Merci au CE qui a accepté la parution de « Tendresse salvatrice ».
Merci aux lecteurs et commentateurs qui ont bien voulu s’y intéresser. Merci.

Ce poème dont la poésie a suscité des réserves, a reçu un accueil mitigé de la part de Boutet, Hiraeth, Ramana, Provencao, Cristale et Robot, qui l’ont jugé avec plus ou moins de sévérité, tant sur le fond que sur la forme, en regrettant avec une certaine unanimité, l’utilisation de quelques mots ou formules qualifiés de « détestables », « maladroits » ou inappropriés :

Pulsion : diérèse, pas diérèse; j’avais bien vu que Littré, intentionnellement ou par oubli, était muet sur ce mot contrairement à « impulsion » ou « répulsion » . Conforté par des avis éclairés, sollicités ici ou là, j’ai choisi la diérèse sans penser que ce mot d’usage récent (XVIe siècle ?) n’avait pas nécessairement sa place dans un poème classique.

Sein cabossé : cette expression à laquelle je tiens, est pour moi le centre du sujet qui perdrait une partie de son sens si elle était modifiée.


Papipoete, merci pour votre haute appréciation et votre commentaire qui témoigne de votre sensibilité, d’un vécu et d'une connaissance sur ce sujet délicat que je n’ai peut-être pas bien su aborder.

Quelques compléments pour ceux qui n’auraient pas totalement compris ma démarche avec cette « Tendresse salvatrice »

Pour Elle, c’est la redécouverte d’un corps mutilé qui, le pense et le craint-elle, a pu perdre son pouvoir de séduction et ne lui procure plus comme avant, ni désirs ni « pulsions » sexuels.

Pour Lui, c’est vouloir ignorer cette transformation et en usant de tendresse et de compréhension, de faire en sorte que tout redevienne comme avant.
« Dans l’espoir d’un printemps », » moments charmants qui pourraient t’émouvoir », « Si je peux explorer ce que plus jamais j’ose »,
» Devançant ton émoi… le réveil du désir, ».

Pour Elle et Lui, c’est « l’espoir d’un printemps », beaucoup d’hésitation et de doute, car rien n’est encore acquis, même si… « un feu couve/Augurant le retour d’un paisible avenir », pour retrouver ces émotions qui , comme avant « mettaient dans mes yeux des lueurs de flammèches ».


Catelena merci pour votre commentaire plein de sensibilité et votre belle appréciation qui croyez-le, m’aurait offensé si j’avais pu soupçonner la moindre complaisance, comme je peux être navré quand je lis des commentaires moins amènes.

Bonjour et merci pour ce retour poète Lebarde.

Je n'ai pas été suffisamment conquise cette fois-ci par l'écriture, (non pas par le thème abordé), comme j'ai pu l'être sur d'autres de vos jolies pépites versifiées, mais je sais que vous avez mis tout votre coeur, que l'on entend battre au rythme de l'alexandrin et votre tendresse dont l'on sent la caresse dans ce poème.

Je n'ai pas su noter donc je me suis abstenue mais merci de l'avoir écrit.

Au plaisir d'autres partages.

Ma belle appréciation, comme vous dites, et complètement sincère. Je ne sais pas faire autrement que de dire ce que je pense. Je déteste la complaisance autant que la pitié.

Et puis, comment ne pas apprécier cette somme de tendresse qui émane de votre poème ?

ELLE a beaucoup de chance d'être épaulée, soutenue, aimée dans pareils moments douloureux, par un LUI plein de délicatesse, de compréhension et de tendresse.

On ne peut que leur souhaiter de vite tourner cette mauvaise page pour se retrouver autour de nouveaux jours pleinement heureux.

à vous relire, Lebarde.


Cat

Merci Mariel pour votre belle appréciation et votre commentaire sensible qui me touche sincèrement.
Vous avez bien ressenti ce que j’ai voulu faire passer dans ce message.
Merci