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Remerciements pour *Le temple*, de baldr
Apprenti Onirien
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Bonjour à tous,

Merci infiniment pour ces commentaires, nombreux et fournis, sur ce texte intitulé Le temple. C’est bien la première fois que je reçois des retours aussi fins, développés et précis ; et autant de retours en aussi peu de temps ! Je suis heureux d’avoir trouvé ce site ! J’avais bien deviné, en parcourant les forums, que nombre des participants étaient très calés en écriture, littérature, et qu’ils avaient beaucoup investi ce domaine. Je vois que certains publient des poèmes directement dans les forums, en ayant l’air de les présenter comme de simples exercices ! Je serais bien en peine d’en écrire le quart, même en y prenant le temps. J'ai à faire à des pros, enfin des amateurs au sens de passionnés, et c’est dire le poids que je donne à vos commentaires. En tout cas, je suis très satisfait et ce n’est pas si souvent qu’on trouve une telle satisfaction dans la vie. Il y a là une sorte de magie !

Dameer 8/1/2025 trouve l'écriture aboutie et aime bien
Hello,
Un conte merveilleux, bâti sur une incohérence : Kourak est parti chercher de l’eau pour son maître, mais ne revient que trois ans plus tard. Pourtant le maître est toujours allongé sur le chemin à l’attendre, et ne remarque aucun changement chez Kourak qui a forci et s’est éduqué, alors qu’il n’était au départ qu’un jeune homme faible et paresseux. Comme si ces trois années n’étaient rien, comme si elles s’étaient effacées, comme s’il avait vécu un enchantement !
En même temps, ce conte nous apprend que tout est question de choix, de but et de motivation dans la vie : la vie monastique n’offrait rien d’exaltant pour Kourak, rien ne le motivait pour sortir de sa léthargie « Tu ne cherches pas à satisfaire les dieux ni à travailler dur pour obtenir un diplôme digne de notre communauté ! »
Dès qu’un but digne d’intérêt se présente sous la forme de cette jeune fille à la beauté extraordinaire, « blanche comme une porcelaine de Chine », qu’il souhaite prendre pour femme, il oublie sa paresse et exécute successivement les travaux qu’elle lui impose : forcir son corps, s’enrichir, s’éduquer.
Mais lorsqu’il essuie un refus définitif de sa part, il choisit de se défaire de ses biens, retrouve la gourde qu’il devait remplir et court vers son maître. Tout ce qu’il a acquis en trois ans n’était qu’un verni, il retrouve sa nature servile de petit moine !
J’ai lu avec plaisir ce conte au déroulement traditionnel, le suspens est là pour savoir si Kourak arrivera à ses fins et le lecteur qui s’est identifié à lui ne peut que s’attrister de le voir se dépouiller de sa nouvelle personnalité acquise après tant d’efforts pour retourner à la passivité de la vie monastique.

Le premier paragraphe du commentaire de Dameer est pour moi l’occasion d’une réflexion, que je me suis faite il y a longtemps. En effet, si l’auteur ne précise pas quelque chose, est-ce que cela veut dire qu’il a oublié de le faire ? Et si un personnage se tait sur un changement observable, est-ce parce qu’il est distrait, ou parce que l’auteur n’a pas pensé à lui faire dire ce dont le lecteur a besoin pour être fixé ? En effet, Dameer, vous écrivez : « Pourtant le maître est toujours allongé sur le chemin à l’attendre, et ne remarque aucun changement chez Kourak qui a forci et s’est éduqué ». Or, je me suis bien gardé de faire dire quoi que ce soit au maître, qui attend de Kourak qu’il s’aperçoive lui-même que le travail est un trésor, après l’avoir éprouvé.

Mais je ne peux reprocher quoi que ce soit au lecteur : le lecteur est roi et, sauf dans des cas extrêmes où il n’a pas vraiment lu le texte (car il arrive que les yeux continuent à parcourir les lignes sans que la compréhension ne suive, et encore dans ce cas, l'auteur peut traquer les passages qui génèrent l'ennui au lieu de blâmer la "mauvaise lecture"), c’est le lecteur qui a raison. L’auteur doit chercher, je pense, l’impact sur le lecteur ; que le message passe est la moindre des choses ; il est au service du lecteur, qui doit être traité comme un petit prince, et il lui revient de lui donner tous les éléments (et toutes les absences volontaires d’éléments) qui lui permettent de reconstruire en lui l’histoire. Alors, aurais-je dû me montrer plus explicite ? Dolnado75 semble avoir tout compris… mais pas Dameer. L’auteur ne doit-il pas chercher la connivence, et donc ne pas tout expliciter ? Trouver l’équilibre efficace entre l’explicitation et le non-dit ? Aurais-je dû écrire : « Le maître savait que Kourak avait vécu une aventure au pied de l’Himalaya et qu’une déesse, par l’attrait amoureux qu’elle avait suscité, l’avait poussé à se mettre au travail. Le maître ne voulait pas se montrer explicite (lui non plus, lol !) et se taisait pour laisser à Kourak comprendre que le travail était un trésor, après l’avoir éprouvé. Car, certes, être entouré de moines de votre âge qui s’activent n’est pas très motivant, sans compter la réputation qu’on doit gérer auprès des maîtres et de la communauté ; alors qu’il est plus motivant de grandir et de changer pour plaire à une femme et gagner son cœur ». Mais toute cette explicitation aurait été trop morale, trop dirigée vers l’enfant bêta, qui ne comprend rien, et aurait détruit le discours que je prétends faire à l’Enfant universel, celui qui veut croire.

