soupe de papillons ! hésitations et vitamines !

alors J’ai écrit ce texte parce que j’avais besoin de peindre un sentiment brut, comme une claque qu’on attendrait presque avec impatience. Oui,, il y a de la violence dans les images, mais j’ai voulu la rendre belle, presque élégante, parce que c’était nécessaire. un peu comme si une guerre éclatait pour qu’enfin la paix devienne soumise et décroche plus vite le téléphone...

Mais ce n’est pas de la souffrance. Non, pas vraiment. En fait, c’est presque l’inverse, c’est un vide je pense, un manque de souffrance, une haine légère, comme un plat mal assaisonné, et eh Ce mur rouge, c’est un théâtre, une scène pour me cogner la tête jusqu’à ce que quelque chose résonne enfin... alors voilà

Au fond, ce texte, c’est juste un moyen de garder la douleur à portée de main sans en faire une tragédie...

Et franchement, genre franchement, avouezzz ! vous aussi, vous avez parfois envie de vous cogner contre un mur… ne serait-ce que pour voir si ça résonne plus fort que vos pensées...

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Myndie , Vous avez lu, non seulement avec vos yeux...

Oui, une danse désespérée entre la souffrance et la poésie ???
une valse où les deux partenaires se piétinent autant qu'ils s'enlacent...

et ouf ok vous parlez d'automutilation, d'une autopunition, oui c'est vrai… MAIS peut-être que parfois, ce n'est pas une punition. Peut-être que c'est un rituel sacré...
Certains brûlent de l'encens pour parler aux dieux, et moi, je préfère la chaleur d'un mur rouge et les murmures du sang qui roule sous la peau...

ET VOUS AVEZ remarqué que je ne veux pas mourir, et c'est là tout le paradoxe, :) mourir serait une fin trop molle, presque vulgaire.
Et moi, je préfère les choses dures, comme la texture rugueuse d'un mur... genre La mort, voyez-vous, c'est un peu comme un vieux vin bouchonnée, on en attend beaucoup, mais ça laisse un goût de déception en bouche...
Alors je préfère la douleur, elle, au moins, a le mérite d'être authentique... voilà

en fait votre lecture a illuminé des zones d'ombre dans mon texte, et cela me trouble en fait...
Peut-être que mes couloirs construits au milieu de la mer ne sont finalement pas si absurdes... je voulais cacher max cette violence... mais bon voilà...

Encore merci...

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BlaseSaintLuc, , Merci

Mais surréaliste ??? métaphore ??? freud ? !


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OULALA Labarde , qquelle horreur de ressentir quelque chose d’aussi fort, n’est-ce pas ??? je comprends, mais entre nous, avouezzz, si vous avez pris le temps d’écrire ce commentaire, c’est qu’une petite partie de vous bien cachée, bien silencieuse a aimé. Non ??? wink wink

eh je parie même que cette nuit-là, l’image du mur rouge et de la tête qui s’y cogne a traversé vos rêves, comme un tableau sombre que vous n’osiez pas regarder en plein jour... et si vous continuez à nier, attention, ces cauchemars risquent de revenir... ATTENTION...

et je ne prends jamais mal les confessions tardives. alors, quand vous serez prêt, je vous accueillerai avec un bouquet de fleurs, rouges, évidemment...


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Vincent ? voua avez aimé ???
Votre commentaire m’a fait sourire, un clin d'œil à votre lecture, alors...
Vous parlez de poésie qui gratte la psyché, mmm ok, mais attention, grattez trop, et vous risquez de tomber sur une fissure… ou pire, un autre mur, peut-être bleu cette fois, juste pour vous déstabiliser...

en fait peut-être devriez-vous relire ce texte, lentement, en laissant chaque mot s’incruster dans votre inconscient, comme une goutte d’encre sur du papier fragile.
Et eh si la traversée devient trop lancinante, je vous conseille un casque, après tout, les murs rouges sont souvent plus durs qu’on ne l’imagine...

Encore merci pour vos mots, et faite attention... à la route surtout...

Provencao merci

folie qui pourrait sauver le monde ?

Vous parlez d’illusion, et c’est vrai que ce texte est une sorte de labyrinthe. Mais peut-être que l’illusion est une vérité qu’on regarde sous un angle étrange, un peu comme voir un poisson rouge flotter dans l’air et se demander s’il nage ou s’il vole... :)

Alors, oui, il faut me laisser faire. Parce que parfois, ce n’est pas la compréhension qui sauve, mais l’acceptation de ne pas tout comprendre.
et et et si la folie sauve un jour le monde, elle demandera sûrement un mur rouge pour s’appuyer…

Bonjour,

Sans avoir encore commenté votre poème, je me permets de vous remercier pour ce retour : j'ai bien ri avec vous !

https://www.youtube.com/watch?v=-DHEq3vray8&t=22s

Cette vidéo donne vie à ce texte, intense!, avec une approche simple et douce... et la voix d’une femme, fatiguée, lit le texte, le monologue intérieur où la violence envers soi-même n’est pas vue comme de la folie, mais comme un rituel, une manière étrange de survivre à trop d’émotions.

L’homme sur la balançoire représente cette idée, une violence calme, comme un océan en furie mais silencieux... La balançoire montre cet équilibre fragile entre le calme et le chaos, entre le désir de s’échapper et l’impossibilité de le faire.

la vidéo lecture est une invitation à ressentir plus qu’à comprendre.

Eskisse, hm hm merci pour ce commentaire, vraiment !

et hm hm , vous m'avez bien eu avec Michaux, j'avoue, ça m'a fait sourire... Si je peux, ne serait-ce qu'un instant, faire écho à sa folie, alors je suis ravi... Le kidnappeur imaginaire, il est là, tout droit sorti de ma tête tordue, prêt à vous faire perdre le nord... ho ho ho...

et oui pour la folie née de l’harmonie des contraires... c'est exactement ça ! La mer, les couloirs, et tout ce qui flotte dans ma tête... C'est un peu comme une danse étrange entre la clarté et le chaos...

MAIS, vous savez, j’ai une autre idée un peu folle à vous balancer! genre et si l’amour non mérité était en fait la seule chose qui nous garde un peu humains, même si ça nous rend tous fous ??? genre, une belle folie, mais qui au final pourrait nous sauver ..? Peut-être que la belle douleur c’est juste le monde qui se casse la gueuuule à l’intérieur de nous, et on fait juste semblant de ne rien voir!!!

Bref, à bientôt pour un autre tour de manège ?

EKI ! vous m'avez provoqué là , non ?

Merci, MAIS MAIS ET MAIS une question me vient, pourquoi résumer ?

Mon texte, je l’imagine comme une vague qui frappe, qui déborde et refuse de tenir dans une phrase. Il n’est pas là pour être résumé, mais pour traverser, pour transpercer les os et provoquer les monologues de trois heures...

ET vous dites qu’on n’a pas besoin de se faire mal pour y voir clair… ???

mmm mais parfois, la douleur éclaire des coins sombres qu’on évite de regarder, genre parfois, c’est le choc qui nous réveille, qui nous pousse à voir ce qu’on préfère oublier...
peut-être que la vraie lumière n’est pas douce, peut-être qu’elle brûle, qu’elle détruit, et qu’elle force à reconstruire sur des cendres...


MAIS Merci d’avoir lu et ressenti.