Merci aux commentateurs de s’être exprimés quant à cette pièce de circonstance.

Le poème et vos commentaires sont ici : http://www.oniris.be/poesie/famineur-epithalame-selection-gl-12781.html

Les Laure et François que j’y fais dialoguer sont parfaitement actuels (mariés en juin dernier) et n’ont rien à voir avec Pétrarque (dont j’ignorais le prénom…) et Laure de Sade (dont j’ignorais l’existence).

Polza aurait «  préféré quelque chose de plus développé et peut-être même de grandiloquent, ton qui irait plutôt bien à un épithalame ». Ce qui me suggère qu’un tel titre est trop lourd à porter pour une telle miniature… « Entre Laure et François » serait peut-être plus adapté. Autre proposition ?

Polza indique par ailleurs : « Pour le classique, je pense que vos rimes « doigt/toit » au singulier ne sont pas compatibles avec « autrefois/François/voix/vois » au pluriel. ». Cela m’étonne, car je n’ai pas trouvé trace d’une telle règle dans le Sorgel. Merci de bien vouloir m’indiquer les références de cette règle dans Sorgel.

En revanche, cette réserve ne concerne pas cette autre version, proposée dans un premier temps mais qui parut trop leste à la maman de la mariée (d’où la seconde version, plus fleur bleue…) :

─ Ma tendre et douce Laure,
Faut-il que je t’honore ?
─ Certes, mon doux François,
Dès que tu m’aperçois.

─ Dois-je, ma chère Laure,
Être chaud comme un maure ?
─ Bien sûr, mon cher François,
Il sied que tu le sois.

─ Me faut-il, ô ma Laure,
T’entendre dire : « Encore ! » ?
─ Sans doute, ô mon François,
Plutôt cent qu’une fois !

Bonsoir Famineur,

Je viens de lire les deux versions, et j'avoue une nette préférence pour celle qui figure ci-dessus : l'autre est un peu sucrée ; celle-ci, alerte et égrillarde, est assez amusante.
Cela dit en passant, je vous souhaite une bonne soirée.
G.