Merci au CE pour avoir publié ce poème.
Un grand merci aussi à ceux qui ont pris de leur temps pour commenter ce texte, souvent avec beaucoup de perspicacité : Lebarde, Boutet, papipoete, Dian, Jemabi, Robot, Provencao, Cyrill.

Honnêtement, je m’attendais à plus d’appréciations négatives que je n’en ai reçues, car j’ai essayé de traiter ce poème dans le style du Nouveau Roman : donner à voir de façon neutre, sans exprimer d’émotion, c’est le lecteur qui y supplée avec son propre vécu et ressenti.

Pour la genèse du texte, il n’y avait au départ que 2 couleurs : le blanc et le noir.
J’imaginais d’abord un personnage victime d’un accident dans une chambre d’hôpital, visité successivement par une infirmière puis interrogé par un policier.
Et puis j’ai voulu ajouter le rouge et le scénario a totalement évolué.
Le point intéressant est qu’en attirant l’attention sur un personnage dans chaque scène : le meurtrier, l’infirmière, le gardien de prison, j’ai occulté l’autre ou les autres personnages qui (dans mon scenario) sont la victime, le blessé/ le mort ? l’homme incarcéré que l’on devine en creux.