Je remercie de grand cœur le CE pour avoir sélectionné ce poème, ainsi que les lecteurs et parmi eux ceux qui on laissé trace de leur passage. Des traces qui prolongent ma réflexion post-écriture, comme c’est toujours le cas mais ici de façon particulièrement intense et réjouissante.

L’inspiration m’est venue un jour de tempête pluie-vent vraiment très impressionnante, alors que j’étais à Grenoble en prévision des fêtes. C’était l’Avent, et l’Athée que je suis a vécu une expérience quasi mystique avec des flashs d’adrénaline provoqué par les bourrasques froides et mouillées sur le corps, ainsi que le tableau vivant auquel j’ai participé.
De là à imaginer les prémisses d’une fin du Monde qui de toute façon nous pend au nez, il n’y a pas loin.
Loin pourtant des véritables catastrophes qui ont eu lieu à Mayotte ou en Californie, je suis presque honteux de m’être réjoui des sensations vécues ce jour-là, toutes positives.

Donaldo :
Merci. Doublement parce qu’un commentaire en EL est toujours tellement gratifiant, et parce que ton enthousiasme m’a réchauffé, pas jusqu’à m’anémier tel le pathétique Sauveur n’ayant plus rien ni personne à sauver.
Triple merci, même : je me suis écouté du Nick Cave à satiété, de jesus Alone à The Birthday Party, puis du Sprechgesang en Pierrot Lunaire en passant par du jazz mais ça c’est habituel.
Merci également de souligner la forme contemporaine de mon poème, qui n’a pas besoin d’être comparé à un classique déclassé comme je lis parfois dans des commentaires, et enfin, pour ton final « bravissimo » : qui n’en serait pas ravi ?!

Vadim :
« Le soleil – ou Dieu – fait fondre la ménagerie. Le poète fait le ménage aussi. Goodbye Jesus. Ni Dieu ni Maître, quoi. Pauvres de bête. Pauvres de tous ». Je pourrais continuer la citation, quelle inspiration ! !
Merci pour les « pépites lexicales », cher ravi de la crèche pas naïf pour deux sous !

Myndie :
Merci, majuscule merci. « la poésie coule de partout, comme sans effort, avec un art consommé de la musicalité,de la fluidité, de l’harmonie des mots et des sonorités et un remarquable talent pour créer une atmosphère ». Permets-moi de savourer l’éloge encore cinq minutes ! Il faut aussi rendre au déchaînement des éléments leur part de responsabilité dans cette inspiration. Quand le Tout participe à la poésie, on ne peut que s’y soumettre.
Rââh là là, les Passionnément de jadis…

Pouet :
Merci et encore merci ! Je retiens cette « litanie cataclysmique », mais surtout « la terre en frisbee , crêpe cosmique dont on imagine dégouliner de la confiture de néant » : quelle métaphore, mon vieux ! Les éloges que tu me fais valent de ma part pour ton « Endroit », mais sans que ce soit un renvoi d’ascenseur, je prends toujours les escaliers 

Volontaire :
Merci pour votre appréciation et j’en profite pour vous souhaiter la bienvenue dans notre communauté et je vous sais gré de votre participation très… volontaire, à peine arrivé(e?).
« les éléments se déchaînent sur l’Avènement » : je suis, j’ai été, frappé par cette idée que tous les éléments pourraient converger sur ce seul évènement fondateur de notre civilisation. C’est une lecture évidemment valide, peut-être une intention d’écriture qui s’est faite à l’insu de mon plein gré, mais j’y reviendrai sans doute. Merci encore.

Provencao :
Vous démarrez par les vœux, aussi je vous souhaite, à vous aussi, une bonne année, disons plutôt un on sursis avant l’apocalypse. Autant l’accompagner de musique, « émotion d’un véritable sentir ». Depuis celle qui adoucit les mœurs à celle avant toute chose, elle est là pour le partage et la communication. Merci beaucoup pour votre commentaire.

Eki :
Merci merci ! « l’effet d’une troupe de danseurs qui se renouvelle à chaque spectacle ». Si je suis de temps en tant ce qu’on appelle un poète, si du moins je me sens ainsi, c’est bien lorsque j’éprouve ce désir de mettre en scène, tant pas les mots que par les éléments, en passant par nous autres, parties prenantes ou observateurs malgré nous de notre humanité. Allez, je t’offre un costume, à toi de choisir lequel 

Laurent-Paul :
Merci pour votre commentaire, et bravo aussi pour votre participation bénévolente de nouvel arrivant.
« lecture fluide et haletante à la fois », merci pour l’appréciation qui me réjouit. Quand mon travail d’écriture porte ses fruits, c’est un plaisir.

