas pour mâcher quelques huitres
Avec dame Cristale un dimanche sacré
Sur les bords d’un vieux port où mon yacht est ancré
Nous boirions du blanc, peut-être un ou deux litres !