Ou L. comme Littérature… peu importe.

Avec bien du retard, Madame L. et moi-même remercions le CE pour la publication de cette missive. Nous somme gré également aux lecteurs et commentateurs de ladite.
Bien des années et des ratures après, elle est parvenue à la destinatrice. Celle qui disparûtes, ou pute aux yeux pers, c’est du pareil au même et kif kif bourricot. Nous menons depuis un compagnonnage versatile et capricieux mais toujours nous retrouvons dans un chambard de mots.
Un poème qui date donc d’un bail dans sa conception et dont je suis peut-être encore moins satisfait aujourd’hui.
Je pense que je n’écrirais plus de cette façon. Un ton trop précieux pour me correspondre aujourd’hui.
J’ai l’impression de m’être abaissé jusqu’à baiser les orteils de la dame. Un peu de fierté, que diable. On ne m’y reprendra plus, na !
Et malgré les retouches pour l’actualiser et lui donner un peu de dérision, je le trouve encore lourdingue. J’estime ne pas être parvenu à trouver le bon équilibre entre les différents registres langagiers.

Autant dire ma stupéfaction devant son très bon accueil. Chacun de vos commentaires mériterait un retour particulier, mais des circonstances extérieures m’obligent à faire court et collectif.

Aussi, ds fleurs pour me faire pardonner, ... car je suis désolé de vous avoir fait plancher sur un écrit que je rejette. Mais également des remerciements sincères à vous tous.
J’ai nommé : Myndie, Zeste, Damy, Vadim, Papipoete, Jfmoods, et Mokhtar.
Parce que vous m’en avez fait voir les quelques qualités, par la pertinence de vos propos.


Au plaisir de prochaines lectures, les vôtres et bien d'autres.

Bonjour Cyrill,

C'est dommage ce jugement lapidaire pour ton propre écrit.

J'avais lu ce récit poétique en espace lecture et j'en étais admirative jusqu'à le relire maintes fois tant le discours, tel que formulé, correspondait à ce que j'aime de ce langage dit "précieux" de la littérature romantique du XVIIIème au XXème siècle et même encore aujourd'hui chez les "anciens". La classe quoi.

Une touche personnelle de modernité dans le propos n'a fait que rajouter du corps à la syntaxe poétique.

Pour tout dire, ce récit m'a séduite et j'aurais dû le commenter lors de mes premières lectures.

Au plaisir de te lire ici ou là.

Cristale

C'est moins un jugement que le constat que ce type d'écriture ne me correspond plus tellement.
Je ne dénigre pas les anciens, loin de là. Mais j'aime les laisser à leur siècle et explorer d'autres choses.
Du coup la réception qu'il a eu m'en a paru paradoxale, en décalage, mais je ne peux que battre ma coulpe, je n'aurais pas dû le proposer.
Peu importe, c'est fait.

"de m’être abaissé jusqu’à baiser les orteils de la dame"

N'en dis pas plus tu vas mettre les Oniriens en délicatesse avec les fétichistes de passage ho hey !!

J'ai trouvé dans ce texte, que je trouve d'excellent je persiste, de cette affection sincère, indéfectible et rayonnante qui est si présente chez toi, et qui fait parti de ton charme Cyrill il faut le dire.

Un grand merci pour ces retours et ces explications.

À bientôt

Citation :

Ah ben dit comme ça bien sûr...

Mais non, je ne suis plus celui que vous croyez, sieur Vadim
Maintenant je rue dans les brancards 🦏🐎