Bonjour à tous et toutes, sélecteurs, correcteurs, lecteurs, commentateurs, que je viens remercier ici pour avoir permis la publication de mon poème "Le chant d'Isaby"sur le prestigieux catalogue d’Oniris.

Poldutor

 « Telle une Danaé moderne, "envahie par une rivière ardente".
Poésie délicieusement érotique, qui évoque sans rien dire...Des tercets pour couronner le tout »

La poésie érotique, de mon point de vue, se doit de dire… sans dire et laisser à l’imagination du lecteur sa part de mystère et d’images suggestives comme vous l’avez si bien compris.
Merci d’avoir apprécié cette scène poétisée.

Lebarde

 Dans le lac "d’Isaby", le bain d’une déesse,
Ses hésitations, l’eau fraîche sur ses reins,
"Un doux bruissement" et les vers souverains
D’un poème subtil de notre poétesse.

"Entre les joncs courbés" j’observe le tableau.
Osez votre plaisir...je vous sens hésitante
Et pourtant vous m’offrez…"la folie est tentante",
Une terza-rima, quel superbe cadeau.

"Un léger chuchotis" que le zéphyr "essaime"
J’écoute et je relis ce poème que j’aime.

Je n’ajouterai rien tant j’ai plaisir à lire ce commentaire joliment mis en vers des plus charmants.
Merci pour cette délicate attention.


Mokhtar

 « Ça se lit comme le bonheur d'une douce brise un soir d'été, ça se savoure comme un verre de rosé frais bénissant la soif...
Merveilleuse harmonie entre la forme choisie et la fugacité de l'instant de bonheur parfait... »

« Terza rima » oui c’en est une, « un ruisseau se jetant dans le Gave », certainement, « une poétesse armoricobasquaise » : c’est plus que certain, le poète a toujours raison !
Merci pour ce joyeux commentaire… et le verre de rosé bien frais.

papipoète

 «un poème que l'on pourrait lire, avec la musique de Joe Cocker, ( neuf semaines et demi ) quand Kim Basinger s'effeuille pour le plaisir de Mickey Rourke !
NB j'ai tout aimé de vos vers, et chaque strophe allume le feu, au point d'enflammer le plus fervent ascète ! »

Alors papipoète, on se laisse distraire par une pauvre Naïade? Bon ben tant mieux, je suis ravie de vos références cinématographiques. « chaque strophe allume le feu »… heureusement que la scène se déroule au milieu d’une rivière, d’un lac.

Merci beaucoup pour ce souriant commentaire.
Un p’ti kdo :
https://www.youtube.com/watch?v=3vnsC2ITecE&t=177s

Ornicar

 « Mais ce qui me pousse à me jeter à l'eau, à défendre ces vers, ce n'est pas l'érotisme qui s'en dégage. C'est plus simplement la délicate petite musique que certains mots laisse entendre à l'oreille et qui m'a convaincu dès ma première lecture. »

Oui oui, mais c’est bien sûr ^^ Ce n’est pas la Naïade qui vous a poussé à vous jeter à l’eau…
Plus sérieusement, je suis ravie que vous mettiez l’accent sur l’effet musical de ce poème, un détail qui m’était des plus importants pour transmettre la mélodie de l’eau et des gestes liquides de la baigneuse.
Merci pour cet agréable commentaire.

Robot

 « Peut-être aurais-je préféré que le récit conserve tout au long la tournure impersonnelle du premier quatrain. En évitant le "je" le texte ainsi plus universel m'aurait permis une complicité avec la narratrice. »

Je vous rejoins dans votre suggestion car, au moment de l’écrit, je pensais brosser la scène vue de la rive mais la syntaxe ne s’y prêtant pas, j’ai finalement endossé le « je ». Essayer une autre version me semble une idée intéressante dont je pourrais faire l’expérience.
Merci pour ce commentaire agréable.

Rosaura

 « Un poème gracieux et facétieux où notre ondine se fond à la rivière. L’écriture est fluide et suggestive, les images simples et raffinées où la sonorité riante fait merveille »

Que demander de plus quand la lectrice semble se fondre dans le poème comme l’ondine dans l’eau et en apprécier la fluidité des images et des mélodies ? J’aime votre « sonorité riante » ! Je le note dans un coin de ma page:)
Merci pour cet adorable commentaire.

Provencao

« J'aime beaucoup cette poésie qui est à la fois d'une très grande sensualité et musicalité avec cette provocation du soir d'été silencieux. Un bonheur de vous lire. » 

Tout le bonheur est également pour moi d’entendre votre plaisir à lire mes vers. Le silence musical et sensuel est une jolie trouvaille mais, de la poétesse qui l’exprime, cela ne m’étonne pas.
Un grand merci pour vos appréciations positives.