Damy :
Pourquoi une fausse note ? Et où sont les louanges à dieu ? Je suis désolé que tu aies perçu une devinette dans mes vers. Ce n’était pas mon intention. Certes je laisse le champ assez libre à l’interprétation, mais l’allégorie me semblait plutôt claire.
Tu évoques « l’église catholique maltraitée’ » par mon poème. J’avoue, persiste et signe... « pourtant non responsable » de quoi, je me le demande. Du dérèglement climatique ? Ben comme chacun de nous autres et chaque institution, il faut qu’elle prenne sa part je crois.
J’apprécie, crois-moi, ce début de désaccord qui provoque la réflexion. Et je t’en remercie, ainsi que pour « j’ai été sensible à la musique et à l’atmosphère éthérée ».

Mokhtar :
Grand merci pour votre commentaire qui y va de ses interprétations, « investigations », toutes plus pertinentes les unes que les autres. Vous avez perçu une dimension écologiste, une autre « athéiste, voire même antithéiste, les éléments naturels, par leur force et leur violence, s’imposant aux utopies et aux chimères des insignifiants humains ». Je ne peux que confirmer !
« le décompte de l’avènement,, début de tout, serait parodié pour annoncer son contraire, la fin de tout ». C’est bien l’idée…
Je ne cite pas davantage mais je salue bien sincèrement la richesse instruite de vos remarques. Je n’ai guère pour ma part de bagage en théologie.
Merci vraiment pour vos éloge quant à l’écriture et la musicalité. Je vais de ce pas écouter du Art Blakey qui manque à ma culture.

Baldr :
Merci pour votre pas si banal commentaire, qui a le mérite au moins de remettre en question le verbe gerber, certes empreint d’une certaine vulgarité. Je n’y ai pas renoncé. Il est employé le plus souvent en substantif pour évoquer la pluie. Il y a bien ici l’idée d’un vomi en fusée, la nature étant, dans mon esprit, malade.
« les éléments naturels s’acharnent sur la Terre pour contredire la tranquillité proverbiale de Noël ». Oui, sauf que ces éléments me semblent de moins en moins naturels, dès lors que la main de l’homme y a mis son nez… heu, dès lors que l’homme les a tourmentés, pour rester « propret » !

J’adresse à tous un dernier remerciement collectif et vous fait part de mon enthousiasme en vous lisant.
Au plaisir d’autres rencontres.

Un "quinté" de plumes en ordre pour notre "Maître et talons"

Les retours exhaustifs et personnalisés pour chaque commentateur Cyrill, c'est validé.

Merci. bon vendredi.

Désolé pour les nombreuses scories, oublis de pluriels et fautes de frappe.
La palme revient à "de temps en tant"

J'en oublie de te remercier pour ton retour sur retour, Vadim. J'essaie autant que faire se peut de personnaliser. C'est un sacré exercice quand même !
Bonne aprèm à toi aussi, et dors bien, si j'ai bien compris c'est ton heure

Merci pour le retour, Cyrill.
Une Horlogerie sans Horloger dont le mécanisme cosmique s'est grippé, victime d'un grain de sable d'humanité ou bien une farce pathétique dont les protagonistes sont scrutés à la loupe d'étoiles par quelque Démiurge hilare.
Rien ne sert de se hâter trop en avant, nous trébuchons sans cesse sur nous-mêmes en croisant nos chemins, pauvre sentier de cercle, nos destins à rebours.

Slt Cyrill,

Merci beaucoup pour tes remerciements aux commentateurs dont je suis, assez maladroitement.


« Certes je laisse le champ assez libre à l’interprétation, mais l’allégorie me semblait plutôt claire. »
Quand ce n’est pas moi qui les écris, j’ai beaucoup de mal à interpréter les métaphores.

« Quand Pythagore disait : « N’attisez point le feu avec l'épée », il voulait dire : « Ne donnez pas des armes à des gens en colère » ; il ne défendait pas d’employer une épée pour attiser son feu. »
Ben tu vois, moi j’aurais pourtant cru.

« Louanges à Dieu » me semble une allégorie claire. Mais qui est Dieu ?

Amicalement.

Citation :

Ça se soigne, Damy
Tu me prendras une avalanche de problèmes tous les matins que Dieu fait à jeun avec une pastille dans la lune après moi le déluge.
Tu peux rajouter aussi :

Citation :

Merci Pouet, je te les rendrai à l'occasion !

Quand le Tout participe à la poésie, on ne peut que s’y soumettre.

Comme c'est vrai!
S'y soumettre mais en rester maître, il faut bien l'admettre, c'est mieux

Merci pour ce riche retour Cyrill!

Merci d'avoir pris la peine de ce retour intéressant.
Je ne suis pas surpris que ce soient de violentes intempéries, vécues, qui aient sublimé l'écriture du poète.

Citation :

Peut-être cela vous est-il déjà arrivé ?!

Citation :

Comme c'est indéniable !