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"L'écho" répond à vos mots
Maître Onirien
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Bonjour à tous et toutes,

J’adresse mes remerciements à Oniris pour avoir accepté d’inclure mon sonnet à son prestigieux catalogue, aux lecteurs et commentateurs qui ont pris de leur temps pour m’offrir un commentaire.

Beaucoup l’ont deviné, mon sonnet fait écho à l’hommage délicat "Re-connaissance" du poète Cervantes.
Cette forme poétique nommée également « rebond » s’inscrit dans le cadre de la poésie galante épistolaire depuis la nuit des temps et cet échange a été pour moi un vrai plaisir d’écriture.


Bonjour Polza

« très belle image que cette palette de mots couleurs qui servent à peindre l’univers. » « j’ai eu l’impression en le lisant ce poème que la narratrice s’adressait à une personne bien précise et que ce n’était bien évidemment pas moi. J’ai presque comme la sensation de ne pas avoir ma place ici, ou la légitimité pour commenter peut-être. »

La poésie n’a pas de limite et chacun peut la lire quand elle est offerte aux yeux des lecteurs d’où votre absolue légitimité dans ce genre poétique qui fait écho au poème d’un autre auteur. Cela se nomme « rebond ». Ce que vous avez compris en première impression.
Je n’ai pas vraiment envie de discuter de l’emplacement d’une virgule, il fait trop chaud (^-^)
Un grand merci pour le temps que vous avez consacré à la lecture attentive de mon sonnet et la précision de vos observations dans ce commentaire étayé.


Bonjour Lebarde

 »"Vous ignorez mon nom mais" le lecteur le découvre rapidement au fil des mots, des vers, des couleurs, des respirations de ce super sonnet« 

Je ne puis relever tous vos mots mais sachez que votre commentaire m’est très agréable. Bien sûr la mer d’Iroise est un peu complice de tout ça .
Mille mercis à vous pour votre fidélité à mes écrits et pour ces jolis compliments sur mes vers.


Bonjour Geigei

 « Un genre, j'imagine. Poético-épistolaire ? » « C'est le grand art de l’infinie délicatesse ! »

Vous imaginez bien et avez deviné à quel poème mon poème fait écho.
Je suis ravie et touchée que vous ayez trouvé ce sonnet « élégant », c’est un beau compliment.
Merci pour vos mots délicats et vos hautes appréciations.


Bonjour Vincent

  « Mais là ...: « De la toile opaline où je peins l'univers » !!!
Est pour moi le vers le plus beau que j'ai lu et de tous les grands
Car je suis touché par l'infinie grâce qu'il contient, tout ce que j'adore y est »


Que c’est joli ! Quel merveilleux compliment !
Merci, merci mille fois !


Bonjour Cornelius

 "on retrouve avec plaisir l'air vivifiant de la Bretagne » « Merci pour le souffle de fraîcheur de ce poème. Je vous aime (poétiquement parlant bien entendu) »

Je passe sur l’historique d’une fameuse mouche :) … en espérant qu’elle ne vous ait pas piqué ce qui ne semble pas puisque vous me rejoignez dans la dimension éthérée de la poésie en respirant l’air vivifiant de ma côte bretonne.
Merci pour cet aveu d’amour poétique. Qu’est-il de plus agréable que d’être aimé(e )? Bin… rien :)


Bonjour Papipoète

« Une fois encore voir cette gentille cascade, qui nous précipite en douceur, au fond de votre coeur… ce n'est pas la peine que j'explore ce sonnet, à la recherche d'un esquille verbale... y'en a plein, comme d'habitude

Y’en a plein à ras bord papipoète, ne vous fatiguez donc pas à les chercher (^_-)
Encore une fois je vous adresse mes remerciements pour vos mots si chaleureux.


Bonjour Cervantes

"Juste un peu surpris que personne n'ait reconnu en ces superbes vers l'écho du poème que j'avais commis il y a quelques semaines "Re-connaissance". "

Mon petit doigt me dit que plusieurs lecteurs ont reconnu votre poème « Re-connaissance » auquel le mien fait écho, ils se sont tus par discrétion, je le sais bien.
Merci de m’avoir offert vos mots délicats sans lesquels les miens n’auraient pas vu le jour.


