Je remercie le CE pour la publication de ma nouvelle, d'autant que c'est la première publiée dans la catégorie Humour/détente, après plusieurs tentatives infructueuses.
Je remercie également les commentateurs
jeanphi : "l'art du quiproquo". Je m'y essaie, et ce quiproquo permet de faire ressortir le décalage entre différentes réalités, car dans un texte comme dans la vie il y a autant de réalités que de personnages.
Yakamoz : "un conte fantastique". C'est une façon de voir les choses, et je les ai aussi vues ainsi jusqu'à ce que je me rende compte que si j'allais jusqu'au bout du conte fantastique, la fin tragique était en effet inéluctable, et je n'en voulais pas.
Skender : "la chute bien amenée" me fait plaisir, d'autant qu'on a souvent reproché à mes nouvelles une fin décevante.
Malitorne : "une fin très décevante". C'est bien ce que je disais... Vous regrettez également que je n'aie pas joué pleinement la carte du fantastique, mais, comme je l'ai répondu à yakamoz, cela condamnait Oscar à mort, et du coup ne collait pas avec le ton plaisant du reste du récit. Cette fin, je l'ai supprimée après l'avoir écrite. De façon générale, mon goût personnel me porte plus vers des récits réalistes empreints de fantastique que vers des récits 100% fantastiques.
Quoi qu'il soit, merci à tous les lecteurs d'être passés.

Oui, c'est une constante chez vous. Je trouve l'idée de cette nouvelle particulièrement originale. Le développement m'a paru restreint, ou manquer de densité pour suffire à sa brièveté, à l'image d'un thème génial sans variations, imaginez mon désarroi !..
Plus de plaisir que de frustration malgré tout, la balance résiste.

Je ne vois pas pourquoi une fin tragique aurait été inéluctable, vous auriez tout à fait pu poursuivre dans l'absurde en gardant Oscar vivant. Un pacte avec les livres, par exemple, pour qu'ils le laissent en paix, quelque chose de ce genre là. À chaque livre lu, un disparaît.

Malitorne J'ai également songé à une fin optimiste du genre Pacte avec les livres, mais ça ne fonctionnait pas non plus, ça ne collait pas avec le personnage, ça apparaissait trop plaqué. Et puis je perdais l'idée essentielle du récit, qui est ce décalage permanent entre le moi profond d'Oscar et la façon dont son entourage le voit.