Merci au CE d’avoir publié cette nouvelle, merci aux lecteurs et merci à vous Dameer, Cleamolettre, Cyrill et JohanSchneider d’avoir pris le temps de laisser un commentaire après votre passage.

Cette nouvelle a reçu des réactions quelque peu mitigées. Je l’avais écrite comme un conte, n’ayant aucune chance de se produire dans la vraie vie, avec une fin heureuse et prévisible, et un côté « feel-good » assumé. Mais à forcer trop le trait, on risque de tomber dans les clichés, ou pire encore, de se noyer dans l’eau de rose ! L’appréciation du lecteur va dépendre du prisme à travers lequel il découvre l’histoire. Au-delà de ça, ce texte recèle nombre de faiblesses, merci de les avoir pointées, c’est toujours pour moi une source d’inspiration et d’amélioration.

Dameer : Merci pour votre appréciation de l’introduction, je l’avais conçue un peu sous la forme de l’auteur qui interpelle le lecteur et explique pourquoi cette jeune femme est à la rue, sans détailler son parcours. Non parce que je considérais que le pourquoi était inintéressant, mais je ne voulais pas que ça prenne trop de place, n’étant pas le sujet de la nouvelle.

Cleamolettre : Vous avez eu un autre point de vue sur l’introduction, que vous auriez supprimée. Insérer le « pourquoi » dans les dialogues était une option, mais comme indiqué plus haut de je ne voulais pas donner trop d’importance à cette partie du récit.
Sur l’histoire trop linéaire, manque de surprise, de rugosité : ce n’est pas la première fois que l’on me fait ce type de remarque, merci de l’avoir souligné, je le prends en compte pour mes prochains écrits.
Votre suggestion de supprimer les deux dernières phrases : c’est vrai que j’ai souvent tendance à trop expliquer, après tout laissons le lecteur cogiter un peu !

Cyrill : Bon, tu n’as pas été sensible à la magie de Noël 😊. Non, blague à part, merci pour ton commentaire qui détaille ce qui ne t’a pas plu dans ce texte et ce qui a corrompu ta lecture, c’est plein d’enseignements. Plus d’incarnation, manque d’épaisseur des personnages, c’est en ligne d’autres remarques que j’ai pu avoir sur d’autres nouvelles. Sur la faiblesse des dialogues, c’est clairement un point d’amélioration, j’ai toujours du mal à écrire des dialogues qui soient crédibles et qui sonnent comme une langue parlée.

JohanSchneider : J’ai senti une pointe de déception dans votre commentaire, vous auriez aimé que le chien ait un plus grand rôle dans ce récit !
Pas de pathos, même si ça m’a démangé d’en instiller un peu (non je plaisante), et pourtant une personne de mon entourage, sans doute un peu fleur bleue, m’a avoué avoir fini la lecture les yeux humides.
Sur les beaux quartiers de Paris, l’expression est peut-être un peu désuète, mais je peux vous assurer que la réalité qu’elle recouvre est toujours bien réelle.

Merci encore et à bientôt sur Oniris !

Ma légère déception quant au rôle du chien est relative. Les humains qui l'ont supplanté ne manquent pas de consistance même s'ils sont un peu idéalisés.
Quant aux beaux quartiers, je vous crois sur parole. D'ailleurs je vais le vérifier la semaine prochaine puisque je vais au Festival du Livre. Le Grand Palais, c'est dans un de ces quartiers, justement.

Merci pour le retour, Yakomoz. J'ai lu plus inspirant de ta plume. J'espère une autre fois