Bonjour à tous,

J'ouvre ce sujet pour remercier tous les Oniriens ayant pris le temps de lire et parfois même de commenter mon texte.
Il n'est pas évident de "franchir le pas", et d'exposer aux yeux de tous le fruit de ses réflexions, mais vos remarques constructives et pleines de gentillesse me donnent envie de continuer.

Je souhaite également, avec ce sujet, répondre aux quelques questions évoquées dans les commentaires :

- Xuanvincent : "La prochaine histoire pourrait être celle évoquée dans ce récit ?"
Pourquoi pas, en effet ... J'ai quelques textes dans mes "tiroirs", peut-être certains conviendraient-ils pour Oniris ? Je les proposerai sûrement !

- Jensaisrien : "Elles n'ont pas d'adresses, donc nécessairement elles finissent à la poste non ?"
Oui, très probablement ... En fait, ce paragraphe illustre pour moi les attentes secrètes du narrateur.
Contrairement à ce qu'il prétend, je pense qu'il aimerait que quelqu'un trouve ses "bouteilles à la mer", c'est peut-être l'espoir qui l'aide à continuer. J'avais donc souhaiter ici me "démarquer" du côté "pragmatique" pour illustrer cette part de fantasme.
Même si le narrateur explique ensuite que, probablement, personne ne s'intéresse à ses lettres, et que si un employé de La Poste (non nommé explicitement) les découvre, il y prêterait à peine attention et se remettrait au travail.

- Nongag : "J'ai eu du mal à comprendre la passage de la psychose collective... C'est le narrateur qui est un peu détraqué?"
La "psychose collective" représente plutôt pour moi certaines périodes de "tension générale", dues par exemple au terrorisme, etc, pendant lesquelles une lettre "suspecte", sans adresse ni timbre peut être interprêtée comme dangereuse, piégée, et détruite immédiatement. Cela représente un "obstacle" de plus entre le narrateur et le monde, je voulais accentuer le fossé qui se creuse entre lui et ses semblables.
Mais il est sans doute un peu "détraqué", oui

- Coquillette : ""Mais ce soir, la lumière décline, et les volutes de fumée ont déjà cessé leur danse." je ne vois pas l'utilité de cette phrase, la fin serait aussi belle sans."
Cette phrase symbolise pour moi la fin d'une journée, semblable à la précédente et probablement à la suivante : le soleil se couche, la cheminée s'est éteinte (d'où les volutes de fumée). Le narrateur aimerait, plus que tout, s'extraire de sa condition, (de sa solitude ?) et trouver réponse à ses questions, apaisement à ses doutes. Comme tous les soirs, il envoie un énième "S.O.S.", c'est sa dernière action de la journée. Il précise qu'il "partira un jour", mais le fera-t-il ? Ou continuera-t-il à espérer en vain ?
Il est vrai que cela peut prêter à confusion avec la destruction de ses lettres par le feu, je ne m'en étais pas rendu compte.

- Marimay : "Ne serait-ce pas une de ces lettres que je viens de lire ?"
En effet ... : )
La dernière phrase est là pour montrer qu'il s'agit d'une lettre que le narrateur vient d'écrire, et qu'il s'apprête à envoyer ...

Encore merci à tous pour vos encouragements !

Yom