Alors, je ne sais pas trop. Quel indice aurais-je dû laisser dans le texte pour rallier plus de lecteurs à ma cause ? Dire assez et ne pas trop dire, voilà une problématique très connue dans le domaine de l’écriture. Autant dans un rapport d’entreprise, vous êtes tenu à la clarté et aux clarifications les plus ramifiées… autant la fiction se contente volontiers, parfois, aux bons moments, d’évocations. Les raccourcis, bien amenés, font un plus bel effet qu'une longue description. Et le conte doit être conte jusqu'au bout : vous ne devez pas intégrer les considérations psychanalytiques de Bettelheim dans le conte de Perrault du petit Chaperon rouge, au risque de lui faire perdre tout son pouvoir. Aussi, il y a forcément une part d’explicitation dans la littérature, mais quelle part lui accorder, telle est la question ! Ce n’est pas la première fois que je pense à cette difficulté, mais c’est la première fois que je la rencontre pour de vrai chez « l’autre », et je remercie Dameer et ceux qui ont fait des remarques similaires de les avoir écrites et, pour le coup, - explicitées.

Si j’explicite mon histoire, donc, dans mon intention, Kourak le paresseux est placé par le maître et par le temple dans une situation différente, un irréel très réel, placement qui provoque en lui un changement total de comportement vis-à-vis de la vie. Il devient travailleur, adulte, actif et même franchement performant. Ses capacités sont étonnantes, voire surhumaines quand il soulève le rocher et peut s’acheter le village au bout d’un an. Pourtant, il a la simplicité de ne pas s’en rendre compte, de ne pas se le dire pour en tirer un profit égotiste, et l’accent est mis sur la montée en puissance de son esprit et de son corps, plutôt que sur les résultats : il donne le prix de la vente de son commerce à un mendiant au lieu de s’installer confortablement dans le village où sa situation sociale est faite. Tout se termine par une contemplation du panorama, l’accès au temple étant une officialisation de la fin de l’expérience mystique de Kourak plutôt que le vrai but du pèlerinage, encore que l’expérience mystique n’aurait pu avoir lieu sans la présence du puissant temple qui a "organisé" le déplacement géographique de Kourak par sa localisation. La question pour le lecteur étonné par une fin si peu explicite est de savoir ce qui s’est passé. Dans mon esprit, Kourak n’est plus un « bon à rien » : il a goûté au travail et a prouvé qu’il était bon dans ce domaine… Il n’est plus le même homme et certains pourraient dire « c’est enfin devenu un homme » encore qu’on imagine aisément une continuation de la progression le concernant. La transformation du disciple constitue le succès de son maître, qui sait ce qu’il fait depuis le début. Jusqu’à un certain point, car il n’est pas maître de ce que Kourak fabrique dans le village pendant trois ans. La fin de mon texte n’explique pas le texte mais, dans mon intention, invite à le reconsidérer voire à le relire. L’expérience « chinoise », l’arrivée au temple et toutes ces années de méditation passive dans la communauté sont complètement valorisées. Bien qu’on ne sache pas exactement ce que Kourak va faire, on voit que ces trois « moments » s’inscrivent dans une progression du personnage. Mieux encore : Kourak, objet de l’exaspération du maître, est devenu, peut-être, son meilleur élève et l’aura peut-être toujours été, comme le suggère la soudaineté de la négativité du maître au tout début du texte, explosion de colère au bout d'un temps d'impatience et de désespoir, même maîtrisés. Le maître a longtemps gardé Kourak car il devinait chez lui un potentiel extraordinaire et c’est pourquoi il lui a réservé le pèlerinage jusqu’au temple le plus prestigieux du bouddhisme, qui, par ailleurs, est facile d’accès. L’accès facile est réservé aux rois, alors que les héros aventuriers doivent traverser le monde pour arriver à destination. Kourak, roi en puissance, va devenir exceptionnel ; une sorte d’électron libre ; un maître lui-même, peut-être, ou un tigre ? Un samouraï ou l’équivalent himalayen.

