Un grand merci à Oniris d’avoir accepté mon poème Le ciel en son déclin et de l’inclure à son prestigieux catalogue.
Toute ma reconnaissance aux nombreux lecteurs et commentateurs qui ont consacré un peu de leur temps pour le lire et m’adresser leurs commentaires.

Un grand merci :

À papipoète, Geigei, Donaldo, Vincent, Provencao, Metsys, Boutet, Myndie, embellie, Laurent-Paul, Lebarde, Dalien,
qui avez beaucoup apprécié mon poème, je répondrais que je suis heureuse que vous ayez compris mon langage poétique et entendu mes plus tendres pensées adressées à toutes les femmes et filles victimes des « fous de dieu » et autres dictateurs, persecuteurs, violeurs, tortionnaires, assassins.

Vous avez tous et toutes entendu, et je vous en sais gré, que ma seule violence est d’utiliser la beauté, et si possible la finesse, des mots que la langue française me permet et d’en harmoniser ma voix pour dénoncer l’obscurantisme sans sombrer dans les mêmes travers que ces êtres déshumanisés.


À Damy, Cyrill, Johan Schneider,
qui attendez un autre discours sur le sujet, je répondrais que je laisse les expressions haineuses, les mots vulgaires, les logorées verbales d’insultes aux tortionnaires et bourreaux dont c’est la seule forme d’expression, en plus de la violence et la torture, à défaut de culture et d'intelligence, bien protégés derrière leurs armes lourdes.

Non-violente, je les hais autant que vous mais je suis là pour écrire et partager de la poésie où j’essaie de mettre une touche de beau malgré le laid sans ajouter du mal au mal. Dans le cas contraire, bien au chaud dans ma petite maison dans la prairie d’un pays démocratique, je ne vaudrais pas mieux que ces salauds.
Eh oui, certains déposent des bougies et des fleurs, tout comme je dépose ici quelques vers, à défaut de prendre les armes pour tous les abattre. L’un m’est possible, l’autre non. Désolée.




À toutes et tous, au plaisir de vous lire

oui Cristale, Vous avez très bien mis en scène, ce tableau où du beau, du bon, du sacré font TACHE au milieu de ces êtres " inhumains " en robe so sexy
j'espérais tant que ce poème parut ; je fus exhaussé !
bravo à notre poétesse
papipoète

Merci à vous papipoète pour ce retour et la douceur de vos mots.

"toute l'humanité est dans une belle personne!"

Mille mercis Zeste pour ces jolis mots qui me font chaud au coeur
ainsi que vos hautes appréciations

Salut Cristale et merci pour le prompt retour (moi qui traîne toujours).

Citation :

En effet, j'attends un autre discours sur le sujet. Un discours peut être percutant sans forcément tomber dans la vulgarité ni une logorrhée d'insultes verbales.
Je reprécise que ce sont des termes comme ingénue, cristallin, ange, qui m'ont paru ne pas rendre justice à cette femme déterminée, et libre : c'est plutôt dans ces termes que je situerais la beauté. C'est contre-productif de la présenter avec le champ lexical plutôt suranné que j'ai lu dans ton poème.

Ajouté à cela la facture du poème qui ne m'a pas emballé, j'en explique les raisons dans mon commentaire.

Il ne faudrait pas le réduire, ce commentaire, ou faire comme si c'était un désir de ma part de voir la poésie gueuler et revendiquer du moche, ce n'est pas ce que j'ai dit.

Au delà de sa tonalité, j'ai parlé de ses formulations, la syntaxe, quoi.
Classique ne veut pas forcément dire beau et là je l'ai trouvée plutôt pesante, j'en ai précisé les raisons.
Enfin tout ça c'est pour échanger, hein. Pour que ce que je dis ne soit pas interprété d'une autre façon.
Parce que j'aime beaucoup le classique, je n'en ferai pas le procès, loin de là.
Le problème c'est souvent de faire rentrer la métrique au forceps.
Bon mais là je m'égare...

Bonjour Cyrill, et merci pour ton retour.

C’est vrai que chaque forme de poésie peut toucher différemment. Tu soulèves un point intéressant avec le vocabulaire employé : des termes comme « ingénue » ou « ange » peuvent parfois sembler réducteurs pour décrire une personnalité forte et déterminée, ce type de termes pourrait en effet sembler décalé par rapport à la force de caractère qu'on pourrait attendre. Peut-être, et même sans doute, que j’ai voulu mettre en avant une certaine douceur, mais je vois que ça ne correspond pas à l’image que tu en as.

Quant à la facture du poème, je reconnais que la métrique peut parfois entrer en conflit avec le sens du discours, mais c’est un choix volontaire de ma part, et sans utilisation de forceps (^-^), non violente, douce et romantique que je suis.

J'apprécie ton ouverture sur ce débat, car c’est grâce à des retours comme celui-ci qu’on peut réellement se comprendre.
C'est vrai qu'il ne faut pas réduire une critique à une simple opposition. L’essentiel est de trouver l’équilibre qui fait sens pour chacun.

J'apprécie également, en retour, ton ouverture à la critique.
Quant à faire entrer la métrique au forceps, ma réflexion était générale.
Ton poème en est loin, mais j'ai lu de toi bien plus fluide qu'ici.

Au plaisir de te lire, en boutrimeuse ou autre

Bonjour Cristale

Je rejoins les propos de Cyrill car je ne voudrais pas non plus qu'il y ait de malentendu.

Je n'attendais certes pas de votre poème qu'il accumule les invectives et les insultes. Mais puisque nous sommes dans un registre poétique, et bien que je ne sois pas du tout expert, il me semble qu'il dispose de suffisamment de ressources (métaphore, parabole, ellipse) pour exprimer l'indignation avec vigueur et détermination, et pour condamner l'abjection sous toutes ses formes. J'aime à croire qu'il n'est pas besoin de tomber dans le catéchisme poissard pour ce faire.

J'ai simplement regretté de ne pas trouver un peu plus de douce violence (pardon pour l'oxymore) dans votre poème, qui n'en est pas moins remarquable. Je l'affirme à nouveau car il vaut mieux se répéter que se contredire.

Bien à vous.

JCS

Bien chère Cristale,

Damy ne se sent pas du tout concerné par vos propos d'une élégance toute cristaléenne à son encontre.
Il vous invite à lire (ou à relire) le poème ci-dessous écrit par sa plume (une seule lui suffit pour être content) que vous pouvez critiquer à votre entière guise :

Que faisais-tu à Bentalha, Nedjma ?

L'histoire se déroule en Algérie pendant la décennie noire que ce pays a traversée (1990/2000) où on ne savait pas qui des djihadistes ou de l'armée de la dictature au pouvoir tuait qui. L'Histoire continue…

Tout ceci mis à part :



Et même plus :

Bonjour Johan,

J’entends bien votre désir d’une « douce violence », cette intensité qui ne cède ni à la brutalité ni à l’édulcoration.
Mon choix a été de suivre une autre voie, peut-être plus contenue, en laissant à l’indignation une place plus suggérée que proclamée.

Mais je comprends votre attente d’une expression plus vigoureuse, bien que celle-ci ne semble pas inscrite dans les gènes de ma plume.

Je suis ravi que vous ayez apprécié le poème malgré cela, et je vous remercie de votre retour.

Bien poétiquement.

Cristale