Merci au Comité Éditorial pour avoir accepté de publier ce récit, merci aux patientes correctrices pour les demandes de dernière minute, ainsi qu'au lecteurs, particulièrement à ceux qui m’ont fait la grâce d’un commentaire.
Tous les parents ici présents ont connu des crises familiales telles que celle-ci débute, sans pour autant qu’elles se soldent par un dénouement aussi… surréaliste. Ouf !

@ Myndie, merci particulièrement pour ton listage d’allitérations auxquelles tu donnes un sens précis. Certes l’écriture est réfléchie, comme tu le notes, mais pas au point de chercher le bon son pour le bon effet. Les sons s’imposent à mon oreille qui écoute se raconter l’histoire. Je ne peux que cautionner ou rejeter cette petite musique, qui est le plaisir de l’écriture poétique.
Mais mon esprit me fait chercher l’horreur dans l’aurore, à l’insu de mon plein gré. Agressivité, culpabilité, amour/haine, autant de sentiments que tu relèves, et que j’ai voulu aller chercher pour éviter de tomber dans la mièvrerie, parce que la vie, c’est pas comme ça.

@ Ornicar : « Étrange, inconfortable et déstabilisant ». Je sais je sais, enfin du moins étais-ce ce que j’escomptais de la part des lecteurs… J’aurais tellement aimé sauver le chat, vider la coupe et donner des bonbons à la petite plutôt que de lui offrir une mort symbolique ( ou réelle ? – on saura pas ).
La navigation entre le réalisme et l’onirisme, j’aime ça. Ça secoue un peu pour qui craint le mal de mère mais au final j’en suis plus satisfait que d’une croisière sur un étang.

@ Provencao, merci d’avoir été « sous le charme ». Vous avez relevé « cette apparence de sagesse ». Hé oui, car lorsque la coupe est pleine, que peut-on, sinon s’y noyer, pour préserver l’harmonie du conte ?

@ Vincente : merci pour avoir relevé le « ton de conte un brin médiéval racontant une saynète contemporaine ». Le choc des lustres, en somme. Ça fait du débris de vers mais je n’ai pas su aligner des alexandrins, encore une fois.
« une volonté de l’auteur ( Moi, donc ) de bousculer les codes pour provoquer et faire saillir les évènement du propos », assurément. Je retiens également le manque de fluidité que tu reproches. Pas impossible que je remette sur le métier l’ouvrage, car ne voilà-t-il pas dix ans au moins que ce conte existait à l’état de brouillon ?!

@ Dameer, à peine arrivé et déjà familier dans les colonnes d’Oniris. Merci déjà pour ça, et plus particulièrement pour ton commentaire ici.
Une « journée d’apparence ordinaire », c’est bien de là qu’est partie mon idée, mais une famille « au bord de la rupture ». Au final, « un joli conte cruel », et l’envie de jouer avec les mots et les évènements.

@ Papipoete. « Un conte en trompe-l’œil » : bien vu ! « Entre la drôlerie et la cruauté ». Difficile pour une famille de trouver un équilibre, difficile pour moi aussi dans cette exposition sur le fil du rasoir.

Merci encore à tous pour les réflexions que vos commentaires ont fait naître. C’est une seconde vie pour le texte qu’ainsi vous permettez.

À vous lire dans vos œuvres, et que vive la poésie - et le récit poétique plus particulièrement

Merci Cyrill , c'est toujours un plaisir pour les commentateurs de recevoir un retour sympathique et détaillé.

Les sons s’imposent à mon oreille qui écoute se raconter l’histoire. Je ne peux que cautionner ou rejeter cette petite musique, qui est le plaisir de l’écriture poétique.
Tu prêches là une convaincue, je pense bien que c'est ce qu'on appelle la sensibilité poétique...

Citation :

C'est sûr, Myndie, ce serait une gageure de vouloir convaincre des récalcitrants et je n'ai pas l'âme à ça. Tant que me petite musique se fraie modestement un chemin, je suis content...

Sauf que, tout de même, je crois bien qu'à partir d'aujourd'hui je ne me revendiquerai non plus poète, c'est d'ailleurs surfait, mais écriveur de charabia lisible. C'est l'ami Papipoete ( You hou Papi ) qui me l'a soufflé et je compte bien l'en remercier en baragouinant ma gratitude le moment venu.
Et puis allez, je romps-là, personne n'a mérité mes humeurs maussades... Je m'automodère, tiens

Il pleut, alors elle est pas elle la vie ?

Citation :

C'est tout pareil pour moi.

Vivement que je retrouve mes doigts courant allègrement sur le clavier pour développer tout le bien (ou presque ;)) que je pense de tes divers contes (comptes ?) d'enfant !

Cat return, c'est pour bientôt

Citation :

J'y conte bien, mon enfant

Ayé, maman ! (ou en partie)

Le retour complet demain matin, me semble-t-il ?!

Un grand merci à toi, mais je développerai sur un nouveau sujet... j'ai déjà un peu débordé ici