Le temple : étape fondamentale, une vraie pierre blanche pour Kourak qui se met à vivre. Mais il lui reste à s’humaniser, car il est resté brutal, même dans sa troisième tentative de séduire la Chinoise : la seule chose qui l’intéressait, c’était la déesse chinoise, et non pas son CV. Aucun plan de carrière chez Kourak, seul le désir d’être à la hauteur aux yeux de la Chinoise le meut. Que va-t-il faire ? La question est essentielle pour comprendre le déroulé du conte. Il faudrait qu'il ne soit plus une bête ou un automate qui croit s'humaniser en mémorisant des livres.

Je ne sais trop si l’actuelle dernière phrase est la bonne. Le panorama dans mon esprit signifie les horizons les plus ouverts. Que va faire Kourak ? Tout ! Il est capable de tout… il s’est débarrassé des oripeaux de son personnage passif. Kourak se découvre sans apparemment « se connaître » au sens psychologique et moderne du terme, et, après des rites religieux très anecdotiques, (dont j’ai voulu que l’insignifiance soit teintée d’humour), mais qui valent autant que la signature d’un contrat dans notre monde moderne, se met à regarder le « panorama ». La pensée du lecteur commence à la fin, sur cette question, cette note : « Et alors ? » C’est alors que le lecteur est censé se rappeler ce qu’il a lu, ou relire, pour s’apercevoir que, malgré un finale insignifiant, il ne s’est pas rien passé.

Ici, Dameer, qui a très bien compris et retranscrit le conte jusque là, pense que Kourak va retrouver sa nature servile de petit moine et qu’il « retourne à la passivité monastique ». Objectivement, je l’ai écrit : pour ne plus être un moine, Kourak doit se rendre au temple : il y va pour être délié de ses obligations religieuses. Le problème est que je termine sur l’image du temple, ce qui suggère, effectivement, un retour. Maladresse de ma part que de terminer le texte par l’arrivée au temple. Mais si j’écrivais, en dernière phrase : « Kourak dit alors au revoir à son ancien maître et partit en quête d’aventures pour vivre une vie de héros, » cela gâcherait tout. Il faudrait une refonte, ou une continuation intelligente.
Comment faire comprendre au lecteur que c’est tout le contraire et que Kourak n’est pas redevenu un petit moine ? L’important ici, n’est pas que l’Onirisien Dameer change d’avis et se range à mon interprétation… mais de se demander comment un auteur qui n’a qu’une et une seule chance d’impacter le lecteur, qui n’a pas de deuxième chance de s’expliquer, (comme sur Oniris !), peut s’assurer que l’interprétation soit la bonne. Et plus concrètement, que pourrais-je ajouter dans le texte pour que le lecteur ne pense pas la même chose que Dameer, sans toutefois lui ôter le plaisir de comprendre par lui-même ? La solution est peut-être toute simple, mais je me plais à poser le problème.

Je pourrais tout dire, mais je détruis la connivence si je le précise : « Kourak, qui s’était découvert une nouvelle personnalité, et qui avait découvert sa propre puissance, ainsi que les bienfaits de l’action, pensait à présent à tous les projets qui couraient et bondissaient dans sa tête. » Car alors j’en dis trop et le lecteur part sur une question : quels projets ? Et là je sors du domaine étroit du conte et je pars pour une histoire d’aventures teintée de « développement personnel ». Je ne dédaigne pas le développement personnel, souvent pertinent, parfois génial ; mais le parachuter dans un conte, je trouve, gâche tout. J’ai beaucoup de choses à apprendre… Mais justement, je suis en train d’essayer de les apprendre sous vos regards fort sagaces :)


Cleamolettre 16/1/2025 trouve l'écriture convenable et aime un peu
Bonjour,
Je me suis laissée embarquer avec plaisir dans ce "conte" dont j'ai apprécié la fluidité de l'écriture et donc de la lecture. Mais je ne suis pas bien certaine d'en comprendre le sens et la fin m'a semblé un peu paradoxale.
Je m'explique : Kourak, dans sa dernière année, étudie des livres, dont la philosophie et des enseignements bouddhiques. A mon sens il devrait donc en retirer une certaine sagesse ou du moins la force de supporter l'ultime rejet de la jeune fille. Ou, au moins, ne pas penser qu'il a fait des efforts pour rien. Il a forci, est devenu riche (moins en argent qu'en savoir) et cultivé. J'aurai préféré qu'il se sente reconnaissant que la jeune fille le pousse ainsi à faire quelque chose de sa vie et à grandir, ou bien qu'il en tire un enseignement, ou que le texte en dégage un sens de la vie, de l'amour ou de la foi.

