Bonjour à tous,

Un grand merci à tous les courageux et vaillants bénévoles d'Oniris qui auront permis la publication de cette "brève"... de comptoir.
Merci aux lecteurs et lectrices d'avoir jeté un oeil curieux ou désabusé à ce troquet peu engageant.
Merci aux commentateurs et commentatrices, buveurs occasionnels avertis ou as de la picole repentis, d'avoir laissé un mot pour prix de leur consommation. Je veux citer :
Cyrill, Papipoète, Dimou, Yakamoz, Provencao, Laurent-Paul. Des commentaires tous élogieux et généreux dont les murs sales et décrépis de mon rade se souviendront encore longtemps. Encore merci.

L'idée de cette fantaisie sans prétention m'est venue après avoir participé à un petit atelier de théâtre d'improvisation : deux verres sur une table supposés contenir de l'eau, un rouge et un noir ; la consigne était d'en choisir un puis de dire en deux ou trois phrases pourquoi on ne boirait pas de son eau. Comme vous l'avez sans doute déjà deviné, j'avais choisi... le rouge ! L'histoire des "baies" m'est venue à ce moment là. Sitôt passé mon tour, regagnant ma place, m'est alors venu l'idée que j'aurais pu m'adresser directement à ce verre plutôt qu'au public composé des autres participants.
Et voici donc expliquée la présence de didascalies dans ce texte.

J'ai voulu très rapidement coucher cela sur le papier, sentant confusément qu'il y avait peut-être quelque chose à tirer de cette aventure. Les axes de traitement que j'ai choisis furent les suivants :
- Une "brève" plutôt qu'une "nouvelle". Mais attention : la limite des 4000 caractères arrive parfois plus vite qu'on ne croit. J'ai du m'y reprendre à deux fois !
- Faire du "soliloque" le sujet essentiel de ce texte. Ne pas perdre de temps à planter le décor. Entrer vite dans le vif du sujet.
- Rester relativement évasif, laisser planer une part de mystère, ne pas entrer dans le cycle des raisons de manière à ne pas "tuer" le texte en enfermant le lecteur dans un schéma narratif. Le laisser libre de ses hypothèses, conjectures, interprétations. D'où la place importante des points de suspension et de la forme interrogative. Et de façon générale, je trouve que les questions sont souvent plus intéressantes que les réponses apportées, surtout quand une question en appelle d'autres.
- Tenir le rythme pour, si possible, conserver l'intérêt du lecteur, et faire des phrases relativement courtes. Perso, je trouve que certaines sont encore trop longues.
- Surtout, personnifier cette fameuse "coupe", mot de genre féminin qui, bien sûr, n'a pas été choisi par hasard, et faire coïncider son image avec celle de la femme. Surfer pour cela sur le double sens des mots qu'autorisent certaines expressions.

En ce domaine, j'aurai pu faire mieux si je n'avais pas encore posté ce texte trop vite ou trop tôt. Facile à caser, il y avait aussi : "pauvre cruche", "remonter ton cours jusqu'à la source". Dommage ! J'aurais aussi pu apporter plus de soin à la fin, élaguer certaines choses, choisir un mot plutôt que l'autre. Peut-être des broutilles à vos yeux, mais en éternel insatisfait, ça m'agace...
Pas de remerciements particuliers car il commence vraiment "à faire soif" ! Tournée générale ! C'est le patron qui régale !

un Jagger bomb ici.


Merci pour les retours. Bonne soirée Ornicar