correction d'après vos commentaires... mais ai-je réussi ? that'is the question !

Il est bien loin le temps où, sans même compter,
Je guettais mes pensées en suivant leur envol,
Quand les nombreux mots, sans bride sur le col,
Se bousculaient, ravis, du plaisir de conter.

Si excitée, parfois, de ce que j’écrivais,
J’inventais un récit qui me portait si loin,
Qu’emportée par l’élan, adieu virgule ou point,
J’en négligeais souvent des vers bien trop mauvais

Bien après relecture, en blâmant la paresse,
Je grondais ma muse, encore mal aboutie
Et, voyant tout boiteux, la prosodie trahie,
Je reprenais le tout, traquant les maladresses

L’onirique mémoire, en friche du poète,
A parfois égaré l’esprit et c’est l’arrêt,
Car l’on ressent, très fort, que gommer l’à peu près
Est aussi contraignant que changer de planète.

et l'ancienne mouture...


Je donnais sans raison mes rimes sans compter,
Et j’ouvrais la fenêtre, incitant leur envol
À mes pensées hardies, sans bride sur le col,
Oubliant un instant, les pieds de recompter.

Si heureuse parfois de ce que j’écrivais,
Quand l’histoire venait elle me portait si loin,
Qu’emportée par l’élan, adieu virgule ou point,
la césure bannie, l’écrit était mauvais !

En m’en faisant grief, me tançant de paresse,
Trouvant ma poésie hélas non aboutie,
L’Alexandrin boiteux, la prosodie trahie,
L’on renvoya le tout avec mes maladresses.

L’Onirique illusion de me croire un poète,
A vidé mes pensées, je marque un arrêt.
Ayant tout essayé pour gommer l’à peu près,
J’abdique tout de go, je rejoins ma planète

Bonjour TITEFEE ! J'aime bien ce texte où, malheureusement, je relève deux "erreurs" (si je ne me trompe pas !)

3ème vers : manque un pied au premier hémistiche
10ème vers : un pied de trop au second hémistiche mais en écrivant -encor- ça passe !

Pas évjdent et j'en sais quelque chose. Bon courage ! Alexandre

Merci Alexandre, tu es grand !

cela m'avait encore échappé..
alors je reprends


Il est bien loin le temps où, sans même compter,
Je guettais mes pensées en suivant leur envol,
Quand mes mots luxuriants, sans bride sur le col,
Se bousculaient, ravis, du plaisir de conter.

Si excitée, parfois, de ce que j’écrivais,
J’inventais un récit qui me portait si loin,
Qu’emportée par l’élan, adieu virgule ou point,
J’en négligeais souvent des vers bien trop mauvais

Bien après relecture, en blâmant la paresse,
Je grondais ma muse, encore inaboutie
Qui feignait d’oublier la prosodie trahie,
Et tous ces e muets, flagrante maladresse !

L’onirique mémoire, en friche du poète,
A parfois égaré l’esprit et c’est l’arrêt,
Car l’on ressent, très fort, que gommer l’à peu près
Est aussi contraignant que changer de planète.

Aïe, aïe, aïe ! Me semble que le "e" de muse ne se prononce pas ... ce qui fait de nouveau un premier hémistiche bancal dans le 10ème !
Je ne l'avais pas vu à la première lecture !

Mille fois sur le métier... etc.

Alexandre

alors essayons

je sermonnais ma muse encore inaboutie

Alexandre hou hou ? es tu là ?

Me voila ma Fée ! Je crois que cette fois c'est bon ! Ouf !

Alexandre, j'ai mis ma muse au piquet, au pain sec et aux mots...va bien falloir qu'elle obéisse quand même.