Je pense deviner que le puits et le village étaient une épreuve que le maître lui soumet, la fin semble indiquer qu'il ne cherche plus à être délié de ses fonctions et qu'il trouve sa voie dans le temple en agissant comme son maître. Mais ses réflexions précédentes sur la misère du monde et le malheur semblent suggérer que c'est à défaut d'autre chose et pas une vocation ou un apprentissage, et je me demande donc, finalement, à quoi tout ça a servi.
En résumé, j'aurai aimé que la fin ou la "morale" soient plus claires et plus en adéquation avec ce qui s'est passé pendant 3 ans. Mais peut-être que je suis passée à côté de quelque chose.

Merci, Cleamolettre pour votre lecture. Vous écrivez : « Je pense deviner que le puits et le village étaient une épreuve que le maître lui soumet, la fin semble indiquer qu'il ne cherche plus à être délié de ses fonctions et qu'il trouve sa voie dans le temple en agissant comme son maître. » C’est cela précisément que j’aurais aimé éviter. Sans doute y a-t-il là un hiatus entre ce que j’ai écrit et ce que je crois avoir écrit, car je suis moi-même, encore, soumis à la « magie » qui m’a poussé à écrire ce texte. Et j’aimerais beaucoup que le conte que j’ai dans la tête, parfait, se retrouve réellement sur le papier et sur l’écran. Est-ce que la renonciation de Kourak à sa nouvelle vie est une interprétation possible ? Je ne m’en rends pas compte. Disons qu’il n’a plus rien à faire dans ce village, car la seule chose qui l’intéressait, c’était l’amour de la Chinoise, et non pas l’apprentissage de la vie, qui n’était qu’un moyen pour arriver à ses fins. Mais, même si je l’ai indiqué, ce n’est sûrement pas bien indiqué, comme sur certaines routes où les panneaux sont mal placés. La question que je ne pose pas, et peut-être que toute cette discussion (que j’espère pas trop oiseuse !) n’aboutira qu’à l’ajout d’une phrase supplémentaire à la fin du texte, c’est ce que va faire Kourak. Peut-être que le maître devrait lui dire : « A présent, tu es libre. » Et laisser le conte sur ce mot puissant. Et en effet, ils ont fait ce chemin, 1-pour officialiser l’expulsion de Kourak de la communauté religieuse 2-pour apprendre la liberté au sens fort à Kourak grâce à la magie du temple. Cependant, je ne voudrais pas insister sur ce mot de liberté, qui n’est pas tout à fait le bon. « A présent, tu as appris à vivre. » Ce serait plus exact, mais terriblement « moralisateur ». Car entre faire comprendre à quelqu’un l’intérêt du travail et dire à quelqu’un de se bouger et de traverser la rue, comme dirait notre président, ce sont deux choses différentes, voire antinomiques sur le plan de la réception émotionnelle.

Vous écrivez : « et je me demande donc, finalement, à quoi tout ça a servi. » C’est là toute la question. Peut-être avez-vous buté sur la fin sans faire un retour sur le texte. Mais peut-être trouvez-vous que le texte est vain. Car, dans la vie, est-ce que ce sont les résultats qui comptent ? Certes, ils comptent et il faut bien manger, se loger, se faire une position sociale ou augmenter le chiffre d’affaires… Mais il y a aussi les potentialités à réveiller, augmenter ; la vie elle-même, sa densité ; et, sans parler de densité car ce serait réduire la vie à une histoire, justement, faire quelque chose qui nous plaît simplement parce qu’on est vivant et que ce n’est pas donné aux pots, aux montagnes ni aux trous noirs, aussi grands soient-ils.

« Mais peut-être que je suis passée à côté de quelque chose. » Oui ! mais bien sûr, il m’incombait de rendre la chose visible, il me revenait de le narrer. Votre mécompréhension est une indication que l’auteur n’est pas allé jusqu’au bout de sa démarche.


Donaldo75 16/1/2025 trouve l'écriture aboutie et aime beaucoup
Je suis à proprement parler bluffé par la qualité narrative de cette nouvelle. Tous les ingrédients du conte sont réunis pour emporter ma lecture, jusqu'à la fin que je trouve à la fois mystérieuse et poétique. C'est ubuesque dans un sens, décalé, savoureux jusque dans les dialogues qui n'essaient pas d'en faire des tonnes. Cela me rappelle les contes orientaux ou africains, avec une forme de philosophie éloignée de nos canaux occidentaux. Je pourrais commenter pendant des lignes cette histoire tellement je la trouve réussie, que ce soit dans la forme dont l'écriture est la meilleure version de ce que j'appelle de l'impact, que dans le fond qui amène le lecteur loin des sentiers battus.
Philosophique en plus, ce qui n'est pas mal dans un conte.
Bravo !