Hiraeth

 »J'avouerais que ce style de poésie n'est toujours pas ma came, mais je suis le premier à reconnaître des vers bien ciselés quand j'en vois, et il faut rendre à Cristale ce qui est à Cristale. Votre poésie dévoile toute sa richesse quand elle est lue à haute voix. Dans mon cas, cela me fait presque de l'ASMR. »

Ah oui ?! De l’ASMR ! Ben dis donc ^^ J’avoue avoir consulté Mr Dico et je me suis dit que la Sécurité Sociale me devait quelques émoluments pour le bienfait de mes vers. Je n’ose imaginer la réaction de votre entourage s’il vous entend lire ce poème à haute voix... et moi qui les écris en catimini dans le plus grand silence… je pense combien ils doivent se sentir libérés d’être déclamés par la voix d’un poète.
Merci pour ce sympathique commentaire.

Annick

 « Le vers du milieu a deux échos. Cela me rappelle le tricot ou le crochet. Et hop, on récupère une maille du tercet précédent pour en faire deux au tercet suivant et ainsi de suite en variant les mailles, je veux dire, les rimes. «  « Les images sont visuelles, tactiles, auditives et les sensations, l'érotisme, sont suggérés avec délicatesse. »

Je vois que les leçons de tricots ont été bien retenues :) Ma naïade aurait besoin de quelques cours pour se mieux vêtir au sortir de l’eau. (koman que ch’kose aujourd’hui ^^ )
C’est tout-à-fait cela la « terza rima », comme des ricochets dans l’eau, des petits bonds de reinettes…
Merci d’avoir ressenti et apprécié la vue, le toucher, le son, les sens et l’érotisme de mes vers

Cornélius

 « Chut ! Ne parlons plus des dessous chics et chus, et laissons les chuchotis, les frisottis, les clapotis essaimer sans bruit. Isaby aurait-elle quelques points communs avec ma baigneuse ? »

Votre baigneuse dont j’ai tant aimé ces vers :

"Elle quitte ses habits
Cachée par les roseaux
Et le soleil réapparaît
Caressant son corps nu
D’un rayon frémissant
Audacieux et jaloux
Alors sans un regret
Comme elle était venue
Dans l’onde de l’étang
Elle entre et se dissout…"

Elles ont en effet des points communs et l’art de se fondre sans pudeur au milieu des chuchotis et clapotis. En regardant bien à travers les roseaux, peut-être les verrons-nous ensemble s’ébattre nues au milieu des flots et entendrons-nous les ricochets de leurs éclats de rires cristallins …
Merci pour ce doux commentaire.

Cervantès

 »Comme dans ce microcosme poétique, vous êtes sans nul doute une de nos plus belles étoiles, il m’est difficile d'émettre un commentaire objectif!
Pour ma part, le premier degré de ce poème ne m'a pas suffi et j'attends toujours l'émotion au détour de vos vers. »

L’art d’insuffler le chaud et le froid avec une délicatesse qui n’est pas pour me déplaire. Ah ! que le commentateur est exigeant me rappelant combien je dois encore apprendre et travailler mes pauvres vers pour lui offrir de bon coeur le joyau qu’il attend.
Merci pour ce commentaire élogieux et sincère.



Encore mille mercis à vous qui donnez vie à ma poésie.

@ Geigei

"Le chant commence par les chuchotis des plumets.
La berceuse liquide ensuite. "bercent" et "berceuse" cherchent à me calmer ? Pas sûr.
Le frémissement des dessous sur la mousse ? À voir ou à entendre ? Je frémis.
"rivière ardente" Et le lecteur donc ! Pensez aux émotifs."

La nature et les choses sont bavardes comme vous avez pu le constater... Bien vu pour la double racine, désolée que vous vous ayez butté dessus ^^ , bon pied, bon oeil. Eh oui, la fraîcheur de l'eau m'a fait oublier les spectateurs émotifs...
La naïade n'a plus qu'à faire son méa-culpa pour avoir perturbé votre grande sensibilité.

Trêve de plaisanterie, merci Geigei pour ce commentaire souriant et vos hautes appréciations.

@ GiL

« Le thème et la manière dont il est traité m’ont de suite évoqué la peinture impressionniste : les baigneuses de Renoir et surtout la Naïade de Fantin Latour.
Quant à la forme, j’ai été séduit par la reprise du premier vers en vers final (on pourrait qualifier cette terza rima de « serpentine » ou « circulaire » ou encore « fermée ») »

Une particularité que vous n’avez jamais rencontrée, dites-vous, dont je dois avouer qu'elle est une fantaisie de ma plume afin d'obtenir un effet de mouvement « circulaire » et "plongeant", comme un tourbillon qui emporte au fond de l’eau.
Je suis allée regarder le tableau de Fantin Latour dont la Naïade pourrait effectivement imager mon poème. Une jolie référence !

Un grand merci pour votre présence et cet élogieux commentaire.
Je suis ravie de vous lire à nouveau sur le site.

Citation :
Ah mais non, mais non. Pas du tout. Sensible mais preneur !
J'allais même vous demander si vous avez prévu une baignade dans une autre rivière...
Une qui pourrait charrier des glaçons...
Pour voir si le grain du ventre résiste au froid.



Isaby sera jalouse ?

Une rivière de diamants cristallins ? Cela vous conviendrait ? Effet glaçon assuré... pour vous


Merci Geigei pour ce retour souriant