Bonjour Hiraeth

 « Je ne sais pas si tout poème naît dans la mer d'Iroise mais peut-être parlez-vous ici seulement de votre expérience. » « Seul petit bémol, les sirènes et les nymphes n'ont pas besoin de navires... C'est donc que vous avez lâché la métaphore bien vite, ce que je trouve dommage ! »

Heu...oui… les miens de poèmes naissent au berceau de la mer d’Iroise. Les autres je ne sais pas (^-^)
Ah mais non cher poète, comment ça j’ai lâché la métaphore ? Le « navire » que vous lisez est la métaphore de mon coeur, celui qui transporte les sentiments.
Merci d’être venu sur mes lignes, c’est toujours un plaisir de vous accueillir à bord de ma barque poétique.


Bonjour Provencao

 « Sublime tercet invitant à l’espérance, à l'offrande. Bel écho possible en chacun de nous.. « 

En choisissant de citer les trois derniers vers vous me faites grand plaisir. Puisse l’espérance emplir le coeur et les pensées de chacun.
Un grand merci pour ce précieux commentaire et vos hautes notations.
Vous lire m’est un plaisir.


Bonjour Myndie

"un magnifique poème magnifiquement écrit, qui dit tout mais garde un souffle de mystère qui en renforce le romantisme. »

Une vampirette est venue goûter l’encre de mes mots ! Ses petites chagnottes ont effleuré mes vers avec une infinie douceur… même pas peur !
Une énorme merci à toi Myndie pour ce « passionnément ++ » qui me va droit au coeur.




****

Mille mercis à vous tous et toutes !
Au plaisir de vous lire.




_________________________

Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout.
Victor Hugo

Contribution du : 30/07 08:44:07
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Re : "L'écho" répond à vos mots
Maître Onirien
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Bonjour Cyrill

 »L’introduction d'un narrateur a priori difficilement identifiable génère de l'émotion, tant poétique que spirituelle.
Le poème donne l’impression qu’une baguette magique ou quelques farfadets malicieux suffisent à faire éclore l’esprit de la poésie. »


Va savoir ce qui se cache dans le berceau où naît ma poésie :)
Un commentaire joliment exprimé qui a su apprécier l’essence même du poème.
Merci Cyrill d’avoir entendu et suivi l’écho de mes mots.
« l’écrit propose, son écho dispose... » et tu supposes bien :)

Contribution du : 30/07 18:55:55
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Re : "L'écho" répond à vos mots
Maître Onirien
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Bravo Cristale pour la présentation du fil, couleurs, italiques et cætera.
En poésie, nous en tant que lecteurs disposons et supposons autant que faire se peut.
C'est un boulot à temps plein ...
Chaque lecture est affaire de personne et enrichit l'écrit.
Mon humble avis, comme on dit.
Hugh !

Contribution du : 30/07 19:29:31
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Re : "L'écho" répond à vos mots
Maître Onirien
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Bonjour ferrandeix

Un poème réussi qui nous ferait presqu'oublier qu'il s'agit d'un sonnet. L'effet rimique est sensible, ce qui est plutôt rare dans ce genre poétique passablement artificiel. Je l'attribue au rythme de l'alexandrin qui correspond très bien ici à la syntaxe et au sens. Ce qui également engendre une grande fluidité (malgré quelques cacophonies).

Je suis d’accord concernant le zz cacophonique difficile à éviter. Un peu moins d’accord avec :

« "vient vers vous" double cacophonie consonantique en v »
"vos vers" cacophonie consonantique en v »


qui sont des allitérations voulues de ma part, la consonne V représente le plaisir et la volupté comme ici, avec ce vers de Paul Valéry dans "Profusion du soir" :

Vénus vertigineuse avec ses bras fondants


à voir pour :

« "pluie et" : cacophonie sur voyelle »

qui est une simple élision d’un « e » muet.

Merci d’être venu déposer vos observations dans ce commentaire pétri de compliments.

Contribution du : 30/07 21:09:46
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Re : "L'écho" répond à vos mots
Maître Onirien
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Le poème est ici :

"L'écho"

Contribution du : 31/07 08:11:17
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Re : "L'écho" répond à vos mots
Maître Onirien
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@ Quidonc

"Les références à la sirène et au korrigan représentent la dualité de l'auteure. La sirène symbolise l'attraction et la beauté mystique, tandis que le korrigan évoque malice et mystère."

Bonjour et merci Quidonc pour votre lecture attentive, vos hautes appréciations et ce commentaire très étayé qui met l'accent juste là où il faut.

Contribution du : 09/08 09:19:56
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