Donaldo75 : c’est le grand accueil de la part d’Oniris ! Les autres commentaires sont très importants à mes yeux mais le vôtre me donne la satisfaction que j’étais venu chercher. C’est comme si vous flattiez et félicitiez un bon chien et qu’il aboyait de joie : - ) Ou un chat, mais les chats sont moins expressifs.

Vous écrivez : « Une forme de philosophie éloignée de nos canaux occidentaux », ou des canons. Je n’ai pas de connaissances culturelles éloignées et mes références culturelles occidentales sont elles-mêmes relatives ; et je me demande quand cette histoire a germé en moi. Je pense à elle depuis des années et j’y suis retourné des dizaines de fois dans ma tête. L’idée de l’écrire est devenue, un jour, évidente. Je ne connais guère le bouddhisme, j’ai situé l’histoire dans l’Himalaya par souci d’exotisme et d’universalisme, en jouant sur la méconnaissance que nous avons tous de cette religion. Il est évident que je n’aurais pas pu écrire la même chose si je l’avais mise en scène dans le cadre chrétien. Je ne connais pas le christianisme non plus mais j’en connais l’image que mes lecteurs potentiels en ont. Je suis sûr qu’on peut faire du merveilleux en passant par le christianisme, mais, au niveau de l’imaginaire, nous avons plaqué le pire sur cette religion pour n’en retenir que le négatif. L’évocation du Tibet, dont le nom n’est pas précisé dans le texte, a quelque chose de la légèreté, de l’humain, de la profondeur, de l’authenticité. Le chrétien aurait charrié son lot de crucifixion et de guerres de religion. Aussi, peut-être que l'invocation du merveilleux traditionnel et du surréalisme à la française pourraient suffire à qualifier mon petit scénario, qu'en pensez-vous ?

« Je pourrais commenter pendant des lignes cette histoire tellement je la trouve réussie » c’était exactement ma très grande ambition et je m’étonne d’y être parvenu ! Votre compliment a un grain de folie : - ) Mine de rien, en voulant me faire plaisir, vous mettez le doigt sur mon ambition véritable: dire beaucoup avec peu. On a toujours, dans la vie, envie de se croire plus que ce qu'on est vraiment... Est-ce possible ? Sauf à modifier sa personnalité, ce n'est pas possible. En revanche, un petit texte peut en dire plus que ce qu'on croit et une oeuvre d'art d'un décimètre carré peut être très dense. - Sans parler de mon texte, qui n'est qu'une tentative allant dans ce sens.

« loin des sentiers battus » : c’est un grand compliment pour un petit écrivain.
« Bravo ! » Merci beaucoup, vraiment, Donaldo75.


Cyrill 22/1/2025 trouve l'écriture aboutie et aime beaucoup
Kourak a-t-il rempli la gourde ou le gourd ? Toujours est-il que le voilà à présent dé-gourdi, plein d'expériences et de savoirs. On supposera que c'est ce qu'a voulu son Maître en affectant la soif et l'envoyant chercher de l'eau à 50 mètres du temple, alors qu'il le tance avec verdeur : "Tu as déjà vingt-cinq ans et tu ne sais toujours rien faire".
"C’était le temple dont l’accès était le plus facile et dont la puissance était la plus élevée dans l’ordre de la hiérarchie spirituelle. C'était le temple le plus prestigieux de tout l’Himalaya." : un paradoxe étonnant, qui à ce stade de la lecture n'inclut pas l'épreuve qui va suivre mais contribue à l'aspect conte de cette nouvelle.
Par une distorsion du temps, le Maître n'est pas mort de soif pendant la longue quête de Kourak.
Les ingrédients du conte philosophique sont là, bannissant la logique.
La fin reste très ouverte. Il semble qu'une contemplation avertie - aboutissement d'une somme d'expériences - soit supérieure aux possessions terrestres.
J'ai pris plaisir à cette lecture. L'écriture est limpide, sans encombrements superflus, et reprend les codes du genre avec subtilité.
Merci et bravo.


Cyrill, merci beaucoup également pour vos félicitations. « La fin reste très ouverte. Il semble qu'une contemplation avertie - aboutissement d'une somme d'expériences - soit supérieure aux possessions terrestres. » J’ai voulu donner une sensation de fin ouverte, aussi, je suis satisfait de votre retour sur ce point. La contemplation peut être supérieure aux possessions terrestres mais Kourak peut utiliser ses nouveaux dons, sans oublier la contemplation avertie. J’aime bien votre adjectif d’avertie, c’est une chose qui me manquait dans la compréhension de mon propre texte ! En effet, Kourak passe d’une passivité pseudo-contemplative à autre chose comme une vision... Je ne l'avais pas vu moi-même ! Peut-être pourrais-je décrire la falaise vertigineuse et les montagnes à la fin du texte. Cela demande une petit précision au début du texte aussi, peut-être. Kourak le paresseux qui regarde la montagne au loin dans l'encadrure de la porte.


