Bonjour. Merci au CE et aux lecteurs, qu'iels aient commenté ou non.

Cette histoire vraie n'aurait pas suffi pour une nouvelle.
Parce que l'émotion a existé et que son souvenir est encore là, j'ai tenté d'en faire un poème.

Le lieu : Maison d'arrêt de Bondoukou, en Côte d'Ivoire.

L'époque : Années 80, alors que je peux à la fois tenir une conversation et conduire sur la piste, prudemment s'il s'agit d'éviter les fondrières et les ornières, plus vite sur la tôle ondulée pour éviter la désintégration de la 4L.

Les personnages :
− Le prisonnier : un cultivateur avec lequel j'ai du mal à communiquer car il ne maîtrise pas le français, et je ne connais pas l'agni. Pas plus que l'abron ou le dioula.
− Sa fille : elle fera l'interprète.
− Moi.

L'histoire : Elle m'est contée par la fille, sur la piste qui relie Bouaké à Bondoukou.
Son père est planteur. Il cultive le café, le cacao, l'anacarde.
Il n'est pas riche mais a l'esprit d'entreprise.
Quand il a un peu d'argent et qu'il a fini de payer des pagnes pour ses femmes, il construit des petits logements au village, qu'il loue.
L'un de ses locataires est souvent en retard pour payer son loyer.
Au début, le paysan-proprio est agacé.
Mais le locataire va jusqu'à rester plusieurs mois sans régler son loyer et, surtout, refuse de quitter la place. Il squatte.
Le propriétaire met ses affaires dehors et change la serrure pour récupérer son bien. Voilà tout le mal.
Or, le mauvais payeur connaît du monde à la justice, probablement une personne de sa famille. Et le paysan se retrouve en prison. Il n'est pas mauvais. Il est même doux.
Le directeur de la maison d'arrêt, qui n'a rien à voir avec le conflit, se prend de sympathie pour lui et utilise ses compétences pour cultiver le jardin, essentiellement potager.

Je ne vais pas en rajouter sur l'émotion qui m'a pris lorsque le père de mon amie est parti au jardin pour nous en rapporter quelques fleurs et des bananes plantain.
J'ai mis cette émotion dans le poème.


Merci tout spécial à cervantes, Polza, Ornicar, Cristale, Cornelius, Provencao, Jemabi.

J'ai terminé mon discours. Des questions ?

Bonjour Geigei,

Merci pour ce retour sur commentaires ainsi que pour le résumé de l'histoire réellement vécue et racontée en respectant les règles de versification du dizain de Lochac.

Un exploit que de concentrer un tel récit en seulement dix vers.

Je suis étonnée que vous ayez reçu si peu de commentaires, mais juilet oblige... et puis des retardataires viendront sans doute.

Pas de question pour ma part.

Encore merci et bravo pour ce classique de bonne tenue.

Bonjour Geigei,

Merci pour ce retour et vos explications, c'est clair comme de l'eau de roche à présent, aucune question en ce qui me concerne.

Vous avez parfaitement su faire passer votre émotion, merci pour le partage

Citation :

Oui Cristale, tout le monde sait qu'en Juilet il y a forcément beaucoup moins de commentaires voire pas du tout

et encore, c'est pire en aou

Le vent a emporté l'l de juillet...

Et puis avec les zélexions (^-^)...

__---°°°0O Le jardin du directeur O0°°°---__



Merci Polza.

Cristale écale, écale, écale, écale, écale et oublie de ramasser les coquilles.

Fallait le courage d'un Polza pour dénoncer l'attitude désinvolte de la Maîkresse. Même Columbo cherche une corbeille pour y déposer ses coquilles.

Je vous aime.




__---°°°0O Le jardin du directeur O0°°°---__

Citation :

Vous pouviez dire l'impertinent Geigei, j'assume entièrement, même si je me suis permis de signaler l'erreur de frappe justement parce que j'ai un grand respect pour Cristale

Merci pour votre retour.

Moi, aussi très étonnée du peu de commentaires.....la plage et la rando ont eu préférences.

Au plaisir de vous lire.