Dans les commentaires ou MP reçus sur ce texte, certains lecteurs se sont soit étonnés de la fin, rapide, soit exprimés sur ce qu'ils pensaient des deux malfrats. Certains on trouvé la fin téléguidée.

Dans mes réponses, je n'ai pas été très clair sur l'origine de cette histoire, par pudeur peut être, mais je crois, à la réflexion, que celà doit être clarifiée.

Cette histoire est une histoire vraie.

La seule chose qui a été inventée est l'histoire du ipod, avec le bruit de la voiture des assassins/violeurs quand ils s'en vont quelques minutes avant l'arrivée de la mère.

Ils ont été arrétés, condamnés, ont fait appel, et en appel condamnés encore, et cette fois au maximum, tous les deux. Leur dédain pour la gent féminine, et celà même à l'issue de la plaidoirie, est sans doute ce qui les a perdu. Ils n'ont jamais été capables de nommer la jeune fille autrement qu'en utilisant l'expression "cette fille". Oui une fille parmi tant d'autres, quoi de vraiment important?

Ils en avaient bavé en prison avan le procés, les détenus n'aiment pas trop les violeurs et les tueurs d'enfants, ils ont encore de longues années à en baver....

Pour ceux qui auraient peur que la relation de cette histoire soit à la limite de la légalité, qu'ils se rassurent, le procés était public, et ce qui est relaté dans ce texte a été exprimé, raconté de manière publique, rien n'est couvert par le secret des délibérations.

J'ai mis plusieurs années à oser écrire sur cette affaire, mais j'ai jugé que celà pouvait être, peut être, instructif. Mais je n'ai néanmoins, pas voulu "en rajouter", et le construire de la manière la plus factuelle possible, par respect sans doute.

C'est très bien comme çà.
La fin, minimaliste, "au rasoir", souligne l'horreur de la situation.
Quitte à me répéter, je trouve que cette nouvelle est un travail de pro.