Pouet 23/1/2025 trouve l'écriture aboutie et aime bien
Slt,
il faut beaucoup de courage pour ne rien faire, Kourak.
L'oisiveté étant la pire ennemie des sociétés, la hardiesse n'est pas suffisante pour résister à l'action, aux vaines gesticulations, à l'illusion d'utilité.
Kourak est donc la gourde. Il est le contenant, lui manque le contenu.
Kourak aura pu se remplir par le truchement d'un mirage - la sensation amoureuse qu'il ne connaissait pas. De l'eau. Nécessaire, vitale, mais qui file entre nos "Doit".
Kourak était vide. Il s'est comblé.
Il peut à présent embrasser la vacuité.
Il s'est donc délesté de ses biens matériels par déception, par lucidité.
C'est un "ouf" pour le maître qui apaise ainsi sa soif de transmission. La mort présente depuis le commencement.
Kourak n'a pas appris, il a juste vécu.
Ou plutôt il s'est confronté à lui-même.
Il ne peut y avoir de renoncement sans une goutte évaporée de connaissance, une approche si ce n'est compréhensible, du moins sensible de la réalité.
L'action ne sachant avoir lieu qu'en nous-mêmes.


Merci Pouet pour votre commentaire qui est une interprétation, plus métaphysique que le texte de départ. Kourak serait passé du vide de sens à un autre type de vide, celui qui reste quand on s’est délesté de l’inutile. Qu’il abandonne tous les biens durement acquis dans le village pour remonter au temple serait dû à sa connaissance du vide. Mais, dans mon optique, c’est plus concret que ça : la seule chose qu’il veut, c’est se marier avec la première femme qu’il a vue de sa vie. Votre remarque ne semble pas appeler de modifications dans mon texte… parce que je ne crois pas avoir suggéré quelque chose de métaphysique, c’est vous qui l’ajoutez, ne croyez-vous pas ? Notez que j'en suis ravi.

Ouf, dit le maître pour apaiser sa soif de transmission… apaiser sa soif de transmission ! C'est génial ! Merci Pouet, car vous avez trouvé un lien métaphorique intéressante, que je n’avais pas prévu. Je vais voir ce que je peux faire avec ça… en effet, le maître était exaspéré et a joué manifestement sa dernière carte avec ce pèlerinage. Le maître fait semblant de devenir passif et dépendant, imitant le passif Kourak, pour obliger Kourak à agir, en inversant donc les rôles. Ouf... ça marche, c'est revenu à la normale.

« Kourak n'a pas appris, il a juste vécu. » Dans mon optique, il a appris à vivre. C'est important que je le souligne quelque part.

Alors, merci à tous pour ces commentaires et à bientôt sur les forums et les textes !

Contribution du : 23/01 18:34:03

Edité par marimay le 27/1/2025 12:01:25
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
Maître Onirien
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Bonjour Baldr,

Ça fait plaisir de vous voir si enthousiaste à intégrer notre communauté. Et vous nous en faites une démonstration limpide avec ce retour si détaillé, dans lequel vous livrez vos intentions d’écriture.
J’aime beaucoup ici la réflexion en amont du récit. On voit que ce n’est pas du bâclé de dernière minute, mais on s’en doutait déjà en le lisant.

"et je me demande quand cette histoire a germé en moi. Je pense à elle depuis des années et j’y suis retourné des dizaines de fois dans ma tête. L’idée de l’écrire est devenue, un jour, évidente."

Ça ça me parle énormément. Je fonctionne souvent de cette façon. Il y a comme ça des histoires qui restent très longtemps en germe sans trouver la sortie de l’écriture. Et quand elle la trouve, c'est un gage, souvent de réussite, en tout cas de satisfaction.

Une autre de vos réflexions, et pas des moindres, a retenu mon intérêt :

"Sans doute y a-t-il là un hiatus entre ce que j’ai écrit et ce que je crois avoir écrit, car je suis moi-même, encore, soumis à la « magie » qui m’a poussé à écrire ce texte. Et j’aimerais beaucoup que le conte que j’ai dans la tête, parfait, se retrouve réellement sur le papier et sur l’écran."

Ce hiatus qu’on aimerait souvent le plus mini possible ! Quoi qu’il en soit, il arrive, comme vous le montrez aussi, qu’il ouvre de nouvelles pistes à l’auteur, qui n’avait pas envisagé telle ou telle interprétation et qui voit ainsi son texte s’enrichir par les différentes lectures.

