Bonjour, je remercie le CE et les correcteurs ayant permis la publication de ce texte.

Polza, oui ce texte est sans doute "surréaliste", même si la réalité se suffit à elle-même. Votre proposition de "s'écorchent" est intéressante, les mots comme des cailloux de chair. Merci.

Donaldo, les mots peuvent certainement être une peinture de l'esprit ou une petite musique du temps, j'aime à penser que l'émotion communiquée peut emprunter d'autres chemins que celui du sens balisé. Merci.

papipoete, je ne crois pas avoir écrit le passage que vous mettez entre guillemets dans votre commentaire, mais je pense comprendre ce que vous voulez dire. Sinon j'ai écrit ce texte il y a deux ans, il n'a aucune vocation "politique", mais l'interprétation est le propre de l'être humain, à chaque instant d'éveil. Merci.

ALDO, je ne sais pas ce qu'est la poésie, mais il me semble en effet que le silence, le blanc entre les lignes sont des composantes essentielles du passage de témoin de la communication. Nous passons notre vie à remodeler la réalité dans nos rêves. Merci.

Quidonc, trop de clarté peut éblouir, brouiller la vision. L'obscurité en revanche peut parfois s'écarter avec une brindille de lumière. Chacun devant composer avec sa propre obscurité, il est plus aisé de tracer un chemin dans la neige profonde que sur le bitume abrasé.

Eskisse, la "froideur" est en effet présente, peut-être en rapport avec la neige évoquée ci-dessus. Ensuite un clown, oui probablement, en tout cas l'imposture est un habit bariolé qui nous oblige, discrètement. Merci.

Provencao, le péremptoire fait peut-être coalition avec le jugement, jugement de l'autre variant à l'envi selon le positionnement des masques. Merci.

Louis, si la paradoxe est une chose contraire à l'opinion commune, le silence pourra se parer de couleurs "vives" avec une petite touche mica. L'envers du décor comme un ciel bleu à l'endroit de nos pluies diluviennes, passer entre les gouttes suppose l'inexistence de l'abri. Les mots n'ayant pas valeur de mots puisent leurs déliés à la source, là où gît le symbole. La trace désespérante, le calque inutile de la métaphysique. Un mot de Nietzsche que j'aime bien : "La maturité de l'Homme, c'est d'avoir retrouvé le sérieux qu'on avait au jeu quand on était enfant" (ou quelque chose d'approchant). Alors peut-être naissons-nous vieillards ? Merci.

Ioledane, à mon oreille la mandibule sinue entre l'envol et la reptation, il y a ici une possibilité de carapace. La confusion en effluves du message, la rature une invention de la sensibilité.

Ioledane, merci.

Quidonc, merci.

Bonjour Pouet,

Merci pour ce retour plus éloquent que le dernier, vous progressez !

Après, bien que le texte me soit apparu légèrement surréaliste, ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas son identité propre. Après avoir fait un passage par ce mouvement, René Char s'en est éloigné, il a fait du René Char.

Vous, vous faites du Pouet et ça me convient parfaitement !