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Remerciements pour Pastorale |
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Apprenti Onirien
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30/01 11:24:35 Groupe :
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Bonjour à toutes et à tous,
Je tiens à exprimer ma gratitude au C.E qui contre toute attente a accepté ce premier texte. Disons que je m’attendais plutôt à un refus n’étant pas très certaine de l’intérêt que pouvait susciter ce texte. Après une quarantaine de lectures et six avis très argumentés de lectrices/lecteurs je me sens plus encline à l’indulgence pour ce texte. Je vais donner quelques indications sur la genèse de ce texte. La source en est ma lecture du roman de l’autrice italienne Goliarda Sapienza « L’art de la joie » et plus spécifiquement de mon désir de traiter du caractère très particulier de son personnage principal prénommé Modesta, laquelle vit en Sicile à l’époque mussolinienne. J’éprouve parfois — mais très rarement — l’envie de prendre la plume après lecture d’un texte fort et ce fut le cas ici. C’est un peu un aboutissement de l’envie de créer une variation sur le motif comme le font les musiciens ou comme il arrive de le faire à Julien Gracq promoteur de la formule « En lisant en écrivant ». Ici, il me fallait camper non pas le personnage de Modesta en tant que tel mais une femme d’un caractère semblable, fort et indépendant s’exprimant à la première personne ce qui n’est pas le cas dans le roman. J’ai traité le sujet comme une chronique ou une page arrachée au journal de ce personnage sans nom. Il n’y a en effet ni queue ni tête à ce récit qui vaque d’une idée à l’autre sans véritable fil conducteur ou plus exactement qui n’a ni début ni fin. On est plus dans la chronique que dans la nouvelle ce qui me faisait craindre précisément un refus de publication dans cette catégorie. Merci donc encore au C.E pour avoir eu l’envie d’exposer ces quelques lignes aux lecteurs et lectrices d’Oniris et à ceux et celles-ci d’avoir eu le courage de rédiger des commentaires pertinents. Je continue mes remerciements en commençant par Marimay et sa relecture attentive puis dans l’ordre d’apparition à l’écran : Cléamolettre : Il n’y avait rien de D.H Lawrence dans ce texte mais tout de même, que l’ambiance de cet instantané ait pu évoquer pour vous cet auteur est flatteur pour moi. Vous avez bien décrypté mon personnage avec des mots justes en notant sa liberté, ses désirs assumés, ses instincts, son animalité et sa lucidité sur les rapports hommes/femmes ainsi que son refus de la douceur. De même j’ai aimé que vous cerniez parfaitement ce que je voulais mettre en avant de cet homme — son amant — et tout le respect qu’il témoigne à celle-ci. Merci encore ! Papipoete : Le fait que vous ne soyez pas à votre affaire n’ôte rien à la perception très juste que vous avez de mon personnage en proposant cette lecture : « Mon Homme, il est à moi mais rien que pour le Bon temps, sous mon home. » Je n’ai pas pensé un instant à l’héroïne de « The Reader » mais vous m’avez donné envie d’y revenir un jour prochain. Merci pour cette évocation d’un personnage lui aussi très fort ! baldr : C’est bien des Bucoliques de Virgile dont il est question dans ce texte que vous avez par ailleurs parfaitement analysé comme suit : « Tout cela ne mène à rien, ce n'est pas une histoire. Mais un moment qui revient cycliquement dans la vie d'une femme. » C’est exactement ce qui me faisait craindre un refus de publication tant cette « nouvelle » n’en est pas une ! Vous avez parfaitement cerné le sujet ou à tout le moins sa forme et je vous en remercie, nous sommes parfaitement ajustés de ce point de vue. Et enfin, last but not least, faire penser à Colette est tout de même un compliment dont on ne se dispense pas, même de façon lointaine ! Dameer : J’aime beaucoup la pertinence de votre analyse notamment en ce qui concerne l’identification des rituels qui est bien perçue dans votre retour de lecture. La pipe est effectivement vue comme un objet de culte comparable au rituel de la messe et j’aime beaucoup ce terme d’étreinte spirituelle que vous proposez quant aux chants à l’église. La conclusion de votre analyse (cf. Ci-dessous) décrit mieux que je n’aurais su le faire les points essentiels de ce texte. Ce texte célèbre la beauté des expériences sensuelles et spirituelles tout en questionnant les dynamiques de pouvoir et d’autonomie, invitant à réfléchir sur la manière dont nous investissons de sens les actes les plus simples de la vie. Je me servirai de cette conclusion comme d’une boussole pour certains écrits ultérieurs. Merci encore, vraiment ! ALDO : Je vous cite : Les odeurs d'encens, de tabac, de poésie et de sueurs se mêlent, composent un bouquet très structuré . Merci vraiment d’avoir quitté votre domaine pour venir découvrir le mien, c’est un honneur de recevoir votre visite et vos commentaires où la poésie affleure à chaque phrase. J’éprouve d’autant plus de plaisir que je dois moi-même surmonter mes peurs pour oser commenter la poésie — que j’aime au-dessus de tout — mais à propos de quoi je me sens réellement incompétente. Merci donc encore d’avoir franchi cette invisible frontière pour vous confronter à ces quelques lignes prosaïques. Jemabi : C’est sympa d’envisager ce texte comme le début d’un roman ! Je n’y ai pensé à aucun moment je dois bien l’avouer. Quant à l’envie d’en lire davantage c’est en effet un bon signe mais je ne m’en sens pas capable du tout. J’aime en outre que vous ayez relevé la concision du texte et l’absence de fioritures qui sont précisément des caractéristiques que je déteste lire chez les autres. Merci à vous.
Contribution du : 18/02 12:59:40
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