Merci encore pour ce retour.

Bien à vous,


Contribution du : 24/01 07:42:18

Edité par marimay le 27/1/2025 12:09:43
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
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Slt Baldr et merci pour ce retour sur commentaire ma foi fort détaillé.

Je sens, je subodore, pour vous lire en commentaires et en forums, que vous êtes aussi à l'aise avec les contes tibétains qu'avec l'ironie ; notez bien que j'en suis ravi.

Sinon, oui, j'ai une tendance à vouloir "m'augmenter" avec un texte, alors peut-être que ce texte, je "l'augmente", sans aucune notion qualitative toutefois. J'aime à traquer les interlignes, les blancs, les implicites en tout genre... Plus probablement, comme beaucoup, je lis ce que j'ai envie de lire et je trouve des correspondances parce que cela me plaît, me parle. Non pas que je cherche à être conforté dans mes convictions - que d'ailleurs je n'ai pas, mais plutôt pour ouvrir une fenêtre qui peut-être n'existe pas.

Alors après je conçois très bien que mes commentaires sont parfois hors-sol, peu convainquants - notez encore une fois que je ne cherche à convaincre personne et certainement pas moi-même.

Donc si vous estimez que mon commentaire est loufoque et s'apparente plus aux divagations d'un pseudo poète abstrus en quête de je ne sais quel hermétisme métaphysique, je l'admettrai sans problème.

Je peux ainsi très facilement effacer mon commentaire et le remplacer juste par " erreur d'aiguillage dans une forêt de pins" ou bien par "précis d'une pérégrination clownesque."
Il vous suffit de me le signaler clairement.
Je ne voudrais surtout pas couler un bonze à l'insu de mon plein gré.

Bien à vous.

Contribution du : 24/01 17:03:13
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
Apprenti Onirien
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Bonjour Pouet, vous êtes un humoriste avec votre pseudo qui prosaïse la poésie, associé à un pingouin dansant. Vous devez beaucoup vous amuser avec Oniris. Concernant votre commentaire, je vous suis reconnaissant d'avoir trouvé deux idées géniales : que Kourak troquait un type de vide contre un autre, et le jeu de mot heuristique : "étancher la soif de transmission". J'espère que vous voudrez lire aussi mon prochain texte s'il passe le barrage de l'espace lecture.

Supprimer votre prestation ? Vous n'y pensez pas ! Est-il dans vos mœurs de venir chez des amis pour le 31 décembre, avec un cadeau, et de repartir soudain avec, entre l'entrée et le plat de résistance ?


Contribution du : 24/01 18:37:23
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
Maître Onirien
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Oui, c'est sûr, ce serait impoli.
Surtout qu'en plus, plein de ludisme, ce 31 là, j'étais venu avec ma collection de blagues de Toto déguisé en capitaine Nemo.
En fait, le cadeau c'était moi.
Maladroit, je me suis planté une artère avec un pique à bulot. Le raisiné a giclé dans l'œil de TonTon GG et à coulé un peu comme une piste rouge sur son menton poivre et sel... J'ai du coup pensé a une paire de raquettes et j'ai voulu aller faire un tennis.
Mais je suis resté car tout comme vous, j'ai la poilade chevillée au corps.

Contribution du : 24/01 20:47:41
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
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Contribution du : 24/01 23:29:59
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
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Bonjour, Yakamoz,

Vous avez bien vu les tenants et aboutissants de ce texte dans son intention. Merci pour ce topo objectif.

Corto:
"J'aime bien ce personnage Kourak. Non pour les péripéties de 3 années d'amour éconduit, mais parce qu'il n'a pas à 25 ans trouvé la motivation pour se lever... J'y vois une belle leçon qui peut s'adresser à tous les éducateurs ou aux parents: cessons de répéter "il faut ceci, il faut cela". Cherchons plutôt la motivation qui permettra au jeune de se mettre en route de l'effort et de son propre accomplissement. Oui oui, on finit souvent par trouver ce qui est essentiel au jeune, ce qui l'incitera à grandir, apprendre, s'exercer aux efforts, trouver sa place d'adulte.

Un conte à haute valeur éducative.
Bravo"
Merci pour ces félicitations. Oui, rien ne sert de demander aux déprimés de se lever de leur siège pour "découvrir le vaste monde", traverser la rue pour trouver un emploi. Il faut une bonne idée, une étincelle, et je crois que les solutions ne sont pas issues du même moule. Avant de passer à l'âge adulte, il y a l'enfance et dans le même ordre d'idée, Aristote dit : "Eduquer, ce n'est pas remplir un vase mais allumer une étincelle".

