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Retour sur "Aigle"
Chevalier d'Oniris
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06/05/2023 18:13
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Merci aux commentateurs de cet « Aigle »

Le poème et vos commentaires sont ici : http://www.oniris.be/poesie/famineur-aigle-12963.html
Donaldo75 est gêné par l’utilisation du passé simple, qu’il ne trouve « pas des plus esthétiques ». Ce passé simple, également largement utilisé dans le poème inspirateur de Charles Gill, me paraît d’une grande pureté.

Trouvant « bien lourde » la tournure inaugurale « En dépit de » dans le vers 1, Ornicar suggère de la remplacer par « Prisonnier de », lui paraissant « plus fluide ». L’expression suggérée est en tout cas plus simple. Mais contrairement à « Prisonnier de… », « En dépit de… » exprime le fait que la cage n’empêche pas que soient effrayés les geôliers, et donc renforce le caractère effrayant du captif…

Par ailleurs, Ornicar trouve « inapproprié » le terme « dégainer » dans le vers 13, car terme « appartenant au registre des armes à feu » (aux armes blanches aussi). L’usage, en effet décalé, que j’en fait est sensé suggérer que cette aile aquiline est maniée de façon menaçante, comme une arme (ainsi que peut le faire suggérer sa forme de faux). Ce côté « usage décalé du vocabulaire » fait partie de mon style (et de celui de nombreux auteurs).

Par ailleurs, Ornicar déclare ne pas trouver « très clair » ce qui a poussé le narrateur à libérer l’oiseau. Le vers 6, néanmoins, donne une explication – plus proche de celle qu’a explicitée « Papipoete » (à savoir que le rapace ne présente « plus aucun danger ») que celle imaginée par Ornicar : « le narrateur est pris de remords ».

Le vers 12, « Comme tu l’avais fait à nombre de pucelles ? » est resté incompris de Boutet. Explication : l’aigle avait soumis des pucelles à sa férocité, c’est-à-dire qu’il les avait violées ou tout au moins tenté de le faire…

Idem pour le dernier vers : « Et d’ajouter aux cieux deux étoiles nouvelles. ». Explications : les deux étoiles en question sont les yeux de l’oiseau, à nouveau habités « d’étincelles ». Peut-être que certains y verront aussi comme un écho du dernier vers des « Conquérants » de Heredia : « Ils regardaient monter en un ciel ignoré / Du fond de l’océan des étoiles nouvelles. »

Merci encore.

Contribution du : 10/03 08:45:45
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Re : Retour sur "Aigle"
Maître Onirien
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Merci à vous Famineur.

Cordialement

Véronik

Contribution du : 10/03 12:55:54
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"La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout"
V. Hugo
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