Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Remerciements pour Neige
Expert Onirien
Inscrit:
27/10/2017 02:33
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 7907
Hors Ligne
Je tiens à remercier (plus tellement comme d'habitude, veuillez m'en excuser) les lecteurs et particulièrement les commentateurs de mon poème "Neige" : Dian, GiL, papipoete, Provencao, Marite.

Le "bug" du v11 est voulu. La neige incarnant dans mon poème un silence quasi divin, une sorte de contre-langage, voire d'anti-langage, j'ai cru bon d'introduire à cet endroit du poème une syntaxe disruptive. Il s'agit donc de l'interjection "Chut !" (rapport au silence, tout ça) faisant en prime un jeu de mots (ma grande faiblesse !) avec le verbe "chuter", car les flocons tombent du ciel. Les deux points ( : ), répétés deux fois, constituent d'ailleurs une forme-sens pour la neige qui tombe. Si l'effet de ce vers est quelque peu dysharmonieux, ce n'est pas plus mal je trouve car cela souligne les difficultés de ce travail spirituel.

J'entends bien l'objection de Marite sur la dysphonie (concept un peu subjectif tout de même) du "pour pouvoir chuchoter" au tout dernier vers : mais c'est que le son [POURPOU] évoque à mes oreilles le bruit de la neige quand on marche dedans, idéal pour contraster l'idéal de sainteté silencieuse avec la réalité bruyante et maladroite dans laquelle se trouve encore (pour l'instant tout du moins) le moi poétique dans son rapport à la neige et au divin.

J'ai cependant changé le v4 après avoir lu le commentaire de GiL, car pour le coup ici la dysphonie me dérange.

Mais je n'ai pas touché au v6, car le "n'être plus rien", à la différence de "n'être rien", implique un travail sur soi et un résultat de dépouillement envisagé comme possible. On était quelque chose, il faut n'être plus rien.

Merci encore à tous, et je vous mets la nouvelle version du poème.

Hiraeth


---------------------------------------------------------------

Neige

J’ai mis mes idées dans un coffre. Et mes désirs,
mes souvenirs. Jeté la clé par la fenêtre.
Il commence à neiger, je la vois disparaître,
comme le doigt coupé d’un auguste martyr.

On m’a dit que la vie me paraîtrait plus claire,
que pour sentir le Tout, il faut n’être plus rien.
Mais moi je pense au coffre, au monde qu’il contient.
Je l’observe de biais. C’est un coffre ordinaire.

Le ciel semble parler mais je ne comprends pas.
Les flocons dans les airs, ô mes derniers appâts,
chut : grâce de glace : un angélique cortège…

Je n’ai qu’un blanc royaume où j’écris et détruis,
pour défaire le faux, pour éteindre les bruits,
pour pouvoir chuchoter un jour comme la neige.

Contribution du : 15/12/2024 18:02
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2025