En m’essayant à cette série de correspondances entre les conjonctions de coordination et d’autres ensembles sans relations apparentes j’espérais un effet surréaliste, mystérieux, d’où le choix de la dernière strophe puisqu’il s’agit en effet de sept peintres surréalistes. Les strophes précédentes servent à l’amener dans une sorte de crescendo.

La première est un langage des signes. La suivante est dans mon esprit un cheminement de contes de fées. Enfin, j’ai pensé à Voyelles de Rimbaud pour la strophe des lettres de l’alphabet.

Merci EtienneNorvins, Lebarde, embellie, Provencao, ALDO, papipoete, Roxane, Polza pour vos commentaires.

Je suis ravi que le poème plaise a certains. Et que d’autres aient fait l’effort d’émettre un avis.

Pourquoi m’arrêter là ALDO ? Oh, j’étais tenté de continuer…

Polza pose des questions précises, voici quelques vagues éclaircissements :
« Or
M, à mi-chemin de la raison » :
« Or » dans un syllogisme sépare les prémisses. M est la 14eme lettre de l’alphabet donc médiane ; sa forme symétrique renforce cette interprétation. Je l’admets, c’est un peu tortueux.

« O, vide existentiel » illustre le « ni ». Je ne me doutais pas que l’O puisse symboliser l’infini, sans doute si on prend la ligne de l’O, j’ai pris le creux…

Les images illustrant les peintres sont arbitraires ? : La symbolique de l’œuf sur le toit de Dali m’a paru correspondre au « donc », je n’aurais pas pris les montres molles par exemple, de même pour Magritte, le « car » est bien plus ses chapeaux noirs que sa pipe, mais franchement tout cela est très subjectif...

Merci Aldenor pour ce retour avec élucidations !