Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





remerciement pour en vert de gris
Maître Onirien
Inscrit:
29/01/2013 15:18
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 53888
Hors Ligne
Remerciement pour " en vert de gris "
Je remercie ONIRIS pour la publication de mon texte, et vous qui êtes venus le lire, et dire ce que vous en pensez.
Genèse
Le 11 novembre dernier, je me souvins de ce que fut la vie des femmes, alors que les hommes au combat, laissaient en plan dans les champs, un fort labeur à venir.
Il y avait les couleurs de la nature, à toute saison, mais en toile de fond ce Vert de Gris de l'armée allemande ennemie, que portaient aussi les Feldgrauss alsaciens...
Je savais que les travaux devraient se faire, labours entretien et récoltes, quand la femme la mère la fille les vieux restés à la ferme, devraient retrousser les manches en faisant aussi bien que le Chef d'exploitation.
La maman dont les tâches ménagères ne cessaient point, comme faire à manger, tenir la maison, élever les enfants, et soigner ses aïeux, dut affronter une montagne devant laquelle, ne point reculer.
Le tracteur n'existait pas, parfois point de cheval, réquisitionné, et à la force humaine de deux ou trois paysannes, on tira les engins de labour ; je ne sais comment on hala les charrois ?
Pendant ce temps-là, loin du village, en Lorraine, le soldat en bavait, souffrait agonisait mourrait ; pleurait ses proches si loin de lui : affrontait le froid, le chaud, la soif, la faim malgré le rata et le vin rouge à profusion !
A la ferme la vie était bien sombre, loin du front, sans nouvelle du père du fiancé du fils, mais de tellement trimer put empêcher de trop songer...

Mercis particuliers

Donaldo ( pas ) je ne vais pas te dire merci, mais respecter ta franchise... comme ce qui me fut beaucoup opposé depuis longtemps, ma façon " prosaïque " me poursuit à travers ton analyse, et je ne fais que " narrer ". Pas facile de te séduire l'ami ! Et ma ponctuation !!! J'aurais bien voulu voir, ce que donna mon texte, sans ce terrible pas ?
Cyrill ( beaucoup ) je happe votre attention dès le début, avec mes figures de style, et leur cadence élevée. Le tableau fait mouche, avec sa couleur vert de gris, dans un récit certes améliorable, mais non dénué de poésie. Face à un projet d'écriture ambitieux, je me suis un peu étendu au détriment de ce recueillement de la mémoire. Merci beaucoup
Damy ( beaucoup ) avec un talent paisible, je montre la guerre au front et au pays, et mon écriture semble parfois rendre la guerre pas si " terrible " , comme au pastel d'un tableau impressionniste. Le vert de gris était la couleur de l'uniforme allemand ( pas flatteur pour le soldat, comme Boche ou chleue ) mais comme il recouvrait la France, sous son étau... merci beaucoup
Annick ( beaucoup ) deux champs de bataille, celui des fusils et grenades... et celui des femmes au travail des champs où l'on n'a pas le temps de s'ennuyer, contrairement au front, où il faut souvent " tuer le temps ". Le fond du récit est dense et poignant, avec cette poésie naturelle. Vous avez aimé ; j'en suis très content ! Merci beaucoup
Myndie ( beaucoup ) l'exercice est réussi avec ce bel exemple de " devoir mémoriel ", avec pour décor d'un côté le champ de bataille, et l'autre celui des semailles . Les codes du récit poétique sont respectés, avec les personnages bien encrés dans leur décor ; malgré l'absence de figures rhétoriques, mon texte vous évoqua le souvenir du «  prisonnier flamand " : Verdun, c'est l'enfer. L'enfer est vert. Vert de gris. Je vous promet n'avoir rien copier ! Merci beaucoup
Jemabi ( bien ) je fais preuve d'une belle maestria pour vous plonger au cœur de la grande guerre ; les hommes au front/les femmes aux champs. Ce fut pour elles une forme de libération, dans ce changement sociétal en profondeur. Dommage pourtant le côté " image d’Épinal " merci
Volontaire ( bien ) on tue l'ennemi, on tue le temps à morne plaine, du côté des soldats ; on ne voit pas le temps passé du côté de la ferme. Votre passage préféré est le " champ de coquelicots gâché " qui vous évoque des tableaux célèbres, un roman de Victor Hugo...Il y avait d'autres vies de femmes, qui attendaient leurs marins partis en mer .J'aurais dû montrer des événement un peu plus rugueux ? Merci
Celia1993 ( beaucoup ) quelle densité dans ce texte ô combien poétique ( Donaldo a-t-il lu le même texte que Vous ? ) Un vocabulaire très documenté, et ce côté qui fait tant lumière sur ces femmes " elles qui ont tant œuvré, lorsque les enfants mâles étaient sacrifiés, pour au nom de la Patrie... par des généraux criminels. Une réussite que ce texte, véritable monument élevé à nos morts. Merci beaucoup
Provençao ( beaucoup ) un vert de gris qui s'articule fort bien, sur cet espace de notre mémoire ; il peut être amélioré mais ce " 1915 au creux des vallons, au flanc des raidillons... " vous plut assurément . Merci beaucoup
Vincent ( beaucoup ) vous voilà propulsé sur les routes d'exode, alors que la guerre faisait rage ; mon récit évoque cette époque lointaine, et des personnages comme Lou, l'amour fou d'Apolinaire quand l'univers était " vert de gris ". Une guerre qui dit que demain est incertain... merci beaucoup
BlaseSaintLuc ( beaucoup ) magnifique évocation des tranchées, des poilus, de l'ambiance où je remplis mon office de belle façon ( du papi... pas dans le lyrique ) Le passage " à l'Est des tranchées effroyables sous la mitraille/ailleurs les sillons des labours, avant de maigres semailles " me semble être le passage que tu préféras ? Merci beaucoup
Lil ( bien ) une histoire bien lointaine, mais en même si proche : le parallèle entre les hommes à la guerre et les femmes dans leur quotidien où elles devaient TOUT faire, vous plut dans cette évocation de nos aïeux en une poésie poignante. Merci