Par ailleurs, le monde des adultes est associé par les jeunes au monde de leurs parents et la dimension sexuelle est souvent névrosée, frappée d'interdits multiples, dans les familles. Aussi, un parent ou équivalent n'osera pas dire : "mon fils, tu te réveilleras quand tu voudras plaire à une femme." car c'est intrusif.

Le parent doit accepter de ne pas être à l'origine du basculement positif et que le positif ne vienne pas de lui. C'est paradoxal car il veut le bien de son jeune. Le moment est peut-être venu de se retirer... Car s'il veut rendre indépendant, c'est encore une action qui génère de la dépendance. L'éducation a une fin et cette fin peut être gérée. On ne fait pas des enfants pour les garder et c'est ce que ne comprennent pas les gens, parfois. Alors, que faire ? Soit vous êtes un maître soit vous dites que vous n'êtes pas à la hauteur d'un maître. Ne rien faire plutôt que de se rendre insupportable : laisser tomber et dire "qu'il fasse sa vie s'il veut".

Bonjour Eskisse,

Merci pour la bienvenue. Oh, ce n'est pas sûr que je parvienne à publier d'autres textes...

Bonjour baldr,

"Beau conte.
Une quête se substitue à une autre pour se fondre avec elle."

Voulez-vous dire que le trajet vers le temple soit déjà une quête ?

"La quête amoureuse semble n'être qu'un mirage or elle sert ce que les grecs appellent l'amour philia : le maître s'est fait aimer pour lui même sans que le héros n'attende rien en retour."

Sans que le maître n'attende rien en retour ?

"Toutes les actions du héros concourent à faire de lui un être aimant dans sa maturité avec aussi cet amour du monde qui apparaît dans la contemplation finale."
Je trouve que c'est très intéressant. Merci pour ce parallèle. Vous l'avez perçu mais j'aimerais le rendre sensible à tous les lecteurs. Il me faudrait trouver quelque chose qui suggère l'amour de soi et l'amour du monde. Je me demande si Kourak, en l'état, s'aime lui-même. En fait, il est très narcissique dès le début et ne participe pas au travail domestique de la communauté religieuse. ==> écrivant ce commentaire de commentaire, je viens de modifier le texte dans ce sens.

"Il y a aussi qqch comme quoi ce que l'on croit être nos chaînes ( obligations religieuses) se révèle être émancipateur. ( fin qui semble aller vers le religieux - le Temple est au bout du conte) Votre conte met en scène un jeu d'illusions.
Voilà ma lecture de votre texte."

NB : Votre conte dans son déroulé ( tentatives d'un ou de plusieurs héros pour plaire à une figure féminine et échecs ) me fait penser à une série de M. Ocelot : La Princesse insensible ( qui n'a à voir avec votre texte que la succession de ces tentatives de séduction) Les chutes n'ont rien à voir. Mais je le signale pour la structure.

Bienvenue ici.
Je connais cette histoire de la Princesse insensible qui refuse un à un les prétendants, qui s'échinent à chaque fois de monter un spectacle, aussi il lui donne des lunettes. Le dernier trouve la solution : elle est myope et ne voyait pas les spectacles. Je dirais que Kourak est bon dans le réel et apprécie le spectacle, mais qu'il fallait encore qu'il passe de l'autre côté des murs de son couvent.

Contribution du : 25/01 00:08:13

Edité par marimay le 27/1/2025 12:14:57
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
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Bjr Baldr,

Je me suis mal fait comprendre.... Et mon com me fait l'effet d'un ballon de baudruche crevé ...

Citation 1:
lNon je pensais à la quête de l'eau à laquelle se substitue la quête amoureuse.
Citation 2 :
Il me semble que le maître à la fin du conte n'attend rien en retour pour sa propre personne, rien d'égocentrique.

Mais je m'en vais vous relire des fois que j'aurais eu des interprétations hallucinogènes : ça m'arrive de temps à autre. tout à coup ;)

Contribution du : 25/01 06:15:29
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
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* à laquelle se substitue la quête amoureuse momentanément.

Contribution du : 25/01 06:44:06
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Re : Remerciements pour *Le temple*, de baldr
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Sans transition et je regrette d'ores et déjà de digresser, je constate qu'il m'est impossible de l'afficher en entier sur mon écran. Par je ne sais quel sortilège, l'horizon se montre dans son infinie immensité, obligeant le simple onirien de base que je suis à le faire défiler par la barre, ce que je trouve très peu poétique.
Je me demande si Kourak ne veut pas nous montrer par là que son propre horizon, élargi de ses expériences vécues, n'a pas de fin ?!
Quoi qu'il en soit, mais quel panorama immense, mon bonhomme !


Contribution du : 25/01 10:05:30
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