Remarque

Je vous avoue que mes 2 AVC de Janvier, m'ont fatigué et j'ai bien du mal à réunir les mots, tous ceux qu'il faudrait pour vous exprimer au mieux, en clair, ce que je ressens à vous lire ci-dessus. Je vous prie de m'en excuser.

Contribution du : 21/02 11:44:06
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement pour en vert de gris
Apprenti Onirien
Inscrit:
30/01 11:24:35
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 255
Hors Ligne
A tous les enfants de Boris Vian interprété par Joan Baez


Dédié à papipoete qui lui aussi a bâti un monument vert de gris à la mémoire des enfants sacrifiés


https://www.youtube.com/watch?v=2KGI5Z1HL_g

Contribution du : 21/02 12:34:19
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement pour en vert de gris
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2013 21:10
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Responsables Edition
Post(s): 23780
Hors Ligne
Merci pour ce retour très fourni, papipoete. Et cela en de telles circonstances de santé, je vous tire mon chapeau.
Prenez soin de vous !

Contribution du : 21/02 12:46:16
_________________
Maître et Talons
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement pour en vert de gris
Maître Onirien
Inscrit:
29/01/2013 15:18
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 53888
Hors Ligne
Oh Celia, comment lire une chanson les yeux fermés, et sentir les siens s'embrumer...aux accents de cette américaine, qui doit tellement souffrir d'être concitoyenne, de qui l'on sait, de qui écoeure, ne sait que broyer, manier l'infâmie.
Joan le dit en français, notre si belle langue, celle de Boris Vian...
grand merci chère poétesse

Contribution du : 21/02 14:22:29
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement pour en vert de gris
Maître Onirien
Inscrit:
31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 12237
Hors Ligne
Bonjour papipoete,

et merci pour avoir pris la peine de nous faire un retour si fourni sur nos commentaires. Je suis bien triste de vous savoir si fatigable après vos soucis de santé mais je peux vous assurer qu'avec une pensée et une écriture aussi claires, vous tenez la dragée haute à vos deux AVC. Une belle revanche.
En parlant de pensée claire, c'est moi qui suis désolée de ne pas m'être exprimée plus clairement dans mon commentaire.
Je vous crois volontiers quand vous me dites n'avoir rien copié du roman que je citais. Ce n'était pas mon propos d'ailleurs.
Ceci :
"Verdun, c'est l'enfer. L'enfer est vert. Vert de gris"n'est pas une citation du livre, c'est moi qui l'ai écrit, en guise de petite conclusion en quelque sorte.
Mon intention était juste de vous complimenter pour votre récit que j'ai aimé comme j'ai aimé "Le prisonnier flamand".

En attendant de vous relire

Contribution du : 21/02 17:02:38
_________________
"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement pour en vert de gris
Apprenti Onirien
Inscrit:
06/12/2024 23:01
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 251
Hors Ligne
Bonsoir papipoète,

Merci de ce retour détaillé! Par rugueux, je voulais dire détaillé parce que j'aime beaucoup les descriptions détaillées d'action (surtout pour les travaux agricoles, que je ne peux me figurer autrement). Mais ce n'est qu'une préférence locale.
Bon courage face à vos soucis de santé. J'espère que le retour de beaux jours aidera. (Maigres mots d'une inconnue face à deux AVC, mais bon).

Bonne soirée,

Contribution du : 21/02 21:11:36
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement pour en vert de gris
Maître Onirien
Inscrit:
29/01/2013 15:18
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 53888
Hors Ligne
à l'attention de " anonyme "
( beaucoup ) merci d'être venu dans ma France, à l'époque du vert de gris, dans ce beau poème sobre et poignant, à l'image de ces deux champs d'action que furent
- celui du front de guerre
- et celui des labours et semailles

Contribution du : Hier 11